Eleirya
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 Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)

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Black Fang
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MessageSujet: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyMer 4 Déc - 2:51

La forêt semblait lentement perdre du terrain, de moins en moins dense, cette dernière était maintenant pratiquable par quiconque. À l'oré de cette dernière, près d'une rivière lucide et transparente, se tenait les restes boisés d'une forêt inhospitalière. Cette tranquilitée trompeuse cachait les vérités de la nature dominante, elle semblait avoir été peinte pour la beautée, une rivière crystalline possèdant un doux bruit d'écoulement couronnée de la splendeur des arbres verdoyant d'énergie et de vie. En cet endroit éloignée et hors de portée des clans des hurleurs, aucun animal n'était rester, car une tâche souillait le décor paisible, une tâche grise foncée qui s'abreuvait goulûment afin d'étancher la soif accumuler par des heures de courses.

Massant encore sa peau afin d'atténuer la pression restant de sa fin de transformation, il regarda le soleil levant saupoudrée la rivière d'étincelle imaginaire. Sa peau de nouveau cuireuse et foncée, il jurait avec la beautée de la nature qu'y l'entourait, apportant un contraste féroce et animal au paysage paisible. Détournant le regard, il pouvait aperçevoir plus loin les premiers grottes que les humains semblait façonner et déplacer.

*Pourquoi se cache-t-il tous la nuit?*

Il avait, une fois il croit, dans sa vie entendu le chaman dire que les humains pliait la terre et les airs afin de parvenir à leurs fin, et ce sans magie. C'était difficile à croire prenant compte de ce qu'il voyait d'ici, l'édifice qu'il examinait à quelques kilomètres semblait fait de multiples roches rouge possèdant presque toute la même taille et dimension. Elle semblait attacher l'une à l'autre, non pas par des cordes, mais une sorte de sève rigide et granuleuse.

*Comment est-ce possible? Je dois être tomber sur la tanière d'un des chefs de clan, elle semble protéger par une sorte de palissade trouée...*

La palissade en question semblait être des pieux d'arbres gris réfléchissant, elle semblerait relier par une corde tissée dans le même matérieux rocheux, elle semblait espacé, assez pour laissez traverser des petits fauves, mais pas assez pour une homme. La roche réfléchissait les premiers rayons du soleil, çela lui permettait de se rappeler quelques souvenir...

Il avait déjà aperçu un chaman possèder un objet similaire, un objet tailler d'une roche brillante il croyait. Prenant maintenant conscience que l'objet devait avoir été fabriquer de la même façon que la palissade, il commença à tenter d'imaginer les différentes choses qui pourrait résulter d'un tel savoir. Sa stature immense ainsi que son regard silencieux et scruteur à en briser l'âme donnait une impression de baril de poudre sur le point d'exploser dût au fait qu'il était complètement immobile et plonger dans ses songes. Il lui était malheureusement impossible de pouvoir en soutirer d'avantage sans s'approcher. Il s'accroupit une fois de plus près de la rivière afin de s'y nettoyer les oreilles, le visage et les griffes, prenant ainsi une pose avant de continuer sa première expédition.
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Camelia
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyVen 6 Déc - 13:02

Là où il aurait dû y avoir des animaux, il n'y avait rien. La trace de la créature était facile à suivre pour moi, après tout, n'étais-je pas la meilleure traqueuse parmi les douze Alphas? Étrangement, cette fois-ci je ne suivais pas des traces de bas, des branches cassées ou une odeur particulière, non ce que je sentais c'était la peur, ce que je voyais c'était l'absence de mouvement et ce que j'entendais était le silence. Qui donc pouvait inspirer une si grande peur aux créatures d'Eriat? Même le Hurleur géant que j'avais rencontré deux jours plus tôt, n'inspirait pas pareille peur autour de lui et ce bien qu'il ne quittât jamais sa forme transformé, même en plein soleil.

Sans parler de cette étrange atmosphère de peur et de silence qui suivait l'objet de ma traque, j'en étais venue à être certaine que la créature était un membre de ma race. Sa manière de se déplacer était celle d'un Loup. Si cela était clair pour moi, un détail rendait le tout dure à concevoir. Celui que je poursuivais n'était pas un Hurleur normal, il était trop rapide et trop imposant. S'il n'était pas un Hurleur normal alors... Alors, je n'étais peut-être pas la seul Alpha sans clan. Si tel était vraiment le cas, alors je devais tout faire pour le retrouver.

Qui pouvait bien avoir été banni et pourquoi? Un autre s?était-il élevé comme moi contre les shamans? À peine je venais de quitter Esmeralda, Follen et R. que déjà les choses commençaient à changer et évoluer. Si je pouvais rallier cet hypothétique Alpha à notre cause... Si je pouvais lui faire voir comment notre monde marchait vraiment, alors peut-être... Peut-être pourrions-nous réellement réussir à briser le culte et dans le processus, les nuques des shamans.

J'avais couru toute la nuit, suivant sa trace silencieuse avec acharnement et foudroyée d'un sentiment d'appréhension comme je n'en avais pas connu depuis longtemps. J'étais maintenant toute proche de l'orée de la forêt et graduellement mon appréhension s?était transformée en quelque chose d'indescriptible.. Et si je ne le retrouvais pas avant d'atteindre la ville des hommes? Comment le retrouver ensuite? En suivant les hurlements de peur des humains? À voir l'effet que cette créature avait sur la forêt, je n'osai imaginer les conséquences de sa présence dans une citée.

Et soudainement, le vide absolu. Je ne percevais plus rien. Le silence c'était approfondit, ici je ne sentais même plus la peur, je ne sentais plus rien! L'objet de ma traque était tout prêt.

Le vent se leva, m'apportant maintenant l'odeur de musc caractéristique au Hurleur mâle. Brisant ainsi l'étrange cimetière des sons et des odeurs qui régnait. Je ne m'étais donc pas trompée sur ce point, j'avais bel et bien affaire à l'un des miens. Prenant la force de son odeur en compte, je l'estimais à une soixantaine de pas.

Le vent était de mon côté, masquant mon odeur. J'avais l'avantage de pouvoir m'approcher assez pour l'observer avant que lui ne me voie. Dans un silence des plus complet, j'avais franchi la moitié de la distance me séparant du Hurleur. Ce fut à couvert d'un bosquet que mes yeux se posèrent finalement sur le dos le plus immense qu'il m'avait été donné de voir de toute ma vie. Un dos qui ne s'oubliait pas. Ahkul du clan OakFlesh.

Je ne savais rien de lui, personne ne savait quoi que ce soit d'ailleurs. Malgré cela, il était reconnaissable entre mille. Il n'y avait pas plus grand, plus gris, n'y plus large que lui. Je me souvenais l'avoir vue deux fois. La première alors que je n'étais encore qu'une enfant incapable de se transformer et la seconde... Lors des rituels donnés en l'honneur de ma renaissance en Alpha. Je commençais à comprendre pourquoi toutes formes de vie l'avaient fui dans la forêt. Il fallait être fou pour s'approcher d'un monstre pareil. Un fou ou un Alpha.

J'avais franchi la distance restante de la même manière que le reste, sans aucun bruit. Qu'il m'ait détectée ou pas, il ne daignait pas se retourner. À première vu il péchait soit par excès de confiance, ou il était simplement un très mauvais chasseur. D'un autre côté, je voyais mal une créature ou un Hurleur s'en prendre à lui de face, comme de dos. Qu'avait-il à craindre? Sinon peut-être un autre Alpha, mais à quand remontait le dernier véritable affrontement dans un combat à mort entre deux Alphas? De mémoire, je n'en avais même jamais entendu parler
.

'' C'est un bien grand dos pour le garder ouvert ainsi. '' Avais-je simplement dit une fois à côté de lui.

Suivant son regard, je me mis moi aussi à observer la tanière humaine.

''Cette grosse hutte de pierre là, ils nomment ça une maison. Il y en à en bois, en pierre et plein d'autre chose que je n'ai jamais vu dans la forêt. Elles sont plus fragiles qu'elles en ont vraiment l'air. ''
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Black Fang
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptySam 7 Déc - 15:34

J'avais presque terminer ma besogne, prenant le temps nécessaire afin de pouvoir remettre mes idées en places. Laissant le courant de l'eau guidée le rythme de mes pensés, j'entendis une voix brisée ce silence icônique qui m'avait suivit depuis mes douzes ans. Ce n'était pas la première fois que l'on m'adressait la parole, mais c'était la première fois que l'on me parlait aussi nonchalamment, ce n'était par contre pas le ton de sa voix qui m'alerta en premier. Elle était tout près, jamais je ne l'avais entendu, ni même avais-je capter son odeur. Lentement je me relevas de toute ma taille avant de prendre le temps de me retourner vers elle. Mes yeux se posèrent sur elle et je commença à l'étudier.

*... Une Alpha... Elle est...*

Il cherchait un mot pour la d'écrire, mais n'arrivait pas à le trouver. Debout de toute sa taille, il l'étudiait attentivement, ayant si tôt découvert l'objet de son départ le surpris un peu. Le spectacle était à nouveau d'un contraste malsain, tout comme plus tôt il jurait effroyablement avec la nature, à présent il avait devant lui une représentante de sa race qu'y ne lui ressemblait en rien. Ayant plus d'une tête sur elle, son souffle coulait lentement sur le visage de la jeune Alpha. Alors qu'elle avait un corps définissant la perfection, lui n'avait que muscles et peau représentant le monstre qu'il était.

Pour ses cuisses fermes, lui avait des jambes titanesques qui supportaient son poids. Alors que les bras de cette dernières apportaient des promesses de réconfort, les siennes apportaient des promesses de souffrance à tout ceux qui s'approcheraient. Pour la taille fine et invitante qu'elle avait, il possèdait une masse de muscles et de peaux si épaisse qu'il était difficile de savoir si il était transformé ou non. Pour sa peau uniforme et douche,il avait des couleurs irrégulières et du cuir inégale. Alors que la jeune Alpha avait un visage magnifique et ponctuée de sensualitée, il avait une machoire carrée et des canines démesurés. Puis vint son regard.

Lorsqu'elle finit de m'expliquer ce qu'était ces grottes-huttes d'humain, elle se retourna vers moi. À ce moment je plongea mon regard luminescent dans le sien, le silence revint, immortalisant la scène pendant quelques instants, comme si le temps s'était arrêté. Ce regard éternel et scruteur qui avait fait taire tout personne à chaque fois qu'ils le croisaient. J'étudiais profondemment les yeux de l'Alpha, ignorant ce que je cherchais moi-même, je tentais de savoir pourquoi elle avait été bannis, je tentais d'identifier pourquoi les chamans la craignaient au point de la bannir.

*Son regard est différent...*

Je cherchais à comprendre quelque chose d'elle, comme si ses yeux cachaient une réponse. J'avais peine à comprendre ce qui s'y dissimulait, mais çela ne m'empêcha pas d'essayer. J'approcha mon visage d'un peu plus prêt, j'étais presque nez à nez avec elle. Le silence malaisant s'installant alors que je ne répondait pas à ses propos, je continua sans relâche de l'étudier, comme si je pouvais voir son âme elle même.

Il y avait quelque chose chez elle qui piquait ma curiositée, dans son regard se cachait une multitude de sentiments différents, tous fûrent pointer vers mois pendant ce qui semblait être une éternitée. Mes pupilles complètement immobiles était plonger dans les siennes, jamais n'avais eu autant de difficultée à déchiffrer quelqu'un. Je voulais savoir qu'est-ce qu'il y avait de si différent chez elle, mais j'en étais incapable.

Après un long moment, on eu l'impression que le temps reprenaient lentement son cours normal, comme si en relâchant mon étude appronfondie le temps cessait d'être figé. Je brisa moi-même le long contact visuel qu'on nous venions de partager et je retournas le visage vers les huttes humaines. Prenant le temps de réaliser de la complexitée dans laquelle je m'embarquais lors de cette recherche, je commençais pour la première fois de ma vie à vouloir poser des questions.

Mais je n'en fis rien, j'étudias simplement le paysage lointain pendant quelques instants, toujours sans dire le moindre mot. Je prenais consciene que si elle pouvait s'approcher de moi ainsi sans que je m'en aperçoive, il y avait sûrement d'autre personne capable d'autres choses que je n'avais jamais imaginer. Je repris un visage pensif et m'y perdit quelques secondes, non pas en oubliant la seconde présence qu'y m'accompagnaient maintenant, mais plutôt comme si sa présence allait m'aider à penser ou m'apporter des réponses supplémentaires.
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Camelia
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyDim 8 Déc - 19:47

Il était étrange, perturbant, imposant, monstrueusement grand et ça, c'était seulement le début d'une longue liste d'adjectif qui ne devait pas facilité ses relations avec les autres Hurleurs. C'était donc ça, Ahkul, Alpha de la tribut OakFlesh. Jamais vu durant un conseil de guerre, craint par tous pour sa force, alors que personne ne l'avait jamais vu se battre. Je commençais à comprendre pourquoi son dos était à découvert. Ce n'était pas qu'il était un mauvais chasseur ou encre parce qu'il avait trop confiance en lui, non. En vérité, cette créature n'avait aucun prédateur. Il était LE prédateur, au sommet de la chaine alimentaire. Et c'était ce même prédateur qui avait quitté sa tribut pour venir me retrouver. Avait-il été envoyé pour me tuer? Était-il venu pour m'aider? Cherchait-il à comprendre la vérité?

Le regard qu'il m'avait porté aurait probablement suffi à faire fuir certains des autres Alphas, mais pas moi. Aussi intense son regard pouvait-il bien être, je me demandais si Ahkul savait vraiment ce qu'il cherchait. J'avais l'impression d'être retournée dans tous les sens, il regarda au-delà de mes yeux, directement en moi. Cet Ahkul aurait fait un merveilleux shaman. Il n'avait pas besoin de parler pour imposer son point de vue. Un simple regard suffisait pour vous faire comprendre.

Son souffle était comme un vent trop chaud et violent, son biceps était pratiquement plus gros que ma tête et son regard était si perçant qu'il en faisait presque mal. Je me devais de lui démontrer la même détermination. Dans la forêt c'était toujours ainsi, manger ou être mangé, la vie se résumait à cette petite phrase. J'avais donc décidé de lui rendre son regard avec toute la détermination et toute la force que je savais en moi. Personne, non personne ne m'avait jamais fait reculer d'un pas. Toute ma vie j'avais dû me battre deux fois plus fort que les autres pour prouver que mon statut de femme ne me rendait pas inférieure aux autres Alphas. Ce n'était qu'une épreuve de plus, une autre occasion de prouver ma force.

Je ne savais pas combien de temps cela avait duré, mais après des âges, Ahkul c'était finalement tourner une nouvelle fois vers la maison de pierres. Cet instant allait rester gravé dans ma mémoire comme l'un des moments les plus importants de ma vie. Je ne savais pas ce qui s'était vraiment produit, mais une chose était certaine, mon existence venait à nouveau de prendre une tournure inentendue. Si c'était un test, je l'avais probablement réussi.

Ahkul n'était vraiment pas du genre très bavard, ça au moins c'était plutôt clair. Je ne pensais pas qu'il répondrait à ce que je lui avais dit, surtout pas après cet échange de regard étrange. Déjà j'avais l'impression que j'avais perdu son attention et ce dernier me semblait très intéressé par la maison. Si les paroles ne l'atteignaient pas, j'allais devoir passer à l'action.

Sans oublier de gratifier l'Alpha d'un magnifique sourire, je m'étais avancée d'un pas rapide et feutré vers la palissade de pierre. C'était la première fois que j'en voyais une faite d'autre chose que du bois. Clairement, je ne pouvais pas passer entre les pieux et Ahkul encore moins que moi. La solution était donc plutôt simple. J'avais agripper d'une main le poteau de pierre avant de tirer doucement dessus pour tester sa solidité. Contrairement aux constructions de bois des humains, cette dernière était beaucoup plus solide et lourde. Néanmoins...

Ma main s'était enfoncée dans la base rocheuse du pieu et l'avait broyé aussi facilement qu'un minotaure de la forêt écrasait une tête. J'avais rattrapé la partie supérieure du pieu avant qu'il ne tombe au sol et cause encore plus de bruit. Comparativement aux os des monstres que l'ont trouvait dans Eriat, cette roche n'était rien de bien impressionnant. Les humains avaient la franche manie de construire des choses beaucoup trop fragiles pour les Hurleurs!


'' C'est encore plus intéressant à regarder de prêts. ''
Avais-je laissé échappé en me tournant brièvement vers Ahkul, l'invitant d'un geste à me suivre.

Puis sans un mot de plus, j'avais déposé le morceau de pieu sur le sol, avant de franchir la barrière pour aboutir dans une cour rectangulaire.
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyLun 9 Déc - 14:26

Lentement, je commençais à prendre conscience de ce que je cherchais. Par la même occasion, je réalisais finalement pourquoi tous désirait tellement prendre le temps de parler. À un moment, le visage de la jeune louve s'étira, j'y reconnus l'expression faciale que mon chaman arborait souvent avant de me voir. Mais... Pour une raison qui m'échappe... Il était différent... J'avais l'impression que c'était ce que j'avais envie de voir... Lorsque sa taille fine se retourna et s'éloigna, je fus quelques peus perdu dans mes pensés. J'étais à la fois hypnotisé par sa démarche et occupée à chercher mes mots. Elle possèdait une grâce incomparable à ce que j'avais vut autrefois, de plus, malgré le fait qu'elle était beaucoup moins imposante que certaines des hurleurs que j'avais rencontrer, elle semblait avoir une volontée beaucoup plus forte. J'étais incapable de la définir, ni même de comprendre ce que je ressentais de l'avoir découverte.

*Elle... Elle est...*

Je recouvras mes pensés lorsque cette dernière fendit l'un des pieux de roches. Reprenant lentement conscience de la réalitée, je l'observa alors qu'elle m'invitait à la suivre. Que cherchait-elle à faire? Voulait-elle s'approprier la grotte? Alors pourquoi l'inviter? Pensait-elle me l'offrir? Mes hypothèses semblait n'avoir aucun sens... Je me perdis à nouveau dans mes pensés quelques instants, étudiant le visage et les yeux de la louve qui était maintenant graver dans ma mémoire, je pouvais y aperçevois la même sauvagerie que la mienne. Dans la nature, tout est permis. Il n'y a ni bien, ni mal, seulement la loi du plus fort. Mais contrairement à moi, elle ne jugeait pas uniquement de par cette règle, elle avait beaucoup d'autres choses qu'y l'animait.

*C'est probablement pour ça...*

Alors que je commençais à comprendre, elle disparut derrière la muraille, m'arrachant à ma rêverie. Lorsqu'elle franchit le mur, je ressentis quelque chose d'ancient, de perdu et d'éloign.e, une espèce de pincement au coeur. Ça ressemblait à ce que j'avais ressentis avant de partir de mon clan, mais ce n'était pas identique. Lorsqu'elle quitta ma vue, j'eus l'impression que quelque chose manquait, et je voulus la suivre... J'abaissa quelque secondes le regards vers le sol et regarda mes mains griffues, comme si je tentais de me comprendre moi-même pendant quelques instants. Je n'avais pas ressentis quoi que ce soit de similaire depuis ma première transformation, il était tellement ancien que j'arrivais plus à me souvenir ce qu'il signifiait, mais pour l'instant une seule chose me venait à l'esprit. Relevant le regard vers la fissure inerte dans la palissade, je m'y dirigea d'un pas rapide. Une pensée rapide traversa mon esprit, brouillant quelques peu l'amalgame que je formais dans mon esprit.

*Pourquoi bâtir des grottes si elle n'arrête pas les prédateurs? Les centaures pourraient facilement sautée par dessus cette palissade... Et ce n'est que les premiers d'une longue liste...*

Traversant la palissade par le trou que la jeune louve avait causer, j'étais maintenant dans un enclos dont l'utilitée m'échappait complètement. Lorsque je l'aperçus, je redevint un peu plus tranquille, comme si sa présence suffisait pour l'instant à calmer ce sentiment. Je la regardas pendant quelques instants puis retourna mon attention sur le contenue de la cours. Il y avait une sorte de boîte circulaire fermer, plaçer tout près d'une boîte cubique. Tout deux laissait s'échapper des effluves qui m'étaient inconnus. Un peu plus loin, plaçer contre la palissade, se trouvait une hutte en vois à peine plus grande qu'un homme, elle ne semblait pas avoir de trou pour y entrer. Ce qui attira mon attention le plus, fût une faiblesse clairement visible dans la grottes humaines. Tout semblait fait de ce roche rouge, à l'exception d'une planche de bois ornées de runes peu complexe.

*Pourquoi faire une faiblesse à même le mur? Ça n'a aucun sens...*


M'approchant lentement de la dite faiblesse, je plaças ma main dessus, d'un revers du pogneit, on entendit le bois craquer, se fissurer et la porte se fracasser sur le sol.
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyLun 9 Déc - 21:39

Je devais avouer que la cour était plutôt décevante. Mis à part le bâtiment principal, l'enclos était presque vide. Les humains n'avaient pas du tout le sens du spectacle! Le manque de mouvement était aussi plutôt déconcertant. Bâtir une maison entourée d'une palissade de pierre-paille, si près de la forêt et sans personne pour surveiller le campement? Les humains étaient tous stupides où je faisais fausse route? Leur monde devait être bien douillet s'ils étaient aussi négligents face au danger! Où étaient donc les créatures de la nuit qui nous avaient repoussés dans nos forêts? Étaient-ils si faibles que même les humains pouvaient se permettre de laisser leur demeure sans surveillance?

J'avais peine à comprendre le monde des Hommes. Nos shamans nous cachaient tellement de choses depuis tellement longtemps... Et même les shamans étaient plutôt incultes. Pour avoir suivi l'enseignement pour en devenir une, je le savais mieux que quiconque... J'avais connu les deux côtés de la médaille et bien que je n'avais jamais terminé l'apprentissage des shamans, j'en savais assez pour affirmer qu'ils étaient tout autant dans le noir que les autres... Seulement eux se servaient de cette noirceur pour faire naitre la peur chez les autres Hurleurs et ainsi mieux les enchaîner et les contrôler... Un comportement franchement exécrable. Si les lunes étaient vraiment vivantes, elles auraient fait disparaitre les shamans et nous aurais libéré. Quel parent voulait voir ses enfants prisonniers d'eux-mêmes? Les lunes n'étaient pas des déesses et nous étions seuls, terriblement seuls.

Parlant de solitude, je n'étais pas la personne la plus spécialement patiente dans l'univers et je commençais à me demander si ce géant, Ahkul viendrait me rejoindre avant la tomber de la nuit. Je devais bien dire que les constructions humaines pouvaient paraitre un peu intimidantes la première fois, après tout nous n'avions rien de semblable dans la forêt. Cependant, je doutais que l'inaction de mon compagnon tenait de la peur. Le souvenir de son regard inquisiteur me brulait encore, un tel monstre de puissance et de force ne pouvait avoir peur d'une chose aussi petite qu'une maison.

Finalement, ses pas s'étaient fait entendre, pour moi il était tout aussi bruyant qu'imposant. Je n'étais pas inquiète outre mesure par le bruit causé par le titan, les humains n'avaient pas les oreilles aussi fines que les Hurleurs et leur maison de pierres coupait terriblement le bruit. Ça aussi c'était stupide, comment pouvaient-ils entendre le danger arrivé dans des conditions pareilles? Ils étaient frêles, inconscients et nous avions perdu la guerre contre eux! Que pouvaient-ils bien cacher pour ainsi être capables de prendre le dessus? J'avais entendu parler de la magie, mais j'avais toujours eu beaucoup de difficulté à croire ce que mes sens ne pouvaient pas voir. N'avais-je pas été bannie en partie pour cette raison?

Je regardais du coin de l'oeil la masse grise s'approcher de la brèche et pendant un instant je m'étais demandé si elle n'était pas trop petite pour le laisser passer. Il ne franchirait pas le trou de face en tout cas, ça j'en étais certaine! Il m'observa durant quelques secondes et l'idée me vint de peut-être en faire de même avec lui.

Sous le cuir qui composait sa peau roulaient les muscles les plus imposants et les plus développés qu'il m'avait été donné de voir. Les Hurleurs étaient d'un naturel fort et musclé, mais lui... Il défiait la nature même de notre race. J'avais cru qu'après avoir vu le Sans-Lune, plus aucun Hurleur n'aurait pu m'impressionne, mais c'était sans compté Ahkul. Comment pouvait-on être si différent tout en étant si semblable? Ce monde regorgeait vraiment de mystère et de surprise. C'était de ça d'on nous étions coupés dans la forêt. Nous étions coupés du monde et nous étions du même fait incapable de le comprendre. Je ne pouvais m'empêcher de penser que nous aurions tellement à gagner à sortir et à voir le monde par nous-mêmes...

Le bruit d'une planche de bois cédant sous le poids de mon interlocuteur silencieux m'avait sortie de mes rêveries. Me rappelant mes premières péripéties avec une porte, je fus secouée d'un petit rire enchanté.


''Et bien! Il m'est arrivé la même chose la première fois. Il nomme ce truc de bois une porte. C'est une sorte de protection pour l'entrée de leur maison. Un peu comme quand nous laissons des peaux devant l'entrée des grottes pour nous protéger du froid l'hiver. Normalement il faut tourner la pièce ronde pour l'ouvrir, mais je ne sais pas du tout comment ça fonctionne.''

J'avais haussé les épaules tout en souriant, amusée par les prouesses d'Ahkul. Oui, nous n'étions pas si différents en fin de compte. Je m'imaginais présenter une porte à mon ancienne meute et tenter de leur expliquer son utilité, alors qu?un à un il en brisait une. Un véritable spectacle!

''Les humains qui vivent dans cette grotte-maison ne sont probablement pas là. Pas là ou complètement sourd et puisque la porte est déjà tombé... Aussi bien entré non? Si c'est intéressant de l'extérieur c'est que tu n'as pas encore vu l'intérieur. Les humains les remplissent de plein d'objets bizarres en bois. ''

Je m'étais glissé agilement entre Ahkul et le mur, entrant dans l'ouverture laissé par la porte brisée. Mes yeux s'ajustèrent rapidement à l'obscurité qui régnait à l'intérieur. Ici, une multitude d'odeurs étranges se mélangeait, troublant légèrement mon odorat, sans pour autant être désagréable. Le plafond de cette maison était à peine assez haut pour le géant des bois qui se trouvait derrière moi. S'il voulait explorer l'endroit, le Hurleur allait devoir se courber.

'' Viens, je vais te montrer.''

La voie étant libre, j'avais fait un pas de côté pour le laisser entré.
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyMar 10 Déc - 3:47

Alors que la planche de bois glissait quelques peu sur le sol, le rire doux de la jeune Alpha attira mon attention. Retournant légèrement la tête sans la fixée pour autant, j'écoutais son explication sur les tanières des humains. Je tentais de comprendre pourquoi la race des hommes bâtissait ce genre d'habitation. Contre quoi prévoyait-il se défendre? Si ce n'était point de la défense, pourquoi les bâtirs en roches rouges? Était-ce plus simple à façonner que le bois? Reniflant bruyamment, je m'assuras qu'aucune odeure chaude se terrait à l'intérieur de la grotte rouge.

*Personne...*

Je sentis la chaleure de la louve lorsqu'elle se faufila afin d'entrer dans la grotte avant moi, écoutant son explication, cette dernière éveilla ma curiositée. Je voyais peu de l'intérieur de la maison de là où j'étais, la vision cacher par les murailles et la forme envoutante de la jeune Alpha. Une fois que cette dernière m'invita et se déplaça, je baissa la tête et courba le dos afin de passer le portail de la hutte. Une fois à l'intérieur, je plaças ma main au plafond et tenta de me relever, faisant craquer le bois. Cessant d'appuyer, je pris d'abord conscience que malgré le fait que l'extérieur de la maison était fait de cette matière rouge, l'intérieur était presque complètement fait de bois.

*Il mélange les matériaux qu'ils trouvent? Pourquoi faire?*

Les effluves qui s'échappaient de l'intérieur de la maison était pour le moins inhabituelle, je n'en reconnaissais aucune. Je n'eu pas le loisir de savoir d'où elle provenait sur le champs, la pièce dans laquelle nous étions était assez étroite, avec déjà une autre "porte". En fait, la dite pièce était si petite qu'à peine pouvais-je y entrer, difficile que ce fus alors que nous étions deux. Je ne comprenais absolument rien à comment les humains bâtissaient leurs huttes. Pourquoi tant de muraille à l'extérieur et à l'intérieur? À quoi bon bâtir une grande hutte si on ne pouvait pas en profiter? N'aimant pas les espaces clos, je força quelques peu le passage, un grondement sourd s'échappa de ma gorge alors que je me pliais pour pousser la dernière "porte" afin de passer à la prochaine pièce.

Lorsque celle-ci se fracassa sur le sol, je fus finalement dans une pièce beaucoup plus large, il m'était par contre toujours impossible de me relever sans avoir à enfoncer le plafond. Je fus assaillit par des odeurs diverses qui semblait sortir de plusieurs boîtes en bois travaillés. Il y avait des planches ordonnées les unes près des autres, plusieurs de la taille de bûches autour d'une plus grande dont l'odeur suggérait un lieu de repas. La façon dont le tout était placer supposait que les humains prenaient leurs repas en groupe, possiblement en le partageant. Était-ce une hutte avec des enfants n'ayant pas encore atteint l'âge de chasse?

M'approchant des murs, je pouvais voir des gens, du moins ce qui ressemblait à des gens. Je savais déjà qu'un humain était comme un hurleur en ressemblance, mais incapable de se transformée. Ces derniers semblaient être dessiner sur une plaque de bois qu'y était attacher au mur. Comment était-il attacher? Je n'en avais aucune idée, je ne voyais aucun cordage. Les humains semblaient avoir beaucoup de techniques diverses afin de pouvoir effectuer des tâches rudimentaires de façon plus compliqués, la raison pour laquelle il faisait tout ces efforts m'échappait... Ou était-ce simplement nous qui étions archaïques?

Les dessins étaient beaucoup plus ressemblant que tout ceux que j'avais vue, mais pas assez pour se tromper avec de réels personnes. Ils était assez clair pour que l'on comprenne clairement leurs signification, mais les couleurs était trop sèche, ils n'avaient presque qu'aucune odeur et par dessus tout, étaient plats. En touchant l'une des plaques, l'état sec et rugueux évoqua en moi certains souvenirs. Çela ressemblait à ce que les chamans utilisaient pour se tatouer, ou encore faire des bannières. Mais le niveau de travail était complètement différents.

*Ils ont définitivement compris des choses qui nous échappes...*

Regardant le reste de la pièce, il y avait des objets dont l'utilitée et la construction m'échappait complètement, l'une d'être possèdait l'odeur caractéristique de bois brûlé et refroidit, pour les autres, je n'en avais aucune idée. N'aillant jamais réelment travailler mon odorat auparavant, j'avais de la difficultée à faire la différence entre toutes les odeurs. Les seuls que je pouvais facilement identifier était l'odeur fauve et douce de Camelia et celle de la nourriture. Tentant de m'attarder aux détails afin de mieux saisir mon entourage, je commença à chercher des choses plus discrètes.

*Qu'est-ce que...*

Au bas de la plaque dessinée, il y avait quelques engravures, différentes pour chaque plaques. Elles semblaient avoir des significations différentes, mais tous écrites de la même façon. Leurs utilités m'échappaient, je me demendais si la subtilitée du monde des humains étaient complexes ou simplement sans queue ni tête. M'accroupissant afin de ne plus avoir le dos courber j'étudias de plus près ma trouvaille quelques secondes, suite à quoi je m'y désinteressa et me retourna vers Camelia, cette dernière semblait déjà avoir visité ce genre d'environnement, et elle y trouvait raison de revenir, il y avait probablement encore beaucoup de choses que je n'avais jamais vue.
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyMer 11 Déc - 23:15

La petite pièce se nommait un vestibule si je me souvenais bien. À quoi servait-elle? Je n'en avais pas la moindre idée, mais une chose était certaine, cet espace était beaucoup trop petit pour contenir Ahkul! Pire encore, j'y étais moi aussi, coincée entre un mur et lui. Comment pouvait-il être si grand et si large? Définitivement, il ne devait pas y avoir beaucoup d'humain de la taille d'Ahkul, car leurs maisons étaient bien loin d'être conçues pour quelqu'un comme lui. La preuve? Ce dernier était maintenant sur le point de soulever le plafond de bois de la hutte de pierres et de bois.

''Je ne pense pas que ce soit une bo... ''


Le craquement sinistre du bois m'avait coupé dans le milieu de ma phrase et fort heureusement, il avait aussi arrêté Ahkul. Bien que nous aurions très probablement survécu sans la moindre blessure, je préférais éviter de me retrouver sous une pile de bois et de pierre, deux minutes â peine après être entré à l'intérieur. N'empêche, sa force était monstrueuse même pour un Alpha, j'aurais juré avoir vu le plafond se soulever...

Pour la première fois, je prenais conscience qu'il existait quelqu'un de plus fort que moi. Ahkul n'était pas seulement le plus effrayant, imposant ou le plus grand, il était aussi le plus fort. Même l'Alpha des RedTalon, reconnu pour sa violence et sa force, ne représentait probablement pas un véritable défi pour le géant.

Depuis le jour où j'avais décidé de me battre contre les shamans, je savais que j'allais aussi devoir me battre contre d'autre Alpha. Tous avaient une spécialité, quelque chose dans lequel ils excellaient, mais malgré tout, je n'avais jamais pensé que je pourrais perdre. Oui, chacun d'entre eux représentait un obstacle de taille et je m'attendais à devoir user de toutes mes ressources physiques et de ma ruse pour y arriver. Il n'y avait pas que le combat direct pour obtenir une victoire. Cpendant, qu'aurais-je fait contre Ahkul? Je voyais un moyen de vaincre les dix autres, mais lui? Il n'était pas qu'un défi, il était LE défi. Ce n'était pas qu'une question de ruse ou de stratégie, sa force semblait transcender toutes formes de faiblesse. Son dos était ouvert et alors? Pour un être comme lui, cela ne changeait peut-être rien. Je n'étais très certainement pas la première à me poser la question, après tout personne ne s'était jamais attaqué à lui.

Cette constatation ne changeait pourtant strictement rien, je n'avais toujours pas peur de lui. Simplement, même si je le trouvais un peu étrange, j'étais heureuse que d'entre tous les Hurleurs, tous les Alphas, qu'il soit le premier à venir me rejoindre. Non parce qu'il était honnêtement le plus fort, mais bien parce que de tous les autres, il était celui qui inspirait le plus mon respect et attisait le plus ma curiosité.

Une fois de plus, j'avais été tirée de mes réflexions par les actions d'Ahkul, il avait beau être imposant, il me faisait surtout bien rire. Pour lui les portes ne servaient à rien d'autre qu'être dans le chemin. Lui emboitant le pas, j'avais pénétrer dans ce qui me semblait être une cuisine semblable à celle d'Esmeralda. Les mêmes odeurs, le même genre de truc en bois.

S'il semblait se poser beaucoup de questions, Ahkul ne les énonçait pas. Pourtant, il était assez aisé pour moi de voir qu'il était réellement curieux et intéressé. C'était comme ça qu'on apprenait la vérité, en découvrant des choses inconnues. Il était sur la bonne voie. Et puis, même s'il n'énonçait pas ses questions, rien ne m'empêchait d'y répondre quand même. Peut-être allait-il finir par ouvrir la bouche à la longue?

'' Les petits trucs en bois autour du grand, se nomment des chaises. Ils s'en servent pour s'assoir. C'est plutôt confortable quand tu es de la bonne taille. Le gros truc c'est une table, ils mangent dessus et ils utilisent des drôles d'objet brillant pour couper la nourriture parce qu'ils n'ont pas de griffes. En plus, ils font tout cuire avec ce truc de pierre qui sent le feu dans le coin. Je pense que c'est un foyer ou un poêle peut-être? Un ou l'autre, ils font bruler du bois dans les deux. ''

Je m'approchais de lui, son attention semblait avoir été attirée par quelque chose devant lui et il était large qu'il me fût impossible de voir l'objet en question.


'' De la peinture de guerre sur une planche de bois? C'est la première fois que je vois ça! Les détails sont impressionnants. Je me demande bien pourquoi ils perdent leur temps à faire des choses comme ça. Je ne peux vraiment pas voir à quoi ça sert. Je demanderais à Esmeralda, elle le sait sûrement elle. ''

Ce qui semblait intriguer le plus Ahkul n'était cependant pas les peintures, mais plutôt les lettres peintes sur les petites plaques ouvragées.

''C'est de l'écriture. Les shamans en utilisent un peu, j'ai appris avec eux durant ma... Formation. L'écriture des humains est plus compliquée que celle que j'ai apprise. Nous nous en servons pour garder des informations intactes, pour ne pas les oublier. Je suis incapable de comprendre cette écriture-là par contre.''


J'étais pensive, pour les shamans l'écriture était quelque chose de secret, alors que pour les humains... Il semblait y avoir des mots d'inscrits un peu partout dans la maison. Nous écrivions des rituels aux lunes et eux?

''Selon Esmeralda, presque tous les humains savent lire les lettres et les écrites aussi. ''


Je haussais les épaules. J'aurais aimé comprendre ce qui était inscrit, mais il était encore trop tôt et je n'en savais pas encore assez. J'apprenais des choses à Ahkul, mais je réalisais qu'il m'en restait tout autant que lui à découvrir. Nous étions comme deux louveteaux qui exploraient le monde pour la première fois. La seule différence entre lui et moi était que j'avais mis un pied dehors avant.


''Tu veux voir où ils dorment? ''

Sans attendre de réponse, je m'étais dirigée vers un couloir.

'' Tu vas encore devoir passer de côté on dirait bien.''

Effectivement, le couloir n'était pas très large. Les humains étaient vraiment petits et c'était peu dire! J'étais plutôt chanceuse d'être menue, dans un tel endroit la taille d'Ahkul devenait surtout encombrante et désavantageuse.

Ici et là, il y avait d'autres peintures accrochées au mur et plusieurs portent. Sans me venter, j'étais devenue plutôt habille avec les portes et avant que mon cher ami décide de les défoncer, je l'ai avait ouverte une à une, cherchant une chambre. Au troisième essai j'en avais finalement trouvé une. La pièce était d'une taille acceptable, du moins elle pourrait me contenir en plus d'Ahlul. L'odeur en provenance de la pièce était plutôt étrange et j'avais peine à l'expliquer.

Il y avait plusieurs meubles d'on l'utilité m'échappait totalement, de toute manière ce que je voulais lui montrer était tout autre. Au milieu de la pièce trônait un lit.


''Cette chose dans le milieu est un lit, ils dorment sur ça et regarde!''

Je m'étais laissé doucement tomber sur le dos, m'enfonçant très légèrement dans le matelas de plume.


''Impressionnant non? Nous n'avons rien d'aussi mou dans la forêt! Je te le dis, ça fait changement des sols de pierres comme ceux de nos grottes! Ils font ça avec des plumes d'oiseau. ''

Prenant une position assise, j'avais tapé sur le lit pour inviter Ahkul à essayer.

''Tu risques de le briser, mais tu devrais quand même voir ça! ''
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyJeu 12 Déc - 18:14

Sans la quitter du regard, j'écoutais ses paroles, observant chaque mouvement qu'elle posait, étudiant son sourire comme ses gestes. Elle semblait savoir presque tout ce monde, était-ce la raison pour laquelle elle avait été bannit? Tout semblait pointer sur quelque chose que j'avais déjà compris, et les implications étaient d'une nature qui me répulsait. Je ne possèdais pas tout les détails, mais il était clair d'une chose, on ne m'avait pas tout enseigner. Autrefois, j'aurais crût que c'était normal, car il n'était pas nécessaire de tout savoir, mais alors pourquoi infliger pénitence à ceux qui apprennent? Parce qu'ils ne veulent pas que l'on sâche. Je sentis alors que je venais d'ouvrir une porte dans un chemin sombre. Exhalant tout le contenue de mes poumons par les narines, je plongea quelques instants dans mes pensés encore une fois.

Je me tenais debout dans une ruine de pierre foncée, la végétation ayant repris le dessus sur la plupart de la structure, je regardais autour de moi, voyant l'héritage des hurleurs. Toutes les issues étaient condamnés par des pieux ensanglantés, ces derniers positionnés par les chamans, afin de s'assurer que personne ne cherche au-delà de ce qu'il leur soit offert. Après quelques instants de comtemplation, des bruits de pas légers brise le silence. Une louve d'ébène approche lentement sur ses quatres pattes afin de prendre place près de l'un des passages condamnés. Elle me dévisage et semble attendre. Levant les yeux vers le passage, je prends conscience de l'ampleur de ce qu'il représentait, comme si de l'autre côté de cette porte, la possibilitée de commencer une longue exploration afin de changer le monde en entier existait. Mais je fermes les yeux, car ça ne m'intéresse point. Trop long, trop compliqué et çela ne m'attire point.

*Je men fous...*

La voix mielleuse de la jeune Alpha me tira de mes rêveries métaphoriques, cette dernière souhaitait continuer l'exploration et me montrer où les humains dorment. Les humains dorment dans un endroit décider à l'avance? Était-ce seulement pour les jours de pluies? Probablement pas, étant donnée l'étendu des efforts qu'ils déployaient afin de facilitée leurs quotidiens. Après quelques instants, j'oublie mes dernières visions et recommencent à apprécier le petit voyage que je partages avec ma nouvelle compagne. Lorsque je prends conscience de la paix d'esprit que çela m'apporte, je figes un instant. Baissant à nouveau les yeux vers ma main griffue, je pressa mon index et mon majeur contre mon pouce, commençant à frotter légèrement, laissant un peu de terre de et poussière s'effriter. Je prenais conscience des changements qui opéraient en moi, si je n'avais pas envie de continuer sur cette route pleines d'embûches, pourquoi continuer en ce moment même?

Relevant les yeux, j'entendais les sons distant des pas de la jeune louve. Courbant à nouveau l'échine, je me relevas, plaquant à nouveau ma main sur le plafond. Lorsque je vis l'étroit chemin qu'elle empruntait, mes paupières devinrent mi-close, comme si je dévisageais ce nouvel ennemi qui se présentait devant moi. Prenant quelques secondes pour tenter de trouver une façon de passer, je commença mon chemin. Il m'était assez difficile de marcher de côter alors j'avais le dos courber, j'abandonna donc ce projet à mi-chemin et commença à me forcer le passage. On entendit le bois gémir à plusieurs reprises alors que je pressais mes épaules contre chaque mur. Approchant finalement de la faille murâle d'où provenait l'odeur chaude qui me guidait, je pressas dans un effort final de traverser sans faire effondrer la fragile hutte des humains.

J'entendis le bois fendre alors que je pénétrais finalement à l'intérieur de la pièce, quittant l'étroit tunnel que les humains utilisaient pour se déplacer. Déplaçant mon regard d'objet en objet dans la pièce, j'écoutais les paroles qu'elles m'offraient. Arrêtant mon regard sur elle alors qu'elle se laissait glisser sur la peau molle. Lorsque celle-ci commença à s'enfoncer, je crus qu'elle traverserait l'objet en question, alors qu'elle ne fit que lentement remonter alors que l'objet reprenait sa forme initiale, laissant ses cheveux cascader doucement sur l'étrange matériel. Je tourna légèrement la tête en plissant les yeux d'incompréhension, ce phénomène échappait à ma conception.

M'accroupissant, à moitier devant elle, je toucha du revers de mes doigts sur l'étrangeté qu'était la chose sur la quelle elle m'invitait à m'assir. C'était plus doux que ce que j'avais imaginer et de plus, çela semblait absorber la chaleur que nous dégagions. L'odeur ennivrant de la louve sur laquelle j'étais penché, mélanger à sa chaleur qui se répendait lentement à travers le "lit" était des plus attirant. Je comprenais pourquoi elle appréciait cette idée, cet objet était très attirant. Elle avait beau m'y invitée, elle savait aussi bien que moin que le briserait probablement, et elle semblait y être comfortable, alors je n'en fis rien. Retournant ma main afin de caresser le matériel avec ma paume, je releva les yeux vers elles plongeant ces derniers dans le regard dorée qu'y m'était offert.

Son visage fût brusquement remplacée par celui de la louve d'ébène. J'étais une fois de plus au milieu des ruines condamnée et décrépit qu'était notre histoire. J'était accroupis, contemplant le passage interdit. Presque la moitiée des barricades de fortunes qui avait ét plaçés à cette endroit était retirer. Prenant conscience que je les avais retirer moi-même, j'observais tour à tour les pieux sur le sol et la louve. Pourquoi continuais-je à creuser si çela ne m'intéressait pas? Pourquoi ce chemin en particulier, qu'avais-je à y gagner? Au bout d'un moment, la louve se leva et commença à se diriger vers le passage encore à moitier bloqué. Je ne pus m'empêcher de placer ma main épaisse contre son dos afin de l'arrêter. J'avanças d'un pas et commença à retirer le reste des pieux. Je commençais lentement à comprendre ce qu'y m'animait.

Revenant à nouveau au présent, j'humidifias mes gensives avec ma langue, tentant de remettre mes pensés en ordres. Après plus de trente-cinqs ans de passivitée, cette journée était une réelle bénidiction. Dans aucune chasse, dans aucune rage, sous aucune des pleines lunes avais-je ressentis la pleinitude comme en ce moment, et j'avais l'impression que je pourrais en voir beaucoup encore. Toujours accroupis, le regard encore dans celui de l'Alpha d'ébène, une voix rauque et grâve sortit de ma gorge.

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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptySam 14 Déc - 16:46

Le contacte du lit sur ma peau me faisait réaliser quelque chose qui jusqu'à maintenant m'avait complètement échapper. Les humains adoraient le confort. Une gigantesque grotte construite de toutes pièces pour se protéger du froid et de la pluie, des buches taillées pour s'assoir, des lits en plume pour dormir. De ce que je savais, les humains ne vivaient pas très vieux, combien de temps perdaient-ils à simplement fabriquer ses choses? Pouvaient-ils vraiment en profiter? Pour ma part je pourrai très bien me contenter d'un sol de pierre ou même de terre et d'un abri fait de branche jeté rapidement l'une sur l'autre! Comment des êtres vivants dans la douceur pouvaient-ils nous avoir vaincus durant la dernière guerre? Était-ce l'oeuvre des Enfants de la nuit? Là encore, j'en doutais, car si les Enfants de la nuit était plus fort que les humains, pourquoi étaient-ils encore si nombreux? Je doutais fortement que les deux races soient totalement alliées.

Tout ce temps qu'ils passassent à créer et à construire, comme si... Comme si leur vie en dépendait. C'était peut-être ça le secret des humains? Cette maison-grotte n'était pas qu'une habitation. Même moi qui ne savait presque rien du monde, je pouvais m'en rendre compte. Je comprenais pourquoi les shamans avaient peur que les hurleurs s'éveillent. Si nous avions non seulement la moitié du savoir-faire des hommes, nous serions impossible à contrôler. Pour les shamans la connaissance était un ennemi, une lumière dans les ténèbres qu'il fallait éteindre à tout prix. Sortir et voir le monde, réfléchir et construire... Vivant en harmonie avec la nature, nous avons toujours cru que nous étions un peuple libre et affranchi de toute loi superflue. Embrassant notre instinct nous avons pensé que nous pourrions surmonter toutes les difficultés, mais au final... Il était facile de voir, d'un simple regard à l'extérieur que nous n'étions pas libre, bien au contraire.

Je me contenterais d'un sol de pierre et d'un tas de branches, mais pas eux, pas les hommes. J'étais encore jeune, fougueuse et pleine de questions quand j'avais décidé de devenir shaman. À partir de cet instant, ma vie avait pris une tout autre tournure. Les révélations, les mensonges et les demi-vérités... Ma décision de tout révéler, de briser nos chaines... À vingt-trois ans, je n'avais pas encore eu le temps de couler parfaitement dans le moule et une toute petite faille avait suffi à me libérer. Qu'en était-il d'Ahkul maintenant? Je le savais beaucoup âgé que moi. Sa vie avait été différente de la mienne, sa relation avec les shamans aussi. Pour moi, le chemin s'était dessiné de lui-même. Personne ne m'avait forcé la main. Et si... Et si aucun d'entre eux ne voulait apprendre?

Lorsqu'il s'était penché sur moi pour toucher le lit, je ne fus pas capable de m'empêcher de me demander si tout ça en valait vraiment la peine. Son odeur fauve était familière et nostalgique. Elle me rappelait la forêt, notre monde de bois et de feuille à nous. Nous étions des animaux. Que valait la vérité pour nous? Était-ce si important qu'il fallait vraiment briser tout ce que nous avions toujours pensé être vrai? Ahkul n'avait surement pas encore été banni, s'il retournait maintenant dans la forêt maintenant, personne ne saurait qu'il était sorti.

Il fallait être réaliste, la vérité était douloureuse et le chemin était complexe. Je pouvais comprendre pourquoi certains préféraient simplement croire aveuglément les shamans sans jamais se poser la moindre question. Mais n'était-ce pas justement leur choix de fermer les yeux? Certes les shamans profitaient de la situation, mais étaient-ils les seuls à blâmer? Notre culture tout entière était basée sur des mensonges confortables et une ignorance tout innocente du monde. Oui, que valait la vérité pour nous?

Ce chemin que j'avais décidé de suivre ne mettait pas que ma vie en jeu, elle mettait aussi celle de tous les Hurleurs, avide de vérité ou non. Ma vie m'appartenait, mais la leur? La vérité valait-elle la peine au point que l'on sacrifie tout en son nom? Même pour ceux qui ne voulaient pas comprendre? Même pour ceux qui n'avaient jamais demandé à être éveillés? De quel droit pouvais-je, alors briser leur petit monde?

Le regard d'Ahkul avait croisé le mien. De l'avoir vu observer avec attention l'écriture et les tableaux, de l'avoir vu être émerveillé devant un simple lit, m'avait ouvert les yeux. Il était le plus grand, le plus fort. Ahkul était la plus pure représentation de ce qu'un Hurleur devrait être. S'il était celui qui nous représentait le plus et que même lui voulait savoir... Mais était-ce par pure curiosité animale qu'il m'avait suivie dans cette maison? Où voulait-il réellement changer les choses?

Me prenant complètement par surprise, Ahkul avait ouvert la bouche. D'une voix grave et caverneuse, une question avait été posée. Une question qui avait effacé les dernières traces de doute que j'avais à son égard, dissipant du même fait mes craintes au niveau de la légitimité de ma quête. Si lui voulait comprendre, alors ils voudraient tous comprendre. La vérité en valait-elle la peine? Oui. Oui, tout à fait.


''Camelia.'' Avais-je simplement dit, ponctuant ma réponse d'un merveilleux sourire.

Sans que je ne comprenne vraiment pourquoi j'avais passé mes bras autour de sa nuque, m'approchant de lui dans le même mouvement. Je n'avais jamais été aussi heureuse de toute ma vie, car pour la toute première fois...


''Je t'attendais depuis longtemps... Ahkul. ''

J'avais enfin un allié.
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyLun 16 Déc - 16:25

Alors que son sourire commençait lentement à illumer son visage, j'avais l'impression que j'avais finalement trouver quelqu'un de confiance, la première personne, qui depuis le ma naissance, qui me dirait la véritée, la première personne auprès de qui je pouvais me reposer. Repensant à tout ce qu'y s'était produit jusqu'à maintenant, je réalisais qu'aujourd'hui, une nouvelle vie s'annonçait, comme si la simple présence de cette louve dans ma vie allait tout changer. Je prenais conscience d'avoir fait un choix, un choix que j'avais pleinement acceptée. Je me sentais beaucoup mieux, comme si j'avais finalement quelque chose pour laquelle il valait la peine que je me lève chaque matin.

Alors que son visage s'approcha du mien, je plaça mon front contre le sien, fermant les yeux. Son odeur était réconfortante et ennivrante, je respiras profondément, comme si pour la première fois je relaxais, laissant son étreinte me berçer doucement. Ses paroles étaient douces, comme sa voix, ses propos étaient réconfortant, comme son odeur. J'avais l'impression que j'étais dans un tout nouveau monde, un endroit où je n'étais plus seul. Je réalisas quelque chose dont je n'avais pas pris conscience plutôt, Camelia avait probablement été aussi seul que moi, sinon plus, et n'avais probablement pas eux l'occasion de lècher ses plaies.

Jamais je n'avais rencontrer quelqu'un qui avait oser me parler beaucoup plus longtemps que quelques secondes, jamais n'avais-je rencontrer quelqu'un à qui je désirais parler plus de quelques instants non plus. Mais même si personne ne m'avait approcher, personne ne m'avait rejeter pour ce que j'étais non plus, au contraire, je fus la fiertée sombre de mon clan pendant longtemps. Elle par contre, avais été renier pour ce qu'elle était, ce qu'elle désirait. Cette solitude que je voyais comme une bénédiction depuis si longtemps commençait à devenir un souvenir lointain, comme si maintenant ce n'était plus suffisant.

J'ignorais ce qu'y se produirait après aujourd'hui, je n'avais que faire des chamans et leurs fureurs, je n'avais que faire des conséquences. Je savais que je ne voulais qu'une seule chose, aider Camelia pour ses épreuves à venir. J'avais finalement trouver quelqu'un à qui je pouvais faire confiance, et je n'avais pas l'intention de laisser quiconque me l'enlever. Mais c'était plus que ça, quelque chose d'instinctif et peu être même d'ancestrâle en moi me disait que j'avais finalement trouver quelqu'un avec qui je pouvais vivre. Comme le jour de ma première transformation, j'eu l'impression de rennaître, comme si en ce jour un évènement venait tout juste de changer toutes les choses à venir, comme si en ce jour j'avais acquis la force nécessaire afin de faire changer les choses à nouveau.

Je frottas quelques secondes mon nez et ma joue contre la sienne, j'avais l'impression qu'elle avait traverser des épreuves que personnes ne pourraient effacer. Dépliant les jambes, je m'assis près de la louve d'ébène, enfonçant le lit et la faisant glisser contre moi. Je l'entouras d'un bras large et la pressa contre mon torse, laissant sa chaleur et son odeur se mélanger à la mienne. Je restas immobile, laissant le temps s'écouler comme si il n'existait plus, appréciant simplement le moment qui s'était offert à nous. Réalisant que ceci était probablement le premier réconfort qu'elle avait eu depuis son bânissement, j'approchas mon deuxième bras d'elle afin de resserrer mon étreinte, je cachas mon nez dans ses cheveux, éliminant toute odeur autre que la sienne.

Un sentiment d'appartenance, c'était ce que je ressentais de nouveau. Appartenance à un nouvelle idéale, à nouvelle personne et à une nouvelle vie. À quelque chose pour laquelle il valait la peine de se lever et d'agir, pour laquelle il valait la peine d'utiliser ses capacités. C'était un sentiment que je n'avais pas ressentis auparavant, pour aucune personne, ni aucune raison. Je savais instinctivement que c'était ce que je cherchais, c'était la raison pour laquelle j'avais quitter mon clan la veille, c'était la réponse que je cherchais. Mes doutes se dissipaient aux fur et a mesure que les secondes passaient, laissant place à une pleinitude réconfortante.

Laissant mes pensées vagués, je songeais à milles et uns moments de ma vie, certains devenut futiles, d'autres commençant à faire du sens, afin de m'arrêter éventuellement sur un fait incontournable. Visualisant les chamans, un par un, je prenait conscience qu'il devenait des ennemis pour moi, Alphas ou non. Je rebâtissais mes priorités, pierre par pierre, pensée par pensée, et une seule chose resurgissait sans arrêt... C'était la seule chose qui m'importait vraiment, mais elle ne dépendait pas que de moi, alors je n'en fis rien. Je restas immobile, ma respiration régulière et sourde étant la seule chose brisant le silence de la maison vide dans laquelle nous étions.
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyVen 20 Déc - 23:00

J'étais sur le point de me dire que j'avais simplement agi étrangement et que je devrais probablement cesser mon étreinte, quand soudainement la respiration d'Ahkul avait changé. Il me semblait étonnamment plus calme, sous sa peau ses muscles c'étaient aussi détendu de manière presque imperceptible. Je ne croyais pas qu'il était du genre très nerveux, d'ailleurs Ahkul avait semblé calme tout au long de notre petite visite de la maison-grotte, mais ce calme qui semblait l'habiter maintenant était différent. Je le sentais différent. Il n'était pas simplement calme, il était... Paisible. Ce changement soudain dans son attitude, m'avait moi aussi calmer à un niveau similaire. Depuis la première fois depuis bien longtemps, je me sentais réellement bien.

Bien que plutôt étonnée par la réaction de mon compagnon, je devais avouer que j'avais secrètement souhaité qu'il agisse ainsi. J'avais été surprise en premier lieu, car de prime à bord, Ahkul ne semblait pas réellement être du type tendre et pourtant... Pourtant en ce moment il me donnait exactement ce d'on j'avais besoin, il m'offrait une présence rassurante et réconfortante. Il m'offrait une épaule pour m'aider à tout surmonter. C'était vrai, Ahkul ne parlait peut-être pas beaucoup, mais en ce moment, pour moi ses gestes avaient plus de valeurs que n'importe quelle parole. Si pour les Hurleurs les paroles étaient généralement moins importantes que les actes, il me semblait que c'était encore plus vrai lorsque appliqué à Ahkul.

Quand sa joue se frotta à la mienne, j'eus l'impression de partager un moment réellement spécial, différent de tout ce que j'avais été en mesure de vivre jusqu'à maintenant. C'était difficile à expliquer ou même à définir. Était-ce simplement parce qu'il était le premier à m'offrir un support moral qui me semblait réel? Le premier qui semblait réellement vouloir m'accompagner au-delà des mensonges, au-delà de la fabrication? Il était très certainement trop tôt pour se poser ce genre de question.

Bien qu'en vérité, je savais très bien qu'à deux contre dix Alphas, notre avenir était très incertain et que le présent immédiat était peut-être tout ce qui me restait. Je n'avais pas réellement cherché à m'attacher à un homme avant mon bannissement, j'avais toujours cru que je vivrais longtemps, que je n'aurais pas à chercher ou à tenter le destin, que tout finirait pas venir avec le temps. Je m'étais amusée, mais n'avais jamais essayé de trouver un véritable compagnon de vie. Peut-être était-il temps pour moi de m'arrêter de courir? Ma destination était incertaine,  et si le temps était à la contemplation plutôt qu'à l'action?

Que savais-je réellement de lui? J'avais beau me sentir très bien à cet instant, mais... Bien que je l'avais aperçu rapidement à deux reprises dans la forêt, c'était bel et bien la première fois que je lui parlais. Sur Ahkul il n'y avait que des rumeurs, absolument rien de précis. Il était la, monolithique, immuable tel les montagnes et indomptable comme le vent ou la pluie. Si j'avais à passer le reste de ma vie qui s'annonçait probablement bien courte avec quelqu'un, savoir simplement ceci était-il suffisant pour moi?

J'avais été brusquement tirée de mes réflexions lorsqu?attirée vers les bras d'Ahkul, mon corps avait glissé de sa position initiale. Si j'avais été étonnée par sa réaction un peu plus tôt, cette fois-ci, j'étais réellement surprise, et ce, pour deux raisons. La première tenait du fait que je ne m'y étais une fois de plus pas du tout attendue et deuxièmement, du fait que je m'étais simplement laissé faire, sans émettre le moindre petit début d'une possible objection.

J'avais connu les bras d'autres hommes avant ceux d'Ahkul, mais c'était la première fois que j'étais dans ceux de quelqu'un de réellement plus fort que moi. Je me sentais... Protégé? En sécurité? Un nouveau sentiment étrange qui s'éveillait petit à petit en moi. Sans réellement m'en rendre compte, j'avais calé ma respiration sur la sienne et avais laissé ma tête reposer contre son énorme torse. Je réalisais que je n'étais pas simplement bien en sa présence, seulement je manquais de vocabulaire pour exprimer réellement ce que je pensais.

Je réalisais aussi qu'en fin de compte, j'en savais plus sur Ahkul que je l'avais cru au départ. De tous les Hurleurs, j'étais probablement la première qui avait réellement essayé d'avoir une conversation avec lui. De même, il était fort possible que je sois la première femelle à trouver refuge dans ses puissants bras. Ahkul passait facilement pour une créature effrayante, j'avais vu le résultat de son passage dans la forêt. J'imaginais très bien les Minotaures de la forêt le fuir littéralement. Sa force l'avait isolé.

Je lui avais rendu son étreinte en tentant d'entourer son énorme corps de mes bras, mais je n'avais pas été capable d'en faire le tour complet. Je voulais qu'il sache que j'appréciais son geste. Je voulais qu'il sache qu'en ce moment je me sentais bien et que j'aurais aimé ne pas me défaire de son étreinte.


'' J'ai entendu dire que de l'autre côté de la vallée, loin, très loin à l'ouest, des humains avaient tué le temps. Simplement, comme ça. S'il est vraiment possible de capturer un instant d'immortalité, j'aimerais que ce soit celui-ci. ''

Mais cette maison était habitée et le monde continuait de tourner, et les Shamans continuaient d'enchainer les nôtres.

'' Cependant...''


Je soupirais doucement en me laissant envelopper une toute dernière fois dans la chaleur de ses bras. Cet instant ne pouvait durer et j'en étais tout à fait consciente. Simplement, je ne voulais pas le laisser partir. Lentement une idée faisait son chemin dans mon esprit. La conviction qu'il était celui que j'avais attendu toute ma vie.


''Les humains vont revenir... ''


Et malgré mes paroles, je ne fis absolument rien pour mettre fin à cette étreinte.
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyMar 24 Déc - 18:10

Lorsque je sentis ses bras m'étreindre, je ferma les yeux, appréciant l'instant donnée comme si c'était le premier et le dernier, ce qu'y d'ailleurs était une demi-vérité, c'était effectivement la première fois qu'un contact aussi rapproché m'avait été offert. Il ne me fallut pas grand temps avant de laisser mes pensés me portés, mais... Quelque chose s'éveillait lentement en moi, cette rencontre avec la louve d'ébène m'avais fait évoluer plus rapidement que mes 40 dernières années rassemblés, et pourtant ce n'était pas encore terminer. J'ignore si je changeais ou si je me découvrais, peut-être était-ce les deux.

Je prenais conscience que non seulement c'était la première fois que je prenais quelqu'un dans mes bras, mais c'était aussi la première fois que je désirais un tel contact. Jamais auparavant n'avais je rencontrer quelqu'un avec qui je désirais partager ce genre de chose, je désirais être proche de Camelia, et je le savais. Savoir son corps pressée contre le mien, voir son visage paisible, sentir sa chaleur et odeur, j'avais l'impression que chaque chose était présentement à la bonne place. Comme si tout avait été de travers jusqu'à maintenant, j'avais l'impression que toute chose commençait finalement à avoir un sens. Je voulais moi aussi garder ce moment le plus longtemps possible, je me disais que tout le reste pouvait patienter, que le monde entier pourrait bien attendre, mais ce n'était pas possible. Le soleil continuait de se déplacer, la rivière n'arrêterait pas sa route éternelle. Et pourtant, j'avais le sentiment que c'était peu important, que j'avais... De nouvelles priorités à présent...

Lorsque Camelia cita u endroit lointain, je ne pus que partager son désire, quoique pour être franc, l’existence d'un endroit où le temps était ''Mort'' était quelques peu inquiétant à imaginer. Par contre, ses propos éveillèrent en moi  une chaleur nouvelle, il semblerait qu'elle partageait mes sentiments, et cette confirmation m'apporta plus que je n'osais l'imaginer. Ce fus comme si j'avais confirmation que tout était à sa place, que finalement j'avais une raison de bouger, d'agir, de vivre...

J'avais l'impression que je devais découvrir le monde en entier, pour le partager avec elle. J'avais l'impression que j'avais des montagnes à bouger, pour lui ouvrir le chemin, tout ce que je voulais, c'était être avec elle. Je me dis que tout le reste ferait éventuellement son sens si elle était là avec moi. Je voulais la garder, juste pour moi...

Lorsqu'elle m'avertis que les humains allaient revenir, ce fût un autre message que j'entendis, comme si sa phrase elle-même était une métaphore. Bien que je comprenais qu'elle parlait du fait que notre moment ne pourrait durer, ce que je visualisais était complètement différent, comme si lentement je me soutirais moi-même à mes rêveries.

Je me souvenais qu'elle avait été banni des clans et de notre territoire, je me souvenais du chaman des Oakfleshs et de ses propos. Soudainement, je sentis quelque chose d'ancien et de dangereux se réveiller au fond de mon être, comme si la rage elle-même endormit par ma propre léthargie passive des dernières années venaient tout juste de trouver une cible après des millénaires de sommeille. Une de mes mains glissa du haut du dos de la jeune Alpha jusqu'à sa cuisse sans quitter sa peau, mon autre main remplaçant l'emplacement de la première, je la pressa un peu plus fort contre moi fixant l'ouverture de la porte comme si je m'attendais à ce que quelque chose, ou quelqu'un, la traverse.

Soudainement, j'étais près d'un feu de forte taille, toujours dans la même position à l'exception que j'étais debout. Des huttes brouillées par la fumée et le brouillard nous entourent, formant un décor macabre. D'autres Alphas et chamans nous fixent de leurs regards accusateurs, mais aucun n'osent dire un mot. Mon regard luminescents reflètent les flammes qui sont à quelques pas de nous, et je sens Camelia qui à envie d'arracher la figure à chaque personne présente. Puis, comme si le nombre leurs donnent confiance, l'un des Alphas s'approche et commence à parler. Je n'entends pas ce qu'il dit, je ne vois que ses lèvres remuées, j'ignore volontairement ce qu'il dit, je m'en contrefous, autant aujourd'hui qu'auparavant. Mais lorsqu'il fait un pas de trop, un éclat de haine illumine mes yeux si fort que les flammes qu'ils reflétaient semble ternir en comparaison.

Comme si je promettais une mort emplis de douleurs insupportables à chacun d'entre eux, je les fixes un à un, comme si mon regard signifiait un contrat qu'ils acceptaient si ils ne soumettaient pas. Quelques instants plus tard, le feu se propage dans les huttes, on entendant de longs hurlements emplir la scène. Qu'importe ce que nous allions faire, il était clair que rien n'allaient être facile. Il y aurait des décisions difficiles, mais pour la première fois, je ne détourne pas le regard, je regardes droit devant et je suis prêt à accepter tout ce qu'y peut bien arriver, comme si j'avais maintenant une raison d'agir.

La fumée et la longue plainte assourdissante disparaissent simultanément, et je suis de nouveau dans une petite pièce étrange, comme si la terre recommençait à tourner. M'arrachant à mes vision, je comprends qu'il est temps de partir d'ici, et je suis prêt. Je n'avais aucun envie de la relâcher par contre, si j'avais apprécier la petite exploration de la chaumière humaine, présentement j'aurais préférer que nous soyons près des montagnes, loin de la forêt et des humains, ou nous aurions pût profiter de ce moment plus longtemps.

La soutenant toujours par la cuisse, je plaças un genoux au sol, m'approchant du mur. J'avais déjà compris comment les humains bâtissaient leurs structures, pour avoir défoncer la moitié du couloir menant jusqu'à la chambre. Plaçant ma deuxième main contre le mur tout près d'une petite ouverture transparente mais solide, je poussas lentement, comme si je testais la limite de la résistance de leurs matériaux. Le bois craquas, quelques secondes plus tard on entendis les pierres rouges et grises commencer à se séparer. Lorsque le plafond menaça de céder, je fis volte-face, infligeant l'impacte finale avec mon dos et sortant par la même occasion. Lorsque les sons d'éboulis cessèrent et que la poussière retomba, nous étions à l'extérieur, Camelia toujours assis sur mon bras. Ignorant ce qu'il y avait autour de nous, je la regardas et dit :

-Et maintenant?
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyJeu 9 Jan - 22:12

Et l'instant dura quelques minutes supplémentaire. Dire que j'étais heureuse était un euphémisme. C'était bien autre chose qu'une simple expression de joie ou d'un plaisir sauvage, mais éphémère. J'avais beaucoup de difficulté à m'expliquer ce tout nouveau sentiment. Moi qui d'ordinaire était toujours en phases avec mes émotions et mes pulsions, j'étais pour la première fois de ma vie, incapable déterminer ce qui se cachait réellement derrière cet apparent bonheur. Et si c'était cela l'amour? Si c'était bien le cas, il arrivait bien vite et à un bien étrange moment. Avec un destin qui s'annonçait des plus dangereux et compliqué. Un coup de foudre alors? Qui sait? Et si c'était réellement le cas, comment même penser vivre avec quelqu'un en sachant très bien que demain pouvait très bien être la dernière journée où nous nous verrions. Que cela donne de la valeur ou non au sentiment ne changeait pas le fait qu'une telle perspective restait blessante et peu intéressante.

Peut-être devais-je simplement arrêter de penser et laisser les choses suivre leurs cours? Me laisser porter par les événements et donner à une relation la chance de s'établir avec le temps ne me semblait pas une si mauvaise idée. J'étais cependant certaine d'une chose, c'était qu'advienne que pourra, je ne le laisserais pas partir. Quelque chose c'était produit, quelque chose qui m'avait changée, transformé. Étrangement, il me semblait que sans Ahkul le monde perdrait de sa saveur et de son authenticité. Pourtant, nous nous étions rencontrés à peine une heure plus tôt. Je réalisais aussi que ma difficulté à expliquer mon émotion venait surement du fait qu'il me manquait l'expérience et les mots nécessaires.

Je devais m'instruire plus, apprendre à lire et écrire les lettres des humains. Apprendre leur science, et leur magie peut-être? Chaque chose en son temps, mais ça au moins c'était clair. La connaissance était la base de la compréhension C'était justement parce que nous étions ignare que les shamans étaient si puissant. Je réalisais aussi qu'ils n'en savaient pas tellement plus que les autres, seulement cette petite différence était suffisante pour assurer leur domination. La connaissance c'était la puissance.

Mes réflexions avaient beau être intéressantes, je devais quand même avouer que ce qui se passait dans la réalité l'était tout autant, sinon plus. Ahkul ne cessait jamais de me prendre par surprise. Le déplacement de ses mains, lorsqu'il m'avait pris la cuisse, avait provoqué chez moi un certain débousolement. Certes l'endroit n'était pas parfait et le temps n'était peut-être pas idéal pour faire ce genre de choses, mais... Mais quoi où juste?

Je ne semblais pas observer la situation de la bonne manière. Aucun des comportements auxquels j'étais habituée avec les mâles de ma race ne semblait pouvoir être appliqué à Ahkul. Bien qu'il me tenait d'une manière un peu étrange et qu'il m'avait pressée un peu plus sur lui, il était plutôt clair à voir son visage qu'il avait bien autre chose en tête. Étais-je déçue? Après tout, c'était bien moi qui avais dit qu'il fallait partir! Peut-être un peu, mais j'étais surtout heureuse d'avoir finalement rencontré quelqu'un de différent. Il se souciait réellement de moi, simplemement comme ça.

N'empêche, j'aurais bien aimé voir la tête des humains entrant dans leur chambre et surprenant deux Hurleurs dans leur lit en pièce!

Suivant son regard, j'avais compris ce qu'il voulait faire. Je n'étais pas particulièrement pour l'idée de traverser un mur, mais protester n'aurait probablement servi à rien. De toute manière, je me doutais qu'il était plus simple pour Ahkul de faire un trou dans un mur de pierre, que de traversée à nouveau le corridor. Si un jour j'avais à me construire une maison-grotte comme celle des humains, je n'allais certainement pas oublier de la construire à la taille d'Ahkul! À bien le regarder, il était presque aussi large que le pan de mur. Reconstruire un mur entier à chacune de ses visites me semblait une corvée des moins agréable. Pauvre petit humain, ils allaient avoir du travail!

J'avais pu voir une nouvelle preuve de sa force. Sans le moindre effort et tout en me soutenant d'une seule main, Ahkul avait le plus simplement du monde traversé le mur comme s'il n'avait jamais existé. Évidemment, une bonne majorité des Hurleurs auraient sans aucun doute été capables de traverser un mur construit par les humains. Mais combien d'entre eux était capable d'arracher littéralement un pan entier de mur d'une seule poussé du dos, sans le moindre élan?

Il me parla à nouveau et je fus surprise d'être aussi heureuse d'entre sa voix caverneuse. J'étais peut-être bien la première personne à qui il posait deux questions en moins de dix minutes. Et s'il ne parlait pas beaucoup, on ne pouvait en tout cas pas dire qu'il ne savait pas poser LES questions.


''Maintenant? Et bien... Nous avons beaucoup de choses à faire et à apprendre. Tu dois sûrement déjà t'en douter, mais si tu décides vraiment de me suivre sur cette voie, ta vie ne sera plus jamais la même... Tu marcheras sur un sentier difficile et semé d'épreuves, tout ça pour une personne que tu ne connais que depuis un court instant... Entre la vérité, toi et moi ainsi que la libération des Hurleurs, il y a les chamans et dix autres Alphas.''

J'avais pris une courte pause pour bien réfléchir à la situation. De quoi avions-nous le plus besoin?

''Ce que nous venons de voir aujourd'hui n'est qu'une petite partie du monde des humains. Nous ne savons encore rien des enfants de la nuit et... Qui sait ce qui ce cache d'autre dans ce monde? Moi-même qui ai passé plus de temps que toi à l'extérieur de la forêt, je ne sais presque rien encore. Dans l'immédiat je suppose que de trouver un endroit où s'établir serait un début... Nous ne pouvons pas nous balader en ville pour des raisons évidentes et je suis bannie de la forêt... Nous allons avoir besoin d'un territoire de chasse et d'un lieu pour nous reposer, parce que crois moi, notre quête risque de nous briser des os deux fois plutôt qu'une... Ensuite il nous faudra des alliés. Quand nous aurons les deux, nous pourrons commencer à apprendre. Pui nous pourrons enseigné et finalement, quand nous serons prêt... ''

Je lui pointais une direction dans la forêt.


''Je connais quelqu'un qui pourrait nous enseigner beaucoup de choses.''

Le Sans-Lune m'avait promis son aide et bien que je ne lui faisais pas tout à fait confiance, je comptais bien allé l'à lui réclamer.
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyVen 10 Jan - 14:32

Prenant un instant pour regarder la poussière retomber et les roches rouges s'immobiliser, je compris que qu'importe le monde dans lequel on vivait, la force outrepassait toujours plusieurs choses, c'était vrai chez les hurleurs et chez les humains aussi. Lorsque le bruit cessa, la douce mais sauvage voix de Camelia enchaîna sa réponse. Ce fût à ce moment que je réalisas quelque chose... Elle l'avait brisée... La louve d'ébène avait briser le silence monolithique qui m'avait suivit depuis toujours. Si elle hésitait auparavant à me parler, maintenant elle prenait soins de combler chaque vide présent. J'écoutais attentivement chaque mots qu'elle prononçait, suivant son regard et ses gestes, comme si j'étais un sourd qui entendait pour la première fois. Elle ne semblait pas s'en être rendut compte, elle continuait de parler comme si c'était naturelle, comme si me répondre était normal.

Tout comme moi, elle semblait être consciente de l'immensitée de son entreprise. Elle semblait... Inquiète... Elle craignait que je ne désires pas la suivre sur la voie qu'elle empruntait. Je devais être honnête avec moi-même, si j'avais mes doutes sur le fait que je désirais entreprendre une tâche aussi gigantesque, je n'avais pourtant aucune hésitation à vouloir aider la louve d'ébène. Je n'étais pas fou, il y a une chose que je détestais par-dessus tout, c'était que l'on me cache des choses. Dans le regard de presque chaque personne que j'avais vue dans ma vie, il y avait toujours une peur féral, mais je pouvais faire la différence... La différence entre ceux qui avait peur de moi, et ceux qui était terrorisé à l'idée que je découvre ce qu'ils cachent... Ce que je voulais, c'était des personnes digne de confiance... Et pour ça, je devais savoir la véritée. Je devais apprendre, je devais découvrir et voyagée.

Les autres Alphas et chamans n'étaient pour moi qu'une sorte d'obstacle, un mur... Je savais comment m'y prendre avec les murs... Le véritable problème était l'ignorance des hurleurs et leurs croyances...

Et pourtant, ce n'était pas la première chose que j'avais en tête de faire présentement... Camelia pris une pause afin de songer à ses prochaines paroles, elle ne semblait pas gêner d'être toujours dans mes bras, les pieds loins du sol. C'était difficile d'expliquer ce que je ressentais, la savoir volontairement pressée contre moi, éveilla en moi quelque chose d'indescriptible. Je cherchais une façon de décrire ce que je ressentais, j'en étais incapable. Je savais simplement que ça tournait autour de la louve d'ébène. Réalisant ceci, je commença à chercher une façon de décrire Camelia, comme si çela allait me donner la réponse. Mais avant que j'eus l'aisance de laisser mes penser s'envoler, elle attira une fois de plus mon attention.

Alors que les mots coulaient de sa bouche, je pouvais déceler ses idées, elles me les expliquaient et les paroles qu'elles utilisaient révèlaient des sentiments qui m'auraient fais sourire si çela avait été naturel. Elle semblait avoir un plan, elle n'allait pas à l'aveuglette, elle était intelligente et déterminée. Les mots que je cherchais un peu plus tôt firent surface d'eux mêmes, j'avais compris comment je l'a voyait. La louve d'ébène était consciente des dangers qui nous guettaient, et elle panifiait en conséquences, était-ce quelque chose qu'elle avait préparée à l'avance? Ou décidait-elle simplement au fur et à mesure? Dans les deux cas, ses objectifs étaient clairs, ses pensés étaient rigides et son coeur à la bonne place. Elle souhaitait sortir les hurleurs du trou qu'ils avaient eux-mêmes creuser.

Suivant son bras du regard jusqu'à son doigt pointant dans une direction, je songeas à la personne en question. Le Sans-Lune... J'avais déjà entendut ce nom, mais j'étais incapable de le replaçer, j'ignorais si je l'avais déjà rencontrer, ni même si je m'en souviendrais. Mais si Camelia disait qu'il pourrait nous en apprendre beaucoup, alors c'est qu'il le peut. C'était peut-être le premier, mais certainement pas le dernier auxquels nous auront affaires étant donnée la magnitude de la tâche que nous avions décider d'entreprendre. Mais çela ne me découragea pas.

Détournant le regard vers une autre partie de la forêt, je commenças lentement à marcher vers cette dernière. Je commençais à songer à quelques idées de mon propre cru. Je souhaitais l'aider dans son entreprise, et j'avais plusieurs choix, mais je savais exactement par où commencer. Elle avait raison, cette histoire allait probablement nous fatigués plus d'une foix, il fallait donc préparer en conséquences. Personellement, je ne chassais que très rarement, en général lorsque j'allais quérir ma pitance, je cherchais simplement quelque chose d'assez bête pour s'en prendre à moi, mais ces expériences m'ont mener à découvrir certaines choses... Les terriers des Yetis, les arbres creux des vautours à trois têtes, les nids végétales des centaures... Je savais comment nous trouver un endroit.

Arrivant à l'orée du bois à nouveau, je lêchais la surface de mes dents, la jeune Alpha toujours presser contre moi. Je relâchas quelques peu mon étreinte, elle n'avait peut-être pas envie que la portes autant après tout. Continuant de regarder l'intérieur de la forêt, comme si je pouvais voir à travers son immensitée, je lâchas :

-N'ait crainte, Minn Ofsi. Nous trouverons un endroit qui sera nôtre.

Les mots que j'avais choisit étaient sortit d'eux-mêmes, l'ancien language des Hurleurs. Ces mots étaient une chose à laquelle je pensait lorsque je voyais Camelia, je trouvais qu'ils lui allaient bien. Ils signifient : Ma fierté.
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyMer 15 Jan - 21:01

Sans que cela soit vraiment étrange, il n'en restait pas moins que la situation n'était absolument pas commune, voire même carrément surréaliste. J'étais là, dans les bras d'un titan, les pieds à une bonne distance du sol, à parler de conquête de territoire et de renversement culturel. Comme si nous avions le droit de décider du destin d'un peuple, dans les ruines d'une maison-grotte humaine, sans même consulter l'avis de ce peuple en question. Était-ce de l'arrogance de croire que nous avions le devoir primordial de tout briser? Ou même encore le droit et la capacité de le faire? Tout comme les mensonges des shamans étaient des excuses, la vérité pouvait tout autant le devenir pour justifier des choix et des actes moralement répressibles. Je réalisais seulement que la ligne entre les deux était plutôt mince et que même si j'étais persuadée du bon fondement de notre quête, tomber du mauvais côté de la ligne était tout à fait possible. Quels shamans croyaient que sa vision était injuste et mauvaise? J'étais prête à parier qu'aucun d'entre eux ne pensait ça et c'était plutôt évident. Faire éclater l'illusion du mensonge était une chose, unir les clans une autre et... Ne pas répéter les erreurs du passé au nom de la vérité cette fois était aussi autre chose.

Déjà je parlais de révolution, déjà je prenais des décisions pour mon peuple sans son consentement. En quoi étais-je différente des shamans? Qui étais-je pour prétendre que je serais capable de faire mieux qu'eux? Une fois la vérité restaurée et les clans unis, comment faire pour empêcher l'histoire de se répéter? Et si je n'étais même pas certaine de faire mieux que les shamans et que par exemple je décidais de partir avec Ahkul après les conflits, qu'allaient faire les Alphas restants? Allaient-ils se battre pour la suprématie? Pour eux aussi, imposez leur vision des choses? Fragmentant une fois de plus le peuple en clan qui se haïssait? Peut-être aurais-je dû me poser ses questions avant d'entreprendre ma quête?

Ma volonté allait être mise à l'épreuve plus d'une fois. Prouver que j'étais bonne pour détruire une culture, n'allait certainement pas prouver que j'étais capable d'en forger une nouvelle et de la faire mieux que l'ancienne! Si nous réussissions vraiment, le prochain chef allait devoir être assez fort pour porter le poids des conséquences de ce changement. La mort de tous les Hurleurs fauchés par cette idée de vérité. Le nouveau chef allait devoir être aussi assez fort pour maintenir le tout en place sans retomber dans le même système que celui qui venait d'être détruit. On ne se libérait pas de quatre cents ans de ténèbres et de chaînes aussi facilement que ça. Et même les gens les mieux intentionné n'était jamais à l'abri. À vouloir trop protéger les gens d'eux-mêmes, on oubliait trop souvent de les protégés de nous. Les shamans en étaient la preuve vivante. Je ne doutais pas qu'une seule seconde que ce culte nous avait jadis protégés de la destruction après la dernière grande bataille. Puis, petit à petit les abus avaient commencé...

Et même si mes pensées étaient plutôt inquiétantes, je devais avouer me sentir plus soulagée que troublée. Je n'étais pas seule. Ce genre de question je n'avais pas à les garder pour moi, je pouvais les partager avec une personne de confiance. Si je n'étais pas en mesure de trouver les réponses par moi-même, j'avais au moins la conviction qu'ensemble nous serions en mesure de le faire. Ce n'était plus seulement ma quête, c'était la nôtre. J'avais l'intime certitude que si quelqu'un allait rester avec moi jusqu'à la fin, cette personne serait Ahkul.

D'ailleurs, il ne perdait pas de temps pour se mettre en marche vers cette forêt périlleuse qui nous avait vus naitre. La direction qu'il prenait suggérait qu'Ahkul avait une destination bien précise. Connaissait-il un territoire que nous pouvions occuper? C'était tout à fait probable. Une créature dans le genre d'Ahkul pouvait clairement se promener sans crainte dans les endroits jugés trop dangereux par les autres Hurleurs. Au cours de sa vie, il avait dû voir des lieux qu'aucun des nôtres de pouvait se vanter d'avoir visité sans perdre un membre ou même deux. Certainement, il devait exister un lieu de paix relative hors des territoires hurleurs. Un endroit protégé des indiscrets par les rumeurs et la peur. Un endroit parfait pour se cacher directement sous le nez de nos ennemis. Si aucun endroit n'était dénué de danger dans la forêt d'Eriat, le fait de trouver un lieu dans lequel nous n'avions pas à nous inquiéter de voir débarquer des hordes de Hurleurs, en plus des autres créatures tout aussi dangereuses qui peuplaient la forêt, était en soit une franche nécessité plus qu'un luxe!

Bien que je commençais aussi à me dire qu'il faudrait bientôt que je retourne au sol pour au moins faciliter notre voyage en forêt, les paroles que venait de prononcer Ahkul m'avaient tout simplement enlevé toute envie de me défaire de ses bras. Jamais de toute ma vie m'avait-on dit pareille chose. Jamais personne n'avait manifesté la moindre fierté à mon égard. On m'avait toujours sous-estimée. Les shamans avaient prédit grâce aux cycles lunaires que j'atteindrais l'âge de la transformation durant une pleine lune double. Déjà on me considérait comme morte née, un fardeau plutôt qu'une fierté. Des années plus tard, la nuit de ma transformation, aucun des rituels n'avait été fait, la faible louve n'allait pas survivre de toute façon. Abandonnée dans la forêt avant le lever de la lune, j'étais revenue le lendemain matin changée, sous le regard ébahi des autres. Pourtant, pas un n'avait été fier de moi. Un Alpha de trop dans un clan qui avait déjà le sien. Un pelage d'un noir d'ébène plutôt qu'argenté et une simple femelle en plus! Sans avoir mon mot à dire, j'avais été forcée de changer de clan. Et n'étant pas l'une des leurs, je ne fus pas non plus la fierté de cet autre clan, honteux d'être trop faible pour engendrer eux-mêmes un Alpha.

Mais lui... Ce mâle, ce titan qui effrayait même certains des Alphas d'un simple regard, il était fier de moi. Je ne trouvais simplement rien à dire à ça. Je retenais mon souffle, mes mots et même mes pensées. Quelqu'un l'avait dit et ce quelqu'un le croyait vraiment. Toute ma vie je m'étais battue plus fort que les autres pour prouver ma valeur. J'étais toujours restée forte, peu importe la situation, je n'avais jamais plié. Même cette nuit où l'on m'avait annoncé ma mort imminente. Pas même quand j'avais été bannie et jeté en disgrâce pour ma divergence d'opinions, non jamais. Mais cette fois, quelque chose en moi avait envie de briser. Mes yeux étaient devenus étrangement humides.

Il ne parlait pas beaucoup, mais savait toujours quoi dire et quand le dire. C'était maintenant clair pour moi. Ahkul était spécial, il était celui que j'avais toujours attendu et cherché sans même m'en rendre compte.

Une impulsion. Profitant de ma position élevée, j'avais entouré sa nuque de mes bras avant de déposer un rapide baiser sur sa joue, puis sur ses lèvres. Puis sans lui donner le temps de réagir ou de voir mon visage, j'avais sauté au sol et était entré sous le couvert des arbres.


-Une chose est certaine, nous allons devoir nous enfoncer profondément dans la forêt. Même si nous n'étions que nous deux, la lisière serait dangereuse. Ils vont sûrement envoyer des Hurleurs à tes trousses pour savoir où tu es. Maintenant, avec un groupe des nôtres qui se promènent partout en quête de découverte aussi près des humains... Bien que je n'ai pas peur des Hurleurs ou des humains, je n'ai vraiment pas envie de devoir me battre contre eux en plus des monstres de la forêt.

J'avais parlé rapidement pour combler le silence qui pour la première fois était de mon fait. J'étais vraiment reconnaissante de l'avoir rencontré et encore plus heureuse que je ne l'eusse jamais été. Simplement, il était encore trop tôt pour que je puisse vraiment l'expliquer en mot.


''Bon! Ne trainons plus. Tu sembles avoir une destination en tête déjà, je te laisse donc ouvrir la course!''
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Black Fang
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyVen 17 Jan - 0:04

Sentant toujours la chaleur de la louve qui reposait sur mon torse, je laissais mes pas me guidés alors que je tentais de choisir l'endroit le plus appropriée afin de ne pas se faire retrouver. Ma plus grande source d'ennuie était la guerre perpétuelle de la nature, causant chaque animal impitoyable de cette forêt à tenter d'acquérir les territoires sans marques ou de leurs défunts rivaux. Les rares territoires où le reigne animal ne devenait pas roi, la végétation elle-même s'appropriait de façon permanente. Je savais lesquels étaient plus territorials et l'où il serait plus long de nous retrouver, mais rien qui ne durerait beaucoup plus d'un mois, et cela ne m'intéressait pas... Ils nous fallaient un territoire hors de la chasse des hurleurs, un endroit qui ne soit pas occuper et qui serait me serait pas déranger, ça relevait d'une tâche presque impossible. Évidemment il y avait des endroits peu utilisés, que ce soit par le manque de vie ou d'endroit l'où vivre, mais je souhaitais trouver quelque chose de plus...

Lorsque la douceur des lèvres de Camelia se posa furtivement sur moi, mon pas ralentis graduellement jusqu'à s'arrêter. Abaissant me regard vers les cheveux cascadant de la jeune Alpha qui me tournait le dos, j'eu l'impression que le temps avait figer un instant. Le silence qui s'était installer était comparable à celui qui se produit après un son ayant un impact puissant, comme si ça avait été presque un choc. Rapidement elle avait disparut derrière la végétation, comme si elle se devait de se cacher. Par contre,  la raison de son comportement ne m'échappa point. Je commenças lentement à m'approcher de la provenance de sa voix, et vint me placer près d'elle. J'écoutais comme toujours chacune de ses paroles, mais ce qu'elle disait je le savais déjà. Elle parlait pour une autre raison, c'était aussi clair pour moi que ce l'était pour elle.

Arrivant près d'elle quelques instants avant qu'elle termine sa dernière phrase, je déposa ma paume sur son épaule. Je croyais savoir quelques peu pourquoi elle agissait ainsi, et son comportement me démontrait que nos pensés l'un pour l'autre étaient mutuelles. Il n'y aura pas beaucoup de certitude dans le chemin nous venions tout juste d'emprunter ensemble, mais j'avais le sentiment que si il y a une chose qu'elle dont elle pouvait être certaine... Lentement je la fis se retourner, je ne pouvais voir que sa la soie d'ébène dont était constitué ses cheveux, car elle ne semblait pas vouloir croisée mon regard. Plaçant les doigts sous son menton, je relevas lentement sa tête... Si il y avait une chose dont elle pouvait être certaine, c'était que je lui faisais pleinement confiance et qu'elle n'avait pas besoin de se cacher. Plongeant mon regard dans le sien, je pouvais voir les yeux dorés de la louve qui brillait d'une couleur vive. La faible moiteur que ses larmes lui procurait était d'une splendeure fantaisiste, donnant l'impression que ses yeux étincellait d'une couleur propre aux cieux d'une nuit étoilée, et le contraste avec le noir profond de son visage ne faisait que mettre en valeurs les couleurs de son regard. La vision que son visage apportait... C'était magnifique.

Aussi belle était-elle, je ressentis quelque chose qui devais fortement ressembler à ce qu'elle avait ressentis lorsqu'elle s'était cacher un peu plus tôt. Pour autant que je ne voulais pas la quitter du regard, je savais que nous devions partir en quête d'un endroit ou nous pourrions finalement nous reposés, aussi fort étions-nous, il était préférable d'avoir un endroit ou ne serions pas réveiller la nuit. J'eus une idée. Voir son regard me rappelas un endroit que j'avais eu le loisir de découvrir il y a quelques années. L'endroit m'avait marquer pour plusieurs raison, et j'avais l'impression d'avoir trouver l'endroit parfait. La seule façon d'entre être certain était d'y aller.

Lâchant à regret le visage de la louve d'ébène, je me retournas pour voir la dense forêt, mais comme si cette dernière ne bloquait aucunement ma vue, je choisis une direction. La première raison pour laquelle l'endroit m'avait marquer était en lien avec ma certitude à le retrouver. Pour autant était-il facile à trouver à ceux qui le conaisse, la subtilitée de la chose ne permettait pas à quiconque de le savoir. Je ne doutais pas par contre que les sens de Camelia ne la tromperait pas de repérer l'indice clé une fois sur place.

Après un court instant, un craquement sourd se fit entendre, suivit d'une cacophonie peu agréable à entendre pour les gens qui n'était pas habituée. Alors que mes os se détachait et se déplaçait, je tombas à quatres pattes. Une fourrure épaisse et d'un gris sale recouvra mon corp cuireux alors que mon cou s'épaississait. Des crocs de cauchemars et des griffes massives firent surface alors qu'une longue queue s'extirpait du bas de mon dos. Des oreilles pointus et foncés firent surfaces alors que la fourrure prenait de l'expansion sur mon corps au complet. Mon corps s'élargissait alors que je perdais usages de ma stature bipédale. Rare était les fois que je me transformais, que ce soit de nuit ou de jour. Généralement durant les pleines lunes je préférais disparaître, cela venait d'expérience vécu. Étant de jour, je ne pouvais accèder à la forme d'hybride, mais ma forme de loup était loin de bien porter son nom. Je ressemblais beaucoup plus au cauchemar qu'était l'ancêtre des loups qu'autres choses.

Ma respiration était rendut lourde et forte, alors que je planifiais déjà mes prochaines mouvements afin de me rendre à destination. Mes déplacements dans la forêt était... Calculée, non pas par les territoires animals, mais par ceux végétales... Retournant la tête vers Camelia, un sourd grondement sourd et très bref s'échappa de ma gorge. Je fis un demi-tour rapide et marcha lourdement vers elle, rendut près d'elle je plaqua le côté de mon visage contre le sien et glissa ce dernier le long mon corps jusqu'à ce qu'il atteigne le milieu de mon dos, moment où d'un je glissa la bas de mon corps contre le sien afin de la faire basculer sur mon dos. Une fois cette dernière à cheval sur mon dos, je partis d'un pas lourd mais étouffée par la végétation. J'avais quelques raisons de la prendre sur mon dos. L'une d'entre elle était que je savais que les hurleurs n'était pas les seuls prédateurs de la forêt, et que si la jeune Alpha n'avait certainement pas besoin de mon aide pour survivre, je ne prévoyais pas traverser des endroits dénués d'hostilitées que je préférais lui éviter. Pour être honnête, j'avais également encore envie de sentir le contacte de sa chair contre la mienne, et c'était raison plus que suffisante.

Tout d'abord vint les premières minutes de courses, dût à ma taille massive, je fis forcer de lourdement courir en zigzaguant entre les arbres trop massifs, au bout de quelques temps j'arriva enfin à la piste que j'utilisais généralement dans la forêt. Ce n'était pas vraiment une piste ou un sentier, c'était plutôt les territoires reliers des prédateurs qu'y déplaçait la végétation ou qui se nourissait de cette dernière, un chemin qui n'était utiliser par absoluement personne d'autre que je connaisses, non pas parce qu'il était inconnue, mais parce que ce n'était pas un chemin à proprement dit, c'était plutôt la série de territoire à éviter lorsque l'on voulait chasser. Lorsque je mis les pattes dans le territoire des ogres des bois, créatures usant du feu et des arbres comme armes, soudainement mon pas accéléra. Je savais maintenant qu'il n'y aurait plus de végétation trop forte sur mon chemin. Mes pas lourds commencèrent à se succèder rapidement alors que tout mon poids se projetait vers l'avant, plus j'accélèrais, plus je donnais de forces à mes mouvements, plus mon poids me portaits. Le son retentissant de ma course ressemblait à ceux d'un éléphant se déplacant à la vitesse d'un cheval. Des ogres pouvaient être aperçut de par et d'autre alors que le paysage défilait autour de nous. Au bout d'une heure nous avions quittés leurs territoire et pénétrions maintenant celui des wendigos des marais. Défilant toujours à la même vitesse, bondissant puissament par-dessus les trous trop profonds, éclaboussant tout ce qui nous entourait je continuais mon marathon toujours à la même vitesse.

Les territoires se succédairent avec les heures, les salamandres de terres, les harpis des collines, les tigres de nuit, les gorilles de sangs, les vautours géants et bien d'autres encore. Sale et haletant, je courais à travers le dernier territoire allant toujours à une vitesse effarante. Les vautours géants avait toujours était plus rapide à la poursuite que les autres prédateurs, leurs territoire était vaste et plutôt vide pour une forêt, leurs permettant de rapidement cibler les intrus et les éviscerer avec leurs serres. L'un d'eux piqua sur nous afin de tenter de punir les envahisseurs, alors que ce dernier rasa mes poils et commença son mouvement d'aile afin de reprendre de l'altitude, je poussas un grondement sourd alors que ma gueule béante se referma aussitôt sur son cou, le hâpant au passage. Traînant son corps alors que ce dernier se débattait pour sa vie, je passas près d'un arbre que normalement je prends le temps d'éviter. La raison pour laquelle j'évitais les zones de grosses végétations était principalement parce que je n'étais pas capable d'y courir, du moins pas si rapidement, mais présentement cet obstacle allait combler un besoin. D'un rapide mouvement du cou je fracassa la carcasse de la volaille géante contre l'arbre dans un bruit mât et sourd sans interrompre ma course.

Quittant finalement le dernier territoire hostile, je ralentis alors que nous nous approchions de l'endroit de mes souvenirs. Pour l'instant rien n'avait changer, et je savais que j'y étais à cause de l'indice clé. Les marques territoriales étaient vieilles. Présentes, mais vieilles, et aucune marque fraîche n'avait été faite. C'était exactement comme dans mes souvenirs. Traînant toujours la carcasse au-dessus du niveau du sol, l'odeur du sang encore chaud avait remplacer tout autre chose pouvant parvenir à mes narines. Après quelques minutes de course lente, nous arrivâmes devant un grand lac crystallin où la vie était abondante. Il y avait ça et là des traces de petites existances animals ayant passés, mais rien de gros, ni rien d'assez consistant pour attirer les prédateurs affamés. Je savais pourquoi cette endroit était ainsi déserté, c'était parce que ce territoire appartenait auparavant à le plus dangereux prédateur que j'aie vue.

Marchant lentement près du lac qui faisait une trop grande surface pour que je puisses le contourner au complet sans prendre au moins une journée de plus, je gardais les yeux aux sols, la respiration toujours forte et haletante. Après quelques minutes de marche je trouva finalement ce que je cherchais. Grattant le sol avec mes pattes, je retira la mousse et la végétation afin de découvrir un trou de la taille d'une tête qui était à même le roc qui entourait presque la totalitée du lac sous la surface végétal et sableuse. Laissant tomber ma proie près du trou je reniflas la petite ouverture qui était trop étroite pour que quoi que ce soit plus gros qu'une taupe puisse y passer. L'absence d'odeur fût suffisante pour me satisfaire. Après quelques instants, la louve d'ébène quitta mon dos, consciente que j'étais probablement à la fin de ma course.

Le son lugubre se fit de nouveau entendre, la terre sanguinolante s'effritait de mes griffes et la fourrure redonnait place à la peau grise et foncée de ma forme bipède. Si ce n'était de ma peau cuireuse et de ma machoire tâchetée de sang, j'aurais presque eu l'air doux comparée à la bête que j'étais il y a quelques secondes. Mais je n'avais toujours qu'une seule cible en tête, une idée fixe. Tant que j'en avais déjà oublier ma pitance que je laissas derrière moi alors que je sautas à l'eau. Le roc descandant à pic, il n'y avait pas de section peu profonde de ce côtée du lac. Je nageas machinalement pendant quelques dizaines de mètres, je ne voulais pas m'arrêtée tant que je n'étais pas sure d'avoir trouver l'endroit de mes souvenirs, un endroit où la jeune Alpha et moi pourrions nous reposer en toute tranquillitée.

Voyant le trou béant à même le roc, je m'y enfonça tête première, pénétrant dans la grotte sous-marine. Lorsque je m'extirpas des eaux froides et rafraîchissantes sans même en avoir profité, je vis une scène qui dissipa mes doutes. Elle était exactement comme je l'avais laissée la seule et unique fois que j'étais venue ici. Cette grotte appartenait au Roi du lac. Un prédateur que je n'avais vue qu'une seule fois dans ma vie. Je n'aurais probablement jamais put le vaincre n'avait-il pas été déjà blessée par je ne sais quelles groupes de prédateurs. Mais ses ossements étaient là, certains gigantesques, d'autres fins et petits. Le crâne reptilien courônnait le lot par sa simple présence au sein des ossements. Soulevant mon poids de mes mains, je m'introduis dans la tanière de la bête déchu, les parois de la grotte était invraisemblablement lisse et donnait l'impression d'être fait d'eau figée dans la roche même. Je n'aurais pas crut ce genre d'endroit possible si je n'aurais pas vue le monstre à l'oeuvre moi même. Il y a de cela quelques années, par une nuit où les deux lunes fixèrent notre monde dans toute leurs splendeurs, j'avais rencontrer le Roi du Lac alors qu'il était grièvement blesser. Ce monstre cracheur de feu n'avait pas put dissimuler l'odeur du sang qui s'échappait du trou par lequelle il laissait sortir la fumée de ses naseaux, et si beaucoup d'autre prédateur n'aurait pas eu la présence d'esprit de comprendre que son antre était sous l'eau, il n'en était pas de même pour un hurleur. Il avait probablement créer sa tanière en fondant la roche même d'une grotte déjà existante.

Simplement de repenser à cette histoire épuisait les forces qui me restait, et je m'effondras contre la parois de la vaste alcove, fixant quelques secondes du regard les restes de la bête que j'eu autrefois dévorée comme pitance d'une chasse trop dangereuse. Le silence de la grotte se brisa lorsque l'eau calme se fendit à l'arrivée d'une deuxième personne dans la grotte.
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Camelia
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyLun 1 Sep - 3:22

Je pouvais entendre le bruit lourd des pas d'Ahkul. C'était étrange de connaître aussi bien quelqu'un après un si cour instant. J'avais beau être la meilleure traqueuse parmi les hurleurs et donc aussi très observatrice, reconnaître une personne nouvellement rencontrée au son de ses pas était plutôt extraordinaire. Oui bon, même sans avoir à écouter, j'aurais deviné que c'était Ahkul qui venait, car je le savais à proximité, mais dans ce cas-ci c'était tout de même différent... Il y avait une étrange et étonnante familiarité qui venait du son de ses pas, comme si j'attendais sa visite chaque jour, attendant d'entendre le son de ses pas. Il me donnait l'impression d'être chez moi. C'était probablement ridicule et absurde, mais pour moi c'était important, cela signifiait quelque chose. J'avais été proche à ce point de deux personnes par le passé. Mais forcée de changer de clan, je les avais perdus de vue jusqu'à ce que j'apprenne la mort de l'un et le départ de l'autre. Au final j'étais devenue étrangère à tout le monde et à tout.

Puisque je savais très bien à qui j'avais à faire, je l'avais laissé mettre la main sur mon épaule, heureuse de ce nouveau contact. J'étais encore ébranlée par les mots que m'avait dit le géant un peu plus tôt. J'avais à la fois envie de le fuir et de me retourner pour le serrer encore contre moi. Sans me laisser le loisir de choisir, il me força à la deuxième option en me retournant. Face à lui, je gardais la tête un peu plus basse qu'à l'habitude, non pas en signe de soumission, mais bien parce que j'avais les entrailles nouées de manière inexplicable. Comme si le poids de son regard était porteur d'un jugement particulier. Je me disais que s'il voyait mes yeux à ce moment, qu'il verrait ma faiblesse et qu'il aurait peut-être honte de moi. J'étais une hurleure, pire encore! J'étais une Alpha! Aucune faiblesse n'était jamais tolérée ou acceptée. Il fallait toujours se montrer fort dans toute circonstance.

Il voulut me relever la tête... Vingt-trois années d'enseignement à la dure et un bagage de plusieurs siècles de culture et de moeurs me criaient de ne pas me laisser faire. Toute une vie passée à construire mon image de louve forte qui ne pliait jamais et qui était aussi forte, sinon même plus que les autres Alphas. Chaque jour j'avais prouvé encore et encore à coup de griffes et de crocs que je méritais ma place comme les autres dans le cercle des chefs. Montrer à quiconque que j'avais des faiblesses était tout à fait impensable et impardonnable. Si je n'étais pas plus grande que nature, alors ils en profitaient pour m'abaisser. C'était à ça d'ont j’avais toujours dû faire face. Mais... Ahkul n'était pas comme les autres et après une petite seconde d'hésitation je l'avais laissé faire.

Son regard avait dissipé tous mes doutes sans exception. L'expression de son visage fermé n'exprimait peut-être pas grand-chose, mais ce que je voyais dans ses yeux était suffisant. Il n'y avait pas de trace de honte, de pitié ou même de dégoût. Il y avait seulement une compréhension tacite et une acceptation profonde. Ahkul me comprenait. Ce regard inquisiteur, perçant et troublant avait dû mettre tellement de hurleurs mal à l'aise et pourtant c'était ce même regard qui me rassurait le plus. Je réalisais de plus en plus que c'était simplement sa manière à lui de parler.. Il était loin d'être une montagne silencieuse pour quiconque savait lire ses yeux. Ahkul était de ses gens qui n'avaient jamais besoin de parler pour bien se faire comprendre. Et même s'il avait été le premier à rompre notre communication silencieuse, la lueur de regret qui était passé rapidement dans ses yeux ne m'avait pas échappé, surtout qu'elle était partagée.

Après un instant d'observation, Ahkul s’était jeté sur le sol pendant que l'affreux son d'os qui se brisent emplissait l'air. S'il se transformait, cela voulait sûrement dire que notre destination était soit très éloignée, soit que le parcours allait être particulièrement périlleux, ou encore mieux, les deux à la fois!

Je devais avouer que sa transformation était plutôt impressionnante! Une gigantesque bête sortie tout droit d'un cauchemar. Exactement ce à quoi tout hurleur digne de ce nom devait ressembler suite à une transformation! Ahkul faisait honneur aux anciens loups qui nous avaient jadis prêté leur force. La mienne n'était peut-être pas aussi impressionnante, mais j'en étais tout de même franchement fière! J'étais d'ailleurs sur le point de passer moi-même à l'acte, quand Ahkul m'en empêcha en plaquant son visage lupin contre le mien. Je n'eus pas à me poser beaucoup de questions que déjà il m'avait fait glisser sur son dos. Aurais-je dû me sentir honteuse qu'il préfère me porter sur lui plutôt que de me laisser courir à ses côtés comme une égale? Dans toutes autres circonstances, avec toutes autres personnes, j'aurais certainement considéré cette attitude comme une insulte à ma force. Après tout, je n'étais pas une petite fleur fragile et délicate qu'on devait protéger et prendre par la main. J'étais forte et comme tout hurleur, j'étais fière, peut-être même trop fière. Pourtant, depuis que j'avais lu son regard et entendu ses mots, je savais que ses raisons ne portaient pas pareille prétention. Il ne le faisait que parceque'il en avait envie et probablement aussi pour être avec moi. Je prenais moi-même conscience que je n'avais pas besoin de lui prouver quoi que ce soit. Déjà il me connaissait mieux que quiconque. Mes forces et mes faiblesses, il les savait et les acceptait, c'était aussi simple que ça. Je n'avais pas à cacher ma nature. Je pouvais simplement être moi, vraie et authentique.

C'est alors que la course avait commencé. Jamais je n'avais chevauché un hurleur de cette manière et je devais avouer que c'était particulièrement plaisant! Le paysage défilait à toute vitesse autour de nous, malgré sa taille et son poids impressionnants, Ahkul était un coureur habile et rapide. Décidément, il m'impressionnait de plus en plus. Profitant du moment présent, je m'étais couchée contre son encolure et avait poussé mon visage contre sa nuque, savourant la chaleur de son pelage gris. Je me sentais bien. Nous étions libres! Libre de toute contrainte et de toute responsabilité, sinon celle de rester en vie. C'était à ça qu'aurait dû ressembler la vraie vie d'un hurleur. Courir, découvrir le monde, vivre sa liberté. Rester enchaîné n'était pas pour nous, les chaînes n'avaient jamais été faites pour les hurleurs. Jadis nos ancêtres avaient dû vivre comme ça, loin des cultes, des mensonges et des chaînes.

Je ne savais même pas où nous allions, mais honnêtement je ne m'en souciais plus depuis un bon moment. Je me laissais simplement emporter par le courant des choses. Je n'avais pas le contrôle et c'était tout aussi bien! J'avais le temps de réfléchir et de profiter du moment. J'étais bien et même l'énorme vautour géant qui était sur le point de nous attaquer n'allait certainement pas changés les choses! D'ailleurs, Ahkul n'avait pas tardé à s'en occuper de manière très expéditive.

Peu de temps après, il avait ralenti graduellement sa vitesse. La première chose qui m'avait frappée était le manque total d'activité animal dans la zone. Ma constatation était dérangeante et intéressante. Il régnait ici le même genre de vide qu'Ahkul produisait quand il se promenait. La, ou les créatures qui vivaient ici devaient être d'une force sans pareille. Pourtant, le fait qu'Ahkul avait ralenti m'indiquait qu'il ne craignait aucunement ce qui vivait peut-être ici.

Je remarquais ici et là des traces et des signes qui marquaient clairement un territoire et pourtant... Ces mêmes traces semblaient être destinées à disparaître. Il y avait déjà un bon moment qu'elles n'avaient pas été renouvelées ou entretenues. Un territoire de chasse laissée à l'abandon? C'était plutôt rare dans la forêt, quand un prédateur disparaissait son territoire était presque immédiatement réclamé par les autres créatures. Le souvenir de la bête qui avait jadis vécu ici devait avoir laissé des marques effroyables dans l'esprit de ses anciennes proies. Évidemment, il était aussi possible que je me trompe. J'étais déjà tombée sur le territoire des femmes-araignées, ces dernières ne laissaient presque aucune marque pour attirer les proies plus facilement. Une salle histoire dans laquelle j'avais failli laisser un bras.

Mes doutes s'étaient dissipés à mesure que s'ouvrait la forêt pour me permettre de voir un gigantesque lac d'un bleu éclatant. J'étais sans voix. Comment un endroit pareil pouvait-il exister dans notre forêt sans que personne ne le sache? Je n'avais jamais vu de toute ma vie autant d'eau au même endroit! J'avais peine à imaginer la taille de la mer comme me l'avait décrit mon amie. Si personne ne m'en avait parlé, j'aurais sûrement cru que c'était ça la mer. C'était beau, paisible et j'aimais l'odeur des lieux.

Ahkul continuait de marcher tranquillement, je ne savais pas exactement ce qu'il cherchait, mais il avait fini par le trouver. Il y avait sous la mousse un petit trou, pas assez gros pour que lui ou moi puissions passer. Le géant s'étant complètement immobilisé, j'en avais profité pour descendre de sur son dos et moi-même explorer un peu l'endroit. Il y avait tout ici. De l'espace, de l'eau, une grande zone dégagés. Je pouvais même voir les traces laissées par de petits gibiers. L'endroit grouillait de ressources! J'étais même prête à parier que le lac était plein de poisson. Pourquoi personne n'était encore venu prendre ce territoire et pourquoi Ahkul lui n'avait pas peur du tout de venir ici? Peut-être était-il celui qui avait nettoyé l'endroit? Le regardant se transformer à nouveau, je me disais que c'était tout à fait possible. Ahkul était certainement capable de terrasser pratiquement n'importe quoi. Je n'imaginais même pas de quoi il pouvait bien être capable une nuit de double pleine lune...

Sans me jeter le moindre regard, Ahkul avait sauté à l'eau, puis avait disparu sous celle-ci quelques secondes plus tard. Était-il parti à la pêche? J'en doutais, s'il avait eu faim il aurait mangé le vautour. Que pouvait-il bien faire alors? Le trou! Bien sûr! Le trou dans le sol, je comprenais mieux maintenant, il devait y avoir une sorte de grotte sous l'eau, comme celle partagée par le clan MudSkin, des hurleurs un peu étranges qui se couvrait de boue dans les marrais et chassait principalement dans l'eau.

Me disant qu'il n'était pas prudent de laisser une proie morte près du lac et qu'Ahkul devait probablement avoir faim après une course d'une journée, j'avais décidé de prendre le vautour sur mon dos pour l'entraîner dans l'hypothétique caverne sous l'eau. Je me souvenais à peu près de l'endroit où j'avais vu Ahkul pour la dernière fois et après seulement quelques mètres de nages j'avais été en mesure de trouver l'ouverture creuser dans le roc.

Quand finalement j'étais sortie de l'eau, la vision que m'avait offerte la caverne me foudroya. Jamais je n'avais vu pareil endroit. Si le lac était impressionnant, la grotte ressemblait à un tout autre monde. Mais là encore, la grotte n'était rien. Peut-être aurais-je été encore plus impressionner par cette dernière, si au centre ne se trouvait pas les ossements les plus gigantesques qu'il m'avait été donné de voir. C'était... J'étais sans voix. Les cotes de cette chose étaient encore plus grandes qu'Ahkul. Son crâne était monstrueux et me rappelait celui d'un énorme lézard. Alors c'était ça.... La chose qui avait tout fait fuir, la chose qui régnait jadis sur cette terre. Pas étonnant que rien n'avait tenté de réclamer l'endroit...

Sans cesse, je revoyais Ahkul chercher la petite ouverture cacher sous la mousse et renifler. Le réflexe de quelqu'un qui savait, celui de quelqu'un qui avait déjà vu la bête vivante. Je réalisais alors ce que je m'étais encore refusé de croire.


''C'est toi qui l'as tué...'' Avais-je dit dans un souffle.

''Comment? ''

J'avais peine à croire qu'une créature comme celle-là puisse exister et encore moins être tuée par l'un des miens. Je regardais Ahkul, affaissé contre la paroi de la caverne comme s'il était encore épuisé par le combat qu'il avait mené ici. Si je le respectais déjà, un nouveau sentiment indéchiffrable me secouait maintenant. Ahkul n'était pas seulement un hurleur, il était un esprit de la forêt. Il ÉTAIT le loup.

J'avançais doucement vers lui, traînant toujours la carcasse de vautour d'une main. Je ne savais pas trop quoi penser. Comment pouvait-on être si fort? Il était vrai, de chaire, d'os et de sang. Et les shamans vouaient un culte à une chose aussi abstraite que l'esprit des lunes? Je ne croyais pas en un dieu, encore moins en deux! Je ne pouvais même pas dire que je croyais aux esprits de la forêt ou à une quelconque force surnaturelle... Mais je pouvais affirmer que je croyais en Ahkul. Ahkul le tueur de monstres.

Je laissais tomber la carcasse de vautour non loin des pieds d'Ahkul avant de prendre place à ses côtés. Je déposais la tête sur son énorme bras, partageant avec lui le premier véritable moment de détente depuis mon bannissement. Il m'avait tout donné, une épaule, son aide et maintenant une demeure où je me sentais finalement bien.


''Merci, grâce à toi j'ai enfin trouvé ma place.''

J'avais chuchoté mes dernières paroles, les yeux mis clos avec encore l'image des ossements du lézard géant à jamais gravé dans ma mémoire.
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Black Fang
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MessageSujet: Re: Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur)   Le première aperçu... (À l'oré de la forêt, hors du territoire hurleur) EmptyMar 2 Sep - 1:27

Relevant la tête vers l'eau qui se fendait afin de laisser passer la louve, le vide se fit complètement dans mon esprit. Sa présence dans la grotte m'arracha à ma chasse d'un refuge, me rappelant pourquoi j'étais arriver jusqu'ici, pourquoi j'avais décider de revenir ici alors que je ne croyais plus y mettre les pieds. La voir ainsi marcher vers moi... C'était comme si je n'avais pas réelment compris ce qu'elle était jusqu'à présent.

Ses pas glissait sur le sol si doucement, je la regarda de la tête au pied, l'eau du lac perlant de ses cheveux d'ébènes jusqu'à ses orteils en passant par sa taille. Je pris conscience de la forme de son corps, de la teinte parfaite de sa peau, de ses mouvements gracieux sans pareille, de son odeur fauve et unique... Je croyais l'avoir vu pour ce qu'elle était la première fois... Mais la voir marcher ainsi lentement vers moi...

Chacun de ses pas sur le sol, aussi fin soit-il était presque comme un echo, ces derniers causant un déhanchement que je remarquais pour la première fois. L'humiditée faisait reluire sa peau, mettant en valeur ses courbes diverses. Ses canines dissimuler derrière ses lèvres légèrement entrouverte. Je voyais que son corps dissimulait la majoritée de ses muscles, ne les laissant saillir qu'aux endroits les plus appropriés.  Sa démarche causait quelque chose en moi de nouveau. J'ignorais ce que c'était, mais j'imprégnais chaque geste que Camelia faisait dans ma mémoire.

Lorsque je plongea finalement mon regard dans ses yeux dorés, mes pensés affluairent plus rapidement que jamais. Je voyais dans ses yeux que je n'étais pas le seul à redécouvrir quelqu'un, et je pris alors conscience de la scène. Elle représentait tout ce qui était parfait de notre sang. Elle représentait l'état sauvage le plus vrai qui existe, tout ce qui était libre et changeant, comme la nature elle-même. Elle avait réussit à briser les liens qui la retenait, sans que personne ne lui montre que c'était possible. Elle ne s'était pas laisser enchaînée par l'apprentissage ou la facilité, par les dires ou les mensonges. Elle est doté d'une beautée hors monde, même parmis les hurleurs, une beautée animal que l'on croirait impossible avant de poser les yeux dessus.

Et puis il y avait moi, qui n'avait jamais essayer de voir plus loin que le pouvoir de la force et de la peur. J'étais un représentant exacte de tout ce que notre peule était présentement, n'ayant jamais rien essayer de changer. J'avais toujours recourut à la réaction naturelle des autres hurleurs en me voyant pour régler mes conflits, jamais on ne m'avait questionné. J'étais un monstre devant elle. Tout simplement.

Lorsqu'elle s'arrêta devant moi un instant, je crus qu'elle allait partir. Même en étant assis, ma tête arrivait presque à ses épaules, et je restais là, à soutenir son regard. Je ne réalisas pas la présence de la carcasse dans ses mains avant qu'elle la laisse s'affaisser sur le sol. Lorsqu'elle vint prendre place contre moi afin de s'y reposer, j'eu finalement la réponse à la première question que je m'étais poser lorsque j'avais quitter les Oakfleshs.

Ma place était ici. Elle n'était pas ailleurs, pas à la tête des Oakflesh. J'avais pris la bonne décision de partir, et maintenant je le savais. Levant la tête, je tentais de me souvenir quand était la dernière fois où cette impression s'était fait ressentir. Mais rien ne pouvait comparer. C'était comme si le monde prenait un sens... L'apparition de Camelia avait briser ma conception du monde, j'avais longtemps été convaincu même si les chamans essayaient de tout contrôler, ils étaient tout de même soumis à la force et la peur. Ce n'était pas faux, mais j'étais loin du compte. Lorsque j'avais retrouver cette jeune Alpha, je cherchais une réponse à une question que je connaissais pas. Je voulais une explication pour une situation que je ne comprenais même pas.

Et j'ai l'impression que maintenant ceci est mon nouveau point de départ...

Soulevant le bras contre lequel elle était poser, je la laissa se glisser contre mon torse, posant ensuite mon bras le long de son dos jusqu'à ses côtes. Fixant droit devant moi, je l'attira légèrement afin de presser son corps contre le mien. La fatigue de la course s'était évaporée, mais je ressentais un étrange besoin de dormir et de vouloir rester réveiller à la fois, j'ignorais d'où cet étrange phénomène provenait. Je sentais mes muscles se détendre, mon corps se relâcher, mes sens vogués. J'avais l'impression de devenir... Et pourtant, je ne repoussais pas le sentiment, car malgré tout mes instincts qui m'avertissaient de reprendre mes esprit, je ressentais quelque chose de chaud. La chaleure de la louve circulaient à l'intérieur de mon corps comme si elle s'y infiltrait, faisant son chemin jusqu'à mon thorax.

L'odeur de ses cheveux emplissait mes pensés alors que mes yeux devinrent mi-clos. Mon cou commença légèrement à courber vers l'avant. Mes questions s'éffacaient, faisant place à une seule chose en mon esprit, comme si elle s'était accaparer mes songes. Plus rien d'aure n'avait d'importance, pas en ce moment. Je me reposais avec quelqu'un pour la première fois depuis ma transformation. Cette femme n'était pas seulement la plus belle fleur des hurleurs, elle allait également tenter de changer notre race au complet. Je savais reconnaître une personne qui méritait respect et encore plus, Camelia était celle que j'avais choisis.

-Dors, Minn Ofsi.

Soufflant les paroles à voix basses, je devins semi-conscient de mon environnement, laissant le temps ralentir, afin de pouvoir profiter de ma nouvelle demeure.
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