Un moment de détente en plein air. ( Libre )

La vallée de Cynil, ancien lieu de bataille, où il y avait eu corps, sang, métal et bien plus. Il n'y avait plus qu'une vaste étendue verdoyante, ou parfois, on pouvait retrouver des vestiges d'armes et d'armure. Sélinia c'était rapidement retrouvé dans cette vaste étendue sauvage, appréciant la douce chaleur du soleil sur sa peau et le vent chaud qui venait caresser son corps. Son regard doré ne pouvait s'empêcher de se promener partout, ne restant pas en place plus de quelques secondes, à moins bien sures de trouver une vue à son goût. Le rideau de fer semblait être une de ces vues, elle y reposait à plusieurs reprises, curieuse et surtout surprise de son existence. Bien sûre qu'elle en avait déjà entendu parler, mais elle ne s'était jamais attendu à quelque chose d'aussi grand, au point de couper le pays d'Ansi'Lith en deux. Et dire que de l'autre côté de ce mur de métaux se trouvait l'Empire, le pire ennemi de l'alliance. Norienne étira son corps svelte vers le ciel ensoleillé, souriante de satisfaction d'être venue ici. Elle aurait aimé se rendre à la forêt d'Eriat, mais on le lui avait immédiatement interdit, expliquant que c'était un territoire Hurleur et que personne ne la sauverait en cas de pépins.

Pas qu'elle avait pris peur à cette idée, mais il ne fallait tout de même pas se jeter dans la gueule du loup dès les premiers jours de sa liberté. Elle regarda l'oiseau qui survolait sa position, c'était lui qui l'avait guidé jusqu'ici, elle poussa un cri similaire au cri de l'oiseau, le remerciant avant de regarder à nouveau autour d'elle. De la haut, elle avait repéré une étrange tige de métal qui sortait à peine de la terre et qui avait piqué sa curiosité. Elle reprit donc le petit sac de cuir à ses pieds et prit la direction qui était à peine à quelques dizaines de mètres de sa position actuelle.

Elle était actuellement habillée d'un pantalon de cuir serré brun, d'une chemise aux manches serrés sur ses poignets et au léger décolleté qui dévoilait une marque étrange au niveau de son cœur, un corset brun de ventre qui retenait à peine la chemise qui semblait vouloir partir au vent. Une bonne paire de bottes en cuir noir qui être un peu trop épaisses et renforcés pour de la marche. Des étranges gants noirs pendaient à sa ceinture tout comme une dague dans son étui, cette dernière semblait même être la seule arme de la demoiselle. Un pendentif de pierre gravée reposait nonchalamment sur la poitrine de cette dernière, se soulevant au rythme de sa respiration.

Ladite dague, à peine plus grande qu'un avant-bras semblait vieille et défraichit dû à l'état de la poignée , la poignée en cuir brut était travaillée. D'un côté une pierre d'un vert émeraude semblait encastrée et de l'autre une petite plaque de bronze aux écriteaux d'une langue étrangère. Un fil brun était également enroulé autour du pommeau, donnant d'avantage de grippe dans la paume, mais laissant une sensation désagréable pour ceux qui n'y étaient pas habitués. La lame était trop neuve pour la poignée qui était déjà marquée par le temps, signe qu'elle avait été récemment refaite. Le même style de gravures marquaient les deux côtés de la lame, mais rien de plus ne semble intéressant sur elle.

Ces cheveux flottait doucement, suivant le sens du vent capricieux, elle les repoussa doucement, puis arriva à l'endroit où elle avait remarqué une surface lisse qui reflétait le soleil. Elle s'accroupit et arracha les végétaux qui avaient reprirent leur dû sur l'objet non naturel. Ce qu'elle y trouva, la fit sourire. La poignée d'une arme dépassait du sol, elle l'agrippa et tira de toute cette force, mais il n'y eut qu'une lame brisée qui en sortit. Elle l'examina, ça avait été autrefois une belle épée, longue ou courte, elle n'aurait su, mais elle était tout de même contente d'avoir eu la chance de trouver un restant de trésor ici. Elle l'essuya et lui trouva un certain charme, elle avait une pierre dans son pommeau d'un rouge rubis, mais elle n'était pas certaine. Le cuir avait été rongé par le temps, et le restant de lame était rouillée à certains endroits, mais elle était pourtant bien gardée depuis le temps.

Elle la glissa donc dans son sac, peut-être qu'elle lui serait utile un jour ?

Elle reprit sa route, retournant à sa chasse aux trouvailles, de toute façon, elle était là pour profiter de la belle journée et des cadeaux que pouvait lui offrit la vallée.Cette activité la garderait occupée un temps et ensuite, quand elle aurait le courage, elle irait à la capitale Theiseth, elle devait absolument se trouver un professeur pour apprendre d'avantage sur la Biomancie, pas qu'elle était pressée, mais, oui à vrai dire, elle l'était, mais pour le moment, elle avait le temps.

Plusieurs heures plus tard.

L'après-midi était chaud et le soleil puissant, au loin sur une des collines, quelques choses semblaient refléter le soleil, une sombre petite tâche semblait également être à ses côtés. La belle demoiselle avait décidé de prendre une pause, ou plutôt de faire une sieste régénératrice, se laissant bronzer au soleil. La surface réfléchissante à ses côtés n'était nulle autre que diverses pièces de métal, armes, armures ou simplement des plaques qu'elle avait trouvées ici et là. Les bras croisés sur son visage, la chaleur ou même la lumière ne semblait pas la déranger, et pour raison, tout était paisible et silencieux, seul le vent soufflait et faisait danser à sa guise les végétaux environnant.

Après avoir reçu une promotion, on m’a donné un congé bien mérité. Je rêvais d’aller sur le lieu d’une ancienne guerre qui jadis, aurait marqué notre histoire et notre vision des choses. Je voulais trouver des vestiges comme des armes ou des armures, et même des crânes, et m’imaginer a participé à la bataille en question.


Après plusieurs jours de marche, je vis une vallée. Si belle, difficile à croire qu’elle fut le lieu d’une des batailles les plus sanglantes de notre histoire. À mon arrivé, je vis quelques trous dans le seul, comme si quelqu'un aurait creusé. Je pouvais distinguer les trous laissés par les doigts.


Je me suis donc assis et je me suis mis à contempler le soleil. Une boule de feu si grosse. Mais la distance qui nous séparait était trop élevée pour bien réchauffer la vallée. J’élargis donc l'un des trous déjà présents et j’installai plusieurs herbes sèches que je trouvai sur le sol, et je fis couler le magma dans le trou pour m’allumer un bon braiser pour me réchauffer d’avantages.


Une épaisse fumée noire sortit du trou et marqua le ciel. En montants dans le ciel, le vent apporta la fumée au nord. Je la suivis du regard et je me suis aperçu qu’il y avait une tache noire et quelque chose qui brillait a ces côtés sur le sommet d'une colline. Un trésor? Peut-être!
Après quel que seconde d’hésitation, je me suis en marche en la direction de la tache. Un peu plus tard, je me suis aperçu que le feu que j’avais allumé plutôt était toujours allumé. Je changeai donc de direction pour étouffer le feu et je repris ma route.


La tache sombre était trop loin pour que je puisse distinguer ce qu’il s’agissait, mais elle était assez proche pour en distingue quelque mouvement. La tache bougeait, mais pas gros. De plus en plus que je m’approchais, il devenait évidant que la tache n’était pas un trésor. La tache avait une forme humaine. Peut-être un cadavre que je pourrais faire carbonisé?


Lorsque je fus assez proche. La tache devenant de plus en plus claire. Je me suis rendu compte qu’il ne s’agissait pas d’un cadavre mort. La personne bougeait. Je sortis mon épée et je courrai en direction de la personne. Arrivé assez près, je vis une jolie jeune femme qui avait un joli petit décolleté. Je m’arrêtai brusquement, je plantai mon épée dans le sol et en m’accotant sur celle-ci, je luis posa LA question.
Passes-tu souvent par ici?

Le soleil était hait et chaud, le vent agréable et la récolte de sa fameuse chasse au trésor était une réussite. Par qu'elle allait ramener tout ceci, loin de là même, mais au moins elle avait pu se dégourdir un peu au passage et pratiquer sa rune à certains moments qui c'était révèle plus difficile que d'autre. Elle avait décidé de prendre un repos bien mérité quand quelque chose vient perturber son environnement.

Sélinia avait senti l'odeur de brulé, ce qui l'avait fait bouger, était-elle en train de bruler, non, c'était plus loin de l'herbe ? Oui, c'était davantage ceci qu'autre chose. Elle finit par se redresser doucement, un homme s'approcher d'elle armer d'une longue épée. Elle avait posé une main par précaution sur son sac ou était posé ces gants. L'homme était grand et impressionnant et l'arme qu'il tenait l'était tout autant plus. Elle l'observa de son regard doré, scrutant telle un animal s'il était un potentiel prédateur ou non.

Quand il s'appuya contre son épée, elle se leva doucement ne voulant pas être au sol. Il était loin d'être quelqu'un qui pouvait être mauvais pour le moment, mais on ne savait jamais. Il ne fallait jamais ce fier aux premières apparences. Elle avait au passage ramasser ces gants pour les glisser à sa ceinture puis porter son attention sur l'homme. Il lui posa une question, une question qu'elle n'était pas bien sure de comprendre.

*Passait-elle souvent ici ? * Se demanda-t-elle à elle-même.

Voulait-il blaguer ? Était-ce une blague de ce pays ? Elle n'en était pas sure, mais regarda l'homme et lui demanda doucement incertaine et quelque peu confuse :

-Pardon ? Que voulez-vous dire ? C'est la première fois que je viens pour être honnête et vous ?

Elle lui retournait la question, l'observant en voulant comprendre la situation qui se produisait en ce moment. Elle glissa ces cheveux derrière ces oreilles, dégageant son visage. Le vent avait fini par tomber, n'apportant plus l'odeur de brulé, mais cette étrange sensation persistait tout de même.

Après avoir posé une question qui a l’aire d’avoir perturbé et surpris la jolie dame, elle me la retourna tel un coup d’épée. Je repris mon arme, je la déposai sure le sol et je me suis assis Just à côté de celle-ci. Je me suis mis à réfléchir et après quelque minute je luis dit :Hum, oui, je viens souvent par ici.

Le mensonge n’était pas ma force. La sueur s’évaporait à grosse goutte sure mon front. Je repris :
Non, en fait, il s'agit de ma première fois. Je n’ai pas pu y venir lorsque je suis parti d’Occei. Je me suis dirigé tout droit en direction d’Ushiusen, pour entrer dans l’armée, et je viens de recevoir une promotion et un petit congé d’une semaine.

Je me suis mis à regarder la femme et je rajoutai : ou peut-être plus...

Après quelques secondes de réflexion, je me suis rendu compte que j’avais omis de poser une question. L’une des plus grandes questions de notre existence. Une question si importante que seul un fou l’aurait oublié : Quel est votre nom?

-Moi je me nomme Athar, ancien soldat de l’armée d’Occei.

La vallée se réchauffait. Le vent était tombé et ne poussait plus la chaleur. L’odeur de l’herbe que j’avais fait brûler plutôt sentait vraiment bizarre, elle persistait toujours malgré l’absence de vent pour nous l’amené.

Un étourdissement soudain me prit la tête. Surpris, je tentai de me lever, mais je tombai comme une bûche sure le sol tout en riant, je n’étais pas capable de m’arrêter. Une seule idée traversait ma tête : qu’est-ce que j’avais bien pu bruler?

J’avais visiblement besoin d’aide…

Sélinia dévisagea l'homme, lui-même semblait incertain de ces propres choses. Peut-être que quelque chose ne tournait pas rond ? Avait-il peur de quelque chose ? Au point de le faire mentir et cacher la vérité ? Une fois qu'il se soit rassis, elle reprit place en face de lui, l'observant avec une toute nouvelle curiosité. Il semblait être un soldat avec ces habits renforcés, et elle ne c'était visiblement pas tombé, un soldat Occei ? Il devait être fort, en plus il disait avoir reçu une promotion ainsi que quelques jours de congé.

-Vous êtres chanceux, profitée de vos vacances dans ce cas. Lui dit-elle.

Puis il y eut un silence, pas d'elle cette fois-ci, ce qui était rare. L'homme semblait réfléchir, mais à quoi ? Elle n'aurait su le dire. Elle n'avait pas le don de lire dans les pensées, même si parfois, elle se disait que ce serait des plus pratique. Puis il se remit à parler, son nom ? Il voulait connaitre son nom ? C'était normal, c'était une coutume que n'importe quelle personne ayant un minimaux d'intelligence demandait, par curiosité et surtout pour connaitre un peu plus son interlocuteur.

Celui-ci fut plus rapide qu'elle, ancien soldat d'Occei et il se prénommait Athar. C'était plutôt original comme nom, très beau même, elle se présenta donc pour la politesse :

-Sélinia, ses comme ceci que mes parents m'ont appelé à ma naissance. Lui répondit-elle doucement.

Plus elle l'observait, plus elle le trouvait étrange mais loin d'être méchant, puis il se leva brusquement, il ne filait visiblement pas bien. Elle voulut se lever à son tour, mais l'homme retomba au sol telle une buche morte, s'écrasant en riant de plus belle. Elle s'avança doucement, posa une main sur son front, il était bouillant et ne semblait point capable de s'arrêter de rire.

En se rapprochant, elle avait remarqué une odeur qui semblait persister autour de lui, s'ayant surement s'accrocher à lui, elle ignorait quoi, c'était peut-être même ceci qui affectait l'homme. Elle retira sa main, puis demanda :

-Vous allez bien ? Parlez moi, est-ce que vous avez mal quelque part ?

Étendu sur le sol, avec une jeune femme qui me portait secoure sans trop savoir quoi faire, je me possais plusieurs questions telle la raison de notre existence sur Eleirya. J'entendis plusieurs vois me dire : tu n'as rien à faire ici!!! ou qu'est-ce que tu fais Ici? Je voilais Sélinia qui était claire et plein d'autre personne qui l'accompagnait, mais qui était flou. Je devais surement halluciner.

Tout met sens était envahie, mais aussi aiguiser. Je pouvais entendre les hurlements des petits animaux, qui était très loin de moi. Je sentais l'aire traverser les ports de ma peau, filer entrer met doit. Tout avait l'air si pure que même la pureté elle-même en serais jaloux. Une sensation étrange dans ma peau ce faisais sentir. Je la sentais bougée comme si un insecte marchait a l'intérieur. TOUT était parfait, à l'exception des personnes qui malgré va vision maintenant parfaite, étais flous.

J'entendis une douce voie me demander si j'allais bien, si j'avais mal quelque part. Au contraire, tout allais bien, j'étais haut, loin d'une réalité, d'une souffrance. Je n'avais plus froid, plus mal, mon esprit était reposé. Malgré cela, j'ai tout de même essayer de lui répondre. Gentlemen que je suis.

Ze, Ze, Ze, vaiz, vaiz bien

J'étais incapable de parler.


J'avais l'étrange sentiment que des millions d'âmes perdus dans une guerre qui pour eux, leur à couter chère et qui m'observait, qui me regardait, j'étais incapable de me contrôler, tous les sentiments que je connaissais ce manifestais au même moment. La tristesse, la rage, la compassion, l'excitation et la soif de sang qui augmentait d'heure en heure. Tout ce qui était joie et paix ou même parfait devenait rapidement tristesse, violence et imparfait. Le rêve que je vivais il y a quelque minute devenait un cauchemar. J'entendais les êtres flou dire il est fini alors que d'autre disait non, il va survive. Qui croire?


Je perdais petit a petit mes sens acquis durant ce cauchemar. Tout redevenait normal et puis j'ouvris les yeux et je regardai Sélinia qui était à genou à coter de moi et qui me regardait.

-Qu'est-ce qui s'est passé?

Que c'était-il passé ? Mais elle l'ignorait complètement, elle le regardait, l'incrédulité marquant son visage. Ces yeux au couleur sauvage le fixèrent, l'observant en essayant de comprendre et de savoir s'il se jouait d'elle ou non. Elle se retourna la même question, la répétant à plusieurs reprises mentalement avant hausser les épaules, elle l'ignorait complètement. Même avec les connaissances médicales qu'elle avait acquit, elle n'était pas au statut de médecin, loin de là, mais au grand jamais quelque chose pouvait être repétorié à ceci. Une grave déshydratation ? Le soleil tapait fort, peut-être, c'était-il perdu depuis trop longtemps ? Malnutrition peut-être ? Non, elle chassa l'idée, il était loin d'en avoir l'air, ces joues n'étaient pas creuses, et ça perte d'équilibre ? Qu'est qui aurait pu faire ceci ? Qu'est qui pouvait occasionner une perte d'équilibre ?

* Peut-être que c'était... ? *

Un traumatisme crânien, un puissant coup sur les tempes ou même à la tête, les quelques mêmes symptômes qu'elle avait apportés plutôt. Mais tout de même à ce point-ci ? Elle ne pensait pas, et maintenant un tout nouveau problème ? Il n'avait aucun souvenir de ce qu'il venait d'arriver ? Des pertes de mémoires aussi rapides ? Se pourrait-il que se soit lié à un accident vasculaire cérébral ? Très proche avec la perte d'équilibre s'il avait mangé un très gros coup au niveau de la tête ? Elle n'en n'était pas sure, elle repensa au même problème que plutôt, il semblait pourtant en très bonne santé. Le cerveau de Sélinia fonctionnait à plein puissance, différents problèmes s'amenait à elle, autant liés et en même temps non. Il avait eu une grande peine à lui répondre, ce léger bégaiement ? D'où sortait-il ? Qu'est qui occasionnait ceci ?

* Non, il y avait plus de chance que...*

Le bégaiement tonique ? Le fameux blocage de l'émission qui accompagne les mouvements parasites du visage ? Mais pourtant, en l'observant bien à nouveau, il ne semblait pas souffrit d'aucuns des problèmes lier à ceci, comme une légère paralysie des membres, du corps entier, ou même des difficultés respiratoires où des rougeurs du visage. Elle ne comprenait pas, à chaque fois qu'elle trouvait une idée, elle la rejetait en trouvant des explications.

* C'est complètement impossible... *

Tout en réfléchissant, elle s'était mise à l'examiner, aillant rapprocher son corps du sien, prit son visage entre ces petites mains, examinant ces yeux, qui semblait normal, la pupille répondait rapidement et facilement, elle glissa ensuite les doigts doucement sur son crâne, passant au peigne fin le cuir chevelu en cherchant les signes d'une bosse ou d'un accident, une chute ? Peut-être, mais elle ne trouva absolument rien. Elle prit ensuite son pouls, cherchant avec sa perception un flux sanguin qui était pulsé par son cœur à l'aide d'une palpation de l'artère du cou et de son poignet qu'elle tenait dans une de ces mains, pressant et pourtant la plus grande des attentions, et pourtant, autre une légère augmentation du rythme cardiaque qui était loin d'être mauvaise, elle ne trouva rien d'anormal sur lui.

Tout semblait aller parfaitement bien...

Elle finit par reculer doucement, elle laissa échapper un soupir puis baissa les yeux vers lui, elle ne savait que répondre, son corps répondait parfaitement bien aux petits excercises qu'elle lui avait donné, son regard répondait très bien, aucune bosse sur son crâne, ces doigts et son bras bougeaient normalement, aucun signe de paralysie partielle. Elle haussa à nouveau les épaules, et finit par déclarer :

- Je l'ignore complètement Monsieur, je ne trouve absolument rien sur votre corps qui pourrait déceler une maladie ou même un malaise, mais si vous me permettre, je pourrais vous apporter une paix intérieure. Et si vous avez mal quelque part dite le moi, je pourrais apaiser votre douleur pendant quelques minutes, suffisaient longtemps pour se rendre à la ville... Vous pourrez là-bas rencontrer un meilleur docteur que moi...

Elle l'observa, attendant sagement la réponse à ses côtés, légèrement inquiète de l'état de cet homme qu'elle venait tout juste de rencontrer.

Une paix intérieure?

Incertain de bien comprendre ce qu'elle voulait dire, incertain je répondis : Heu... non?

Tout en reprenant met esprits, j'observai les alentours et puis, je me posais moi même si j'allais bien, mais c'était incompréhensible! Tout allais bien! Je me sentais même mieux qu'avant l'incident. Je m'étais jamais sentie aussi bien. J'avais la tête reposer, mais j'avais toujours l'impression que des millier de personnes m'observaient.

Met respiration devenais de plus en plus chaude. Rien d'insupportable, mais pour l'une des premières fois depuis que je possède ma rune unique, je sentais de la chaleur à l'intérieur de moi. La chaleur débutais à la poitrine et commençais à monter, jusqu'à ce qu'une épaisse fumée noire sortie de ma bouche accompagnée d'un léger rot et l'impact du vent sure mon armure était froid et ce faisais ressentir de nouveau.

Je finis par me lever en me servant de mon épée comme appuis. Je pris celle-ci et je la rengaina sure mon dos. Je fis un premier tour sure moi-même et un deuxième tours pour mieux me situer. Je mis ma main à la hauteur de Sélinia qui était toujours à genou, pour l'aider à se relever.

Tout était vague, je me souvenais de pas grand-chose qui ont été dite avant l'incident.

Je vous ai dit que je venais d'Ushiu?

Et vous, d'où venez-vous? À l'exception de votre nom, je ne vous connais pas.

Je m'interrogeais toujours à propos de qu'elle m'a dit plus tôt : une paix Intérieure.

Que voulez-vous dire par ''paix intérieure''? Je ne suis pas sure de bien comprendre, êtes-vous médecin ou quelque chose qui y s'en rapproche?

Elle fut surprise, puis intriguée par la fumée qui sortit de sa bouche quand il laissa un rapport sortir de cette dernière. Mais comment ? Comment avait-il fait ceci ? À le regarder agir, loin d'être paniqué, voir ne réagissant point, elle comprit que c'était plus ou moins normal, elle n'en fit donc pas un plat de plus sur l'état de l'homme, mais garda tout de même une question sur le sujet non loin dans son esprit .

Elle sourit doucement, il semblait aller mieux et prit donc sa main, le remerciant au passage de son aide. Elle passa ensuite les mains sur son propre pantalon, essuyant ces derniers avant de reporter son attention sur lui. Il semblait encore un peu confus et répétait certaine chose qu'ils avaient déjà discuté, mais elle ne fit aucun commentaire, malgré tout, à bien le regarder, il ne semblait pas mal prendre la chose et encore moins être apeuré. Elle écouta attentivement ce qu'il avait à lui dire puis prit à son tour la parole.

- Je suis originaire de Occei, mais j'ai quittée mon foyer natal pour venir ici à Ansil'Lith.

Puis en écoutant ces paroles, elle comprit qu'il voulait en savoir davantage sur ce qu'elle était, elle leva la tête vers le ciel et apprécia le tableau avant de ramener pleinement son attention sur lui, elle était beaucoup de choses à la fois, mais, par quoi commencer ?

- D'une certaine manière, j'ai suivi des cours en médecine et j'espère continuer ainsi, mais je suis une mage de la biomancie, je touche davantage à la médecine et la morphomancie.


Elle se tut, leva les bras vers le ciel en croisant les doigts, étirant en laissant échapper un craquement sonore des articulations. Elle lui laissait le temps de comprendre tout en appréciant son environnement, mais de toute façon, ce n'est pas comme ci, il y avait quelque chose qui pressait non ? En fait si...

Elle soupira puis reprit :

- La paix intérieure comme je disais plutôt est un de mes pouvoirs, il permet à une personne de mon choix, de vivre une émotion de mon choix. Avec un simple touchée, je peux insérer une émotion à l'intérieur de vous, balayant le reste facilement. J'aurais pu vous remplir de joie, ou même vous faire pleurer de tristesse. Les dures quelques minutes, mais c'est suffisant pour moi. C'est comme faire revivre un souvenir par émotion, mais tout dépend de comment on l'utilise.

Elle ramassa son sac, puis l'invita à prendre le pas, marcher lui ferait un bien fou, après tout ceci, elle avait envie de se dégourdir un peu et d'apprécier davantage son environnement en bonne compagnie, mais ensuite elle devait se mettre au travail. Elle avait beau apprécier prendre du bon temps, il fallait tout de même qu'elle se mette au travail.

- Je suis désolée, je ne pourrais pas rester davantage avec vous, j'ai certaine obligation qui m'oblige de quitter, mais j'espère pouvoir vous revoir un autrefois dans d'autres circonstances. Faite bien attention à vous.


Puis dans un nuage de lumière et de magie, un corbeau prit forme, étirant ces longues ailes noires partant vers le ciel pour si envoyer et disparaitre. Elle ne fit que pousser un long et puissant cri, remerciant son compagnon de cette petite balade.

Après avoir pris ma main pour s’aider à se relever, elle m’expliqua ce que la ‘’paix intérieur‘’ signifiais. Toujours perplexe, mais quelque chose me resta en tête. Une personne qui venais Occei, mais qui ne pratiquais pas la pyromancie ou l’un de ses dériver étrange?

Sans même avoir u le temps de répondre ou même de lui poser une question qu’elle se désole en me disant au revoir et tout devenais flou, du moins, beaucoup de lumière émanais de Sélinia. Une fois dissipé je vis un corbeau s’en échappé, Sélinia avais disparue et avais fait place à un corbeau et s’éloigna doucement. C’était la première fois que je voyais  une telle magie. Je suis sure que jamais, jamais plus je ne reverrais cela. J’avais vu ce que sa magie faisait, mais j’ignorais de quelle magie il s’agissait.

-Au revoir?

Je repris ma route sans trop savoir où aller. J’avais techniquement une semaine à passer et encore, je pouvais rester plus longtemps, j’étais tellement loin, je pouvais décider de quitté l’armée ou non. Le problème est que l’armée est la seule chose que j’ai connue. Une famille? Il y a bien longtemps que j’ai oublié la signification de ce mot. La seule chose que me restait était de gravir les échelons de l’armée. Qu’est-ce que je pouvais bien faire, la seule compagne que j'avais, a quitté les lieux en s’envolant.

La nuit tombait et je n’avais toujours pas trouvé d’abri pour y dormir. Je creusai rapidement un grand trou, pas pour dormir, mais pour y allumé un feu, en espérant de utilisé la même herbe que j’avais fait brûlé plutôt dans la journée. J’étais proche de la forêt, me trouver quelque branche et des feuilles étais facile. Après quelques heures, j’avais ramassé assez de bois pour faire feu qui pourrait durer une décennie. Le feu que je fis, étais énorme. Je me suis donc couché face au feu et je me suis endormie en espérant ne pas être dérangé durant la nuit. Heureusement que j'ai le sommeil léger.

Noté !

Noté aussi!