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 Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )

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Aciana Doryëen
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MessageSujet: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptySam 4 Jan - 20:52

La vagabonde bleue était entraient d'effectuer un travail, un travail pourtant si simple et autant répétitif que toutes les autres fois qu'elle l'avait effectuée. Assise à l'avant de la caravane du marchand d'animaux, elle attendait telle une statue la venue de bandits ou du moindre problème qui pourrait arriver, mais pour le moment tout semblait calme, très calme même. Elle lava doucement une main, elle paraissait presque lente, mais en réalité, elle n'était que douceur. Elle réajusta son capuchon, tirant un peu plus le tissu bleuté sur son visage de marbre. Quelques mèches argentées glissèrent et tombèrent sur le devant de sa poitrine, laissant une fine ligne blanche sur son tabard bleu. Elle prit une grande respiration lente, puis sembla expirer tout aussi lentement, ne laissant à peine sa poitrine bouger sous le mouvement léthargique.

Si le marchant ici présent, qui avait depuis bien longtemps oublier l'envie de discuter avec elle, ne connaissant pas ces talents et son expérience du combat, mais surtout de l'avoir vu à l'œuvre à plusieurs reprises, il n'aurait jamais cru qu'elle soit une épéiste. Elle ne dégageait pas l'étrange aura que pouvait posséder les mercenaires ou les hommes de combats, elle dégageait un calme, c'était presque une nonchalance, un ''je m'en foutisme'' de la vie. Elle ne semblait attacher à rien, autre que le petit animal caché en permanence dans son large capuchon. L'étrange créature semblait être le seul lien affectif qu'elle démontrait parfois. Mais il y avait bien longtemps que le marchant avait arrêter de se faire du souci envers cette personne, malgré les nombreuses années à travailler ensemble, plutôt à engager les talents de la demoiselle, il ne connaissait rien d'elle. Elle ne semblait pas avoir d'histoire, au plutôt, elle était muette comme une tombe.

Mais de toute façon, ils arriveraient bientôt à destination.

Aciane regarda l'homme devant elle, puis prit doucement le sac de pierre qu'il lui tendait, le soupesant très doucement dans le fond de sa paume avant de le faire disparaitre dans son capuchon. Des pattes d'un bleu-vert attrapèrent l'offrande puis disparurent. Ce n'était pas la première fois qu'elle travaillait pour lui, faisant office de mercenaire pour protéger la marchandise qu'il transportait ici et là dans presque tout Ansil'Lith. Il connaissait déjà ces modes de payements, des pierres précieuses, mais surtout des Aigre-Marine. Mais cette fois-ci, il c'était excuser en déclarant qu'elle ne trouverait que deux pierres bleues, mais que pour se faire pardonner, il lui avait offert beaucoup d'autres pierres qu'elle pourrait aller faire échanger dans une bijouterie. Elle l'avait simplement remerciée, laissant sa voix s'élever doucement dans l'air avant de tourner talon, mais l'homme l'arrêta, lui déclarant qu'un homme ici présent pourrait avoir besoin de ses services.

- Qui donc que ? Déclara-t-elle doucement.

- Un homme riche au fortin, il te payerait exclusivement en aigre-marine, avait rapidement déclaré l'homme.

- Où dois-je le rencontrer ? Avait-elle finit par dire après un cours silence.

L'homme sourit avant de lui donner une heure et un lieu, elle devait le rencontrer dans quelques heures dans son bureau. Il lui avait même dit qu'elle était la bienvenue si elle désirait arriver plutôt, pour se rafraichir et autre, il semblerait que l'homme aurait une très bonne offre à lui faire. Aciana avait ensuite hoché la tête avant de quitter vers le fortin sans dire un mot. Tout en demandant son chemin, elle en profita pour observer les alentours, glissant son regard sur la gauche, croisant la scène d'un enfant en pleure devant une femme qui devait être sa mère, qui semblait le supplier de s'arrêter, qu'elle n'avait pas suffisamment d'argent pour lui acheter ce qu'il désirait.

Elle avait tendu la main vers son capuchon, reprit le sac de cuir pour en sortit trois petites pierres, elle s'assura au passage que ce n'était point ceux désirés, puis sans un mot, alla les porter à la jeune femme. Elle avait simplement croisé son regard, prit sa main avant de déposer les pierres qui ne voulaient absolument rien dire pour elle. Et elle glissa son regard acier sur le gamin, un regard sans vie et silencieux, mais en même temps qui semblait remplit qu'une force magique.

- Ce n'est pas digne d'un homme de pleurnicher tel une femme pour des choses aussi superflue et si tu désires quelque chose, tu dois travailler pour. Avait-elle déclaré

La jeune femme et le fils semblaient rester sans voix, l'un devant le trésor que venait de lui offrit une parfaite inconnue et l'autre par l'étrange sensation que pouvait dégager la femme devant lui. Il semblait hésiter entre la peur ou la fascination. Aciana n'était pas resté plus, ne voulant pas se confondre davantage en paroles. Elle voulait maintenant oublier tout ceci et continuer sa route vers un nouveau travaille. Elle avait besoin de davantage de pierres, pas qu'elle sentait le besoin extrême de reprendre des forces, pour le moment, la dernière pierre qu'elle avait prise revenait a peine à quelques jours, si elle faisait bien attention, tout irait très bien.

Elle marcha encore ainsi, ressassant un passé disparu, des années envolées qui ne reviendraient jamais vers son futur employeur.

Une fois au fortin, elle discuta à peine avec les gardes, qui après avoir reconnu les couleurs bleues et qu'elle est mentionnée qu'on l'attendait, ils la laissèrent passer, ils avaient surement été mis au courant de sa visite, ils semblèrent lui indiquer une chambre, mais elle n'avait que faire de tout ceci, tout ce qu'elle désirait était un lieu tranquille où elle pourrait se reposer en paix, évitant ainsi la perte inutile d'énergie. Elle déambula à peine dans le fortin, avant de trouver ce qui semblait être un coin tranquille, une chaise rembourrée, une petite table de chevet, ou un livre reposait sagement, une bibliothèque pleine de livre et quelques chandelles éteintes attendaient.

Elle leva les yeux vers une fenêtre, pouvant voir que la journée touchait à sa fin, mais elle avait encore beaucoup de temps à tuer. Elle prit place sur la chaise, s'installant confortablement avant de prendre le livre. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait point ressentit ces vieux sentiments de nostalgie. Elle caressa la couverture de cuir, repensant aux longues heures passées à écouter Finil raconter ce que contenaient ces livres. Elle ferma les yeux, laissant un mince sourire accroché à ces lèvres parfaites. Encore une fois, la créature cachée dans son capuchon remua, laissant de longue cascade de filament neigeux tomber sur sa poitrine. La tête quelque peu penchée vers l'avant, elle donnait l'image d'une poupée de porcelaine endormit, presque rien ne troublait son corps, autre que peut-être la respiration régulière dans son capuchon, la seule chose qui donnait signe de vie en ce moment.



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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptyDim 5 Jan - 4:36

L'homme regarde sa montre à gousset, alors que le tic tac de celle-ci se fait des plus insistant. Un rendez-vous l'attend plus tard dans la journée. Son réseau fonctionne, c'est un fait des plus indéniable. Certes, le contraire est improbable, le réseau n'est rien de moins qu'une fusion entre celui des Lettres, des Venaris et celui d'Abel, l'original. Un tel réseau ne peut qu'être efficace, déjà l'être retrouve la mercenaire bleue. Un sujet d'étude fort intéressant et une dame de grande habileté à en croire les rumeurs. Des rumeurs tout à fait fondées, l'homme en est persuadé. C'est bien la raison qui le pousse à la rechercher. L'Alliance sait utiliser au maximum le potentiel des vivants pour le bien de sa cause et un tel potentiel ne doit pas être gâché. Pour cette raison, les arguments en faveur d'une telle rencontre se bousculent frénétiquement. Mais ce n'est jamais aussi simple, du moins pas avec le Venari.

Autrement qu'une envie strictement professionnelle, la Lettre en lui désire ardemment en savoir plus sur cette légende bleue. Une autre évidence que voici! Les Lettres sont des gens curieux et avares d'informations, d'histoires et de connaissances. Fait très bien connu des initiés et même des petites gens de l'extérieur. N'est-ce pas là l'essence même du rôle d'une Lettre? Bien que cette curiosité ne s'exprime pas de manière identique pour tous. Pour l'homme cela ressemble à une envie incontrôlable d'inquisition maladive.

Pour une très rare fois, l'être à une journée libre et mis à part son rendez-vous. Son prochain voyage à l'étranger n'est pas pour la semaine courante et la reine, en session parlementaire pour les deux prochains jours, ne peut requérir sa présence que la nuit, chose qu'elle ne manque jamais de faire d'ailleurs. Bien que cela ne le dérange guère, bien au contraire, ce genre d'activité est pour le moins... Agréable.

Ne sachant que réellement faire, de tout son temps, l'homme prend la décision de déambuler dans les corridors, un peu de repérage ne fait jamais de mal à un Venari accompli. Savoir détecter les sorties, les points d'ombre et les passages dérobés est un avantage incroyablement pratique en de nombreuses situations. Certes, mais le fait reste que ses couloirs n'ont pas de secrets pour lui. Chaque pierre, chaque vitrail, chaque porte, tournant, coin d'ombre, passage et tableau, lui était d'un familiers transcendant la simple connaissance de base. Il y avait entre l'homme et l'endroit une sorte de franche complicité.

Depuis combien d'années cet être presse chaque minute de son temps? Aucune seconde n'est perdue. De mémoire d'homme, jamais la Lettre ne perd de temps. Les tâches sont multiples et entre la gestion de deux ordres et ses divers rôle, la rareté d'un moment de détente frise le ridicule. Le point est tel, que le Venari semble avoir oublié comment apprécier ce genre d'instant de paix. Des choses mieux à faire que la simple marche sont à faire. Malheur d'être coincé ici sans possibilité de régler toutes les problématiques en cours.  

Ses déambulations le poussent inexorablement vers la bibliothèque, ses pas le guident tel la main d'un destin d'une précision cruel. Une vie dirigée par un fil d'une dureté sans pareille, le poussant ainsi vers les bras d'un dénouement aveuglant de clarté. Oui, son rendez-vous était là, juste devant lui. Fatalité, ses pas ne sont point siens, mais bien manipulé par une puissance qui se rit de son être et fait fit de ses envies. Ainsi donc, cela doit se passer ainsi? Ici, dans cette pièce emplie de mots, d'écriture? Sanctuaire de la connaissance. Pour une Lettre il y a signe, une providence troublante et déroutante de sens brulant.

Assoupie, la belle dort, un livre à reliure de cuir en main. Bien que partiellement caché derrière un rideau d'ombre bleuté, l'homme capture les prémices lumineuses de traits d'une beauté sincèrement tragique, glaciale et amèrement déchirante. L'être réalise la profondeur idyllique de l'instant, figé ainsi tel un simple figurant observant l'apothéose artistique d'un tableau de maitre.

''Pardonnez mon audace, mais si cela est réellement l’œuvre d'une sibylle, alors me voilà des plus privilégié d'avoir été conduit ici par une telle providence.''

L'homme s'avance, les apparences ne sauraient trahir une Lettre, les sirènes ne dorment pas, non, elles enchantent les rêves des hommes.

'' Je ne saurais trop mettre l'accent sur l'étendue de mon effronterie, mais ne seriez-vous pas la mercenaire bleue?.''

L'être tend la main dans un geste de pure galanterie, l'usage voulant qu'un homme embrasse la main d'une femme d'égale ou de rang supérieur, cachant de ce fait le rang de seigneur qui lui est dû.
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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptyDim 5 Jan - 5:47

Aciana ne sembla pas réagir à la venue de l'homme, restant tel un sculpture de glace, de marbre devant ces paroles, elle aurait aimée ne pas être dérangée, pouvoir rester tranquille ainsi pendant des heures, voir des jours, et en jetant à peine un coup d'œil vers la vitre, elle comprit rapidement que ce n'était point l'heure prévue pour sa rencontre. Elle allait complètement l'ignorer, le balayer de la main tel le vent des feuilles quand ça deuxième phrase attira davantage son attention, réveillant maintenant son esprit. La petite chose dans son capuchon remua, donnant à son tour signe de vie à l'être de métal et à l'homme de chair. Elle prit une grande respiration, anciens tics d'un monde oublié et perdu à jamais, avant de relever doucement la tête vers l'homme devant elle.

Elle bougeait quelque peu les doigts, dégourdissant et offrant un peu de chaleurs à son corps froid. Le tissu et le cuir que cachait son corps qui se mettait doucement en mouvement, lui permettant de se redresser sur sa chaise, ne cachèrent point l'étrange froissement de métal, si on pouvait bien appeler la chose ainsi, le son ressemblait davantage à du frottement, de métal un contre l'autre. Elle craqua dans un mouvement étonnement rapide ces doigts, les aillant refermés avec agilité et souplesse avant de les laisser doucement s'ouvrirent sur le dossier des accotoirs. Elle dépose ensuite le livre sur la table, laissant ces ongles gratter la surface, soit par nonchalance ou manque de volonté pour complètement soutenir sa main un tout petit peu plus haute, puis la pose sagement sur sa cuisse.

Elle vient entre-temps croiser les jambes, laissant entre-voie la blancheur de ces cuisses, le tissu bleuté de la robe qu'elle porte est complètement fendu sur les côtés. D'étranges bottes de cuir brun et de tissu bleues lui montent jusqu'à la mi-cuise, solidement attachée, mais pourtant, rien ne semble déformer les rondeurs parfaites de ces jambes de gazelle. Sa cape qui semble du même tissu que ces vêtements et magnifiquement brodé aux bordures délicates blanches, est solidement attaché au-devant, mais portant, il ne semble pas assez suffisamment long pour cacher le devant armure de la damoiselle, un autre mélange de plaque d'acier, de chaine mail et de cuir. Le tout ne cachant absolument rien des rondeurs voluptueuses de la dame assit.

À bien la regardé, rien ne semble démontrer qu'elle porte des armes, il n'y a aucun signe visible qu'elle en porte. La dame pose enfin un regard aux couleurs acier sur l'homme, qui attend toujours main tendu de lui offrit un quelconque signe de galanterie. Il y avait bien longtemps que personne et encore moins un homme ne lui avait offert ceci. Elle soupira, puis secoua avec lenteur la tête.

-Plutôt futile comme manière. Déclare seulement la dame devant.

La petite créature s'agite quelque peu, semble se tourner sur elle-même en n'entrainant le capuchon d'une toute autre époque avec elle, le visage de la demoiselle. Des traits coupés et sculptés s'offrent maintenant à l'homme. La vagabonde bleue ne semble pas réagir, mais à tout de même l'étrange réflexe de se raidir, mais il est déjà trop tard pour cacher son visage, alors elle se détend presque immédiatement. Ce n'est pas réellement ce dernier qui la dérange, ces plutôt l'étrange ressemblance avec une toute autre race.

Une chevelure d'une blancheur frappe, quelques files argentées s'entremêlent dans le décor, mais ce qui peut attirer davantage l'attention son les oreilles pointues et la ressemblance caractéristique des Nosphéras qui marque les traits de la dame, mais également autre chosent, quelque chose d'un peu plus humain. Elle semble soupirer à nouveau, étirer à nouveau son bras pour ajuster le capuchon sur sa tête, une patte d'un bleu pâle semble s'étirer et venir taquiner la dite main, qui s'arrête dans son geste pour venir l'agripper avec une certaine douceur.

- Que puis je faire pour vous Monsieur ? Si vous m'avez demandée, c'est que vous avez du travail pour moi, que quoi retourne-t-il ? Demande-t-elle avec la plus grande des douceurs.

La petite créature pousse des petits cris de plaisir, continuant ainsi à s'attaquer aux doigts qui bouger. Un museau orangé finit par faire son apparition, s'ouvrant et dévoilant des petites dents bien aiguisées pour venir mordre avec une certaine force les doigts, mais pourtant la femme ne réagit point, mais un petit bruit ce fait entendre, celui de dent contre du métal.


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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptyDim 5 Jan - 16:14

L'homme observe. Observe à la manière d'une Lettre, d'un oeil distrait et pourtant empreinte d'une concentration et d'une passion particulière pour toutes les curiosités de la nature. Curiosité s'il en est, où peut-être est-ce de l'intérêt? Rien n'est moins sûr pour l'instant sinon le fait que cette pièce ne contient pas deux âmes, mais bien trois! La présence de la créature se fait ressentir derrière le capuchon. Impossible pour le moment d'en savoir plus sur l'origine de la chose. Plus tard cela serait donc! Ici il y a bel et bien une multitude d'éléments à examiner et décortiquer. L'homme est certes inquisiteur de nature, ceci allié aux mêmes envies d'Abel provoque en lui, une douce euphorie face à la découverte et aux énigmes. Deux hommes curieux dans un même corps, un même esprit. N'est-ce pas encore un coup du destin? L'être réalise qu'Abel lui ressemble bien plus qu'aucun homme ne peut l'imaginer.

Ainsi donc, l'immobilité antédiluvienne de la femme vole en éclat d'un soupir, d'une simple flexion de la main, des doigts mus d'une volonté toute simple. Porté par de telles manières, l'homme ne peut s'empêcher d'y voir en cette femme, une ressemblance frappante avec une statue. Monument s'animant suite à un sommeil millénaire. Trait caractéristique appartenant en général à une race bien particulière. Fascinant de voir ainsi un objet prendre vie. Mais est-ce réellement le cas? L'impossibilité tient certainement de prendre pour acquis que de telles mimiques appartiennent seulement aux golems.

Cependant, ses impressions ne le trompent guère en temps normaux. Cette immobilité est le propre des objets. Peu d'êtres vivants savent donner l'impression de son fondre dans le décor de telle manière. Et puis, cette manière de réveiller ses membres un à un n'est-elle pas pour le moins étrange? Cependant, point de dénouement rapide dans son raisonnement! Des éléments manquent toujours à l'appel. Spéculation, spéculation! Une Lettre ne peu que compté sur sa connaissance pour cogiter de telle manière, tout en sachant très bien que tôt ou tard les questions trouvent leurs propres réponses.

Les yeux de l'être s'attardent furtivement sur la blancheur d'une peau dénuée de la moindre imperfection avant de s'arrêter sur une armure d'acier forgé d'une main experte. Après la Lettre, voici l'attention du Venari qui est sollicitée. Chef-d’œuvre de métallurgie s'il en est, un tel forgeron possède un talent certain, c'est évident. L'homme n'à pas besoin de toucher les plaques et les chaines pour en reconnaitre la qualité évidente. Quiconque sait donné finesse à une armure est un maitre. Cette rencontre n'à certainement rien de perdu, déjà l'être pense à trouver l'artisan du métal. Aucun talent ne doit être gâché. Non, aucun.

Les paroles de la femme provoquent chez lui un étrange amusement que l'être communique immédiatement d'un immense sourire enchanté. Une femme de caractère! De mieux en mieux, se faire ainsi rejeté n'est pas spécifiquement dans ses habitudes. En opposition à la Lettre, Abel est un homme qui aime charmer de manière simplement naturelle.

Puis telle l'aurore se présentant aux portes de la nuit, apportant mille et une promesses d'incandescence, un visage éclatant de radieuse vitalité s'enlève à l'ombre déchirante du rideau bleuté d'un vêtement. Cascade de métal brillant, sa chevelure possède la brillance d'une lune d'été. Maestria de l'art qu'est ce visage sculpté de virtuosité.

Elle s'exprime à nouveau, sa question le fait sourire de plus belle. La vagabonde bleue est perspicace. Certes, l'être a affaire à elle, cependant... L'heure du rendez-vous n'est point venue. Non, en cette heure Abel n'est pas conseillé de la reine, mais bien simple homme déambulant dans les couloirs d'un Fortin. Un homme ordinaire, attiré par l'étrange beauté artistique d'une étrangère vêtue de bleu et d'acier.

La créature quant à elle fait sentir sa présence à nouveau, alors que la femme tente de couvrir à nouveau sa tête. D'une morsure de l'animal, le dogme tombe telle une épée de Damoclès. Les questions trouvent d'elles-mêmes les réponses. Vérité absolue, une Lettre ne sait se tromper en voyant pareils indices. Le secret de cette femme est avoué, confession silencieuse à un homme qui ne comprend que trop bien sa nature intrinsèque.

L'homme passe sa main dans le voile de cheveux châtains qu'il aborde, alors que son sourire s'élargit.

''Monsieur? Ne soyez pas si formelle avec moi, mademoiselle, votre réputation vous précède et je ne suis qu'un simple employé de l'état! Vous vous méprenez sur mes intentions. Si dans cette pièce quelqu'un doit rendre honneur à son interlocuteur, alors je suis votre obligé.''

Les vêtements foncés de l'être sont d'une sobriété tout évidente. Parmi les seigneurs peut-être est-il le seul à ne pas se vêtir de richesses et d'apparat. Aisé pour lui de passé pour un fonctionnaire de seconde zone. Bien que noble, Abel est espion avant toutes choses.

''Permettez-moi de vous en faire la remarque, mais votre regard furtif à la fenêtre et votre méprise me porte à croire que vous avez rendez-vous avec un seigneur à une heure quelconque. Je ne cesse de m'excuser, je suis hardis, je le sais, mais puis-je vous tenir compagnie d'ici là? Puisque je vous ai réveillé il m'encombre de vous divertir pour me faire pardonner! Une idée fabuleuse vient de me traverser l'esprit. Seriez-vous tenté par un petit jeu? ''


Sans attendre de réponse, l'homme tourne sur lui-même, à la recherche d'une chaise. Objet de son désir trouvé, l'être parcourt la distance, prend ledit objet et reviens sur ses pas. Déplaçant ensuite la table, le Venari place cette dernière entre la femme et lui avant de prendre finalement place sur sa chaise.

''Je suis espion.''


Dis l'homme sous le ton de la confidence.

'' Consentez-moi maintenant de commencer si vous le voulez bien! J'ai un penchant pour la déduction. Cela pourrait vous paraitre étranges et mal venus de la part d'un étranger! D'ailleurs, vous auriez bien raison de me considérer comme impolie et indigne de votre société, cependant je puis vous assurer qu'aucune malice ne se cache derrière mes intentions. Je suis simplement fort curieux et mus par mes mauvaises habitudes d'espion. J'aimerais de ce même fait tester une ou deux théories sur votre personne et vos origines. ''

L'être s'humecte les lèvres, regrettant la présence réconfortante d'une coupe de vin.

''Du premier coup d'oeil, vous abordez les traits d'une magnifique représentante de la noble race des Nosphéras. Fait avéré, certes, mais les traits ne font pas l'appartenance n'est-il pas? Force est de constater qu'il fait jour et qu'une fenêtre se trouve à deux pas. La présente théorie est donc écartée.''

La Lettre devient pensive un instant avant de reprendre.

''La logique voudrait donc que vous soyez soit humaine soit une goule. Deux théories intéressantes qui pourtant ne tiennent pas la route. Voyez-vous, une goule ne chercherait probablement pas à devenir mercenaire. Une goule ne peut obéir qu'à son maitre et non à ceux qui la paient. La théorie de l'humaine quant à elle est plus difficile à discrédité, mais... ''

Un regard franc et passionné est plongé dans celui dans son interlocutrice.

''Voici ma dernière théorie en deux points. Vous n'avez pas les mains gantées d'acier et il est évident à leur perfection que vous n'avez pas les mains d'une guerrière. Votre animal vient de vous mordre et je ne puis que constater votre son. Si vous n'avez pas les mains gantées, alors cela implique nécessairement que vous êtes vous-même faite de métal. ''

Une nouvelle pose, son regard brillant du plaisir de toucher un point.

''Votre secret. Vous êtes une golem n'est-ce pas? ''
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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptyDim 5 Jan - 17:24

Aciana l'observa à son tour, nouvellement intriguée par l'être devant elle. Il était étrange, parlait beaucoup et semblait être intéressé par beaucoup de choses à la fois. Elle apprécia sa franchise, il parlait beaucoup, mais disait toujours ce qu'il semblait penser, à moins que se ne soit un très bon manipulateur, se qui pourrait être parfaitement vrai. Tout au long de ça discutions à sens unique, elle ne put retenir le fin sourire s'étirer sur ces lèvres. Cet homme, à sa manière d'agir et de déduire lui faisait penser à Finil, brave homme. La petite créature finit par s'arrêter, remarquant que l'attention de sa maitresse n'était plus avec lui, mais bien ailleurs. Elle sembla bouger à nouveau, puis sortit sa tête bleue et orangée, posant ces pupilles ébène sur l'homme devant eux.

Il l'observa à son tour, il connaissait les habitudes de sa maitresse maintenant et il était rare qu'un humain, ou même n'importe qui attire son attention de cette manière. Il offrit donc par curiosité à son tour son visage, mais rapidement, il retourna dans le capuchon quand il sentit le corps de Aciana bouger vers l'avant. La jeune femme se redressa, posant sagement les mains sur la petite table, la seule chose qui semblait les séparer en ce moment. Mais elle sembla changer d'idée, posant coude et s'appuyant sur ces mains, ne l'ayant pas une seule fois quitter du regard.

- Félicitation, il y a longtemps que vous faites des recherches sur moi ? Où simple coïncidence ? Déclara-t-elle doucement.

Elle n'avait que faire que son secret comme il l'avait appelle, soit découvert, elle ne l'avait jamais vu ainsi et de toute façon, il ne pouvait point lui faire de chantage, si c'était bien ce qu'il recherchait. Elle n'avait plus rien dans cette vie, plus rien réellement à chérir, elle n'avait plus rien à perdre depuis bien longtemps déjà. C'était une des raisons, du pourquoi elle c'était vendu elle-même, offrant ses talents pour pouvoir survivre dans ce monde déchu. Elle regrettait les années bien avant la guerre et le chaos, bien avant la mort de son maitre, tout semblait si parfait.

- Que cherchez-vous à faire ? M'impressionner ? Il faudra trouver quelque chose d'autre pour ceci. Ce n'est point un secret, si les gens seraient moindrement aussi observateurs que vous, il y aurait bien longtemps que j'aurais été découverte. Termina-t-elle doucement

Il n'y avait aucune rancœur, aucune tristesse, aucune joie d'avoir de l'importance en ce moment aux yeux de quelqu'un, il n'y avait aucune émotion en ce moment sur son visage et dans son regard, il y avait trop longtemps qu'elle n'avait pas eu de présence vivante qui requiert de telles habitudes. Au même moment, la petite créature refit son apparition, venant prendre position de tout son long sur les épaules de la femme, laissant voir ce à quoi il pouvait bien ressembler.

Un étrange mélange entre un chat et un furet, aussi gros qu'un chat adolescent, mais aussi élancé et structuré que la physionomie que le furet. Son pelage entièrement bleuté était légèrement zébré de blanc, mais c'était surement l'orangé et les oreilles en forme de feuille qui pouvait attirer l'attention. Il s'étira de tout son long sur les épaules, qui la jeune femme ne sembla pas réagir une seule fois, ne sentant surement pas le poids de la bête, puis sembla bailler avant de reprendre place et partir pour une sieste. La jeune femme brisa enfin le silence qu'elle avait laissé s'installer.

- Si vous avez des questions où autre, posez les et si je me sens d'humeur à y répondre, je le ferai ?

Elle lui offrit un doux sourire, avant de reprendre place sur son siège. Il n'y avait rien d'arrogant, seulement une douce émotion qu'elle laissait que très rarement apparaitre, était-elle heureuse ? Elle l'ignorait, mais un peu de compagnies ne devrait pas la tuer, et pour le moment, il ne ce n'était pas montré déplaisant. En plus, il y avait-il un quelconque mal à rendre quelqu'un heureux en ce moment ?

* Il pourrait m'aider à passer le temps ? Et qui plus est, qu'avait-elle à perdre maintenant ? Peut-être se rendrait-il utile d'une quelconque manière au passage ? *


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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptyMar 7 Jan - 0:25

La première chose qui vint briser le silence après la révélation fut la tête orangée de la petite créature. La Lettre n'a jamais rien vu de tel, n'y jamais lu quoi que ce soit sur pareil animal. Qu'est-ce donc? Un sujet à sa connaissance inconnue de l'Ordre. Pour ce simple fait, la femme mérite toute son attention et même plus encore. Curiosité, curiosité! Mais qu'est-ce donc cette soudaine envie de comprendre, de découvrir et d'étudier? Passion oubliée depuis des âges. Certes, certes, l'homme étudie chaque jour, mais avec autant d'entrain? Où est-ce plus par sens du devoir? Il y a longtemps qu'un sujet l'intéresse à ce point. Une race entièrement inconnue et cachée. Un être vivant fait de chaire, d'os et de sang. Son champ d'action, la biologie. Ah! Passion et intérêt pur!

L'homme veut en savoir plus et réalise pour la première fois de l'entretien que son niveau d'attention est à son paroxysme. N'est-ce pas la fort intéressant? L'intérêt d'une Lettre, frappé d'un éclair d'énergie vibrante d'envie de découverte renouvelé. Attiser ainsi sa curiosité n'est pas chose aisée. Cette femme de métal sait y faire, c'est un fait d'une indéniable vérité crue. Une passion millénaire, intrinsèque et littéralement atavique, qui s'éveille d'un simple regard. Une vision qui fait vibrer un coeur, que dis-je? Une âme! Renouvelé, une curiosité perdue est suscitée.

Cependant, une attention reste pour le moins volatile et déjà ses yeux retournent vers la femme. Cette dernière émet des paroles qui le font sourire de toutes ses dents. Son interlocutrice frôle une fois de plus la vérité sans pour autant l'embrasser. Ses interprétations sont effectivement très proches de la réalité, mais avec cet homme les choses sont rarement aussi simples. Certes, l'être est très bien informé, cependant le plus gros de la déduction vient de son observation seul. Rarement des choses échappent à l'attention d'une Lettre ou à la scrutation d'un Venari. Dans cette optique, un homme tel que lui possède nécessairement un sens de l'observation des plus aiguisé.

La créature choisit alors cet instant pour se dévoiler entièrement à l'homme. Une physionomie pareille le laisse perplexe. C'est un fait, rien de similaire n'est évoqué par les Lettres. Une étude approfondie s'impose, maintenant? Non, chaque chose en son temps. Malaise est une situation dans laquelle un inconnu vous demande de lui laisser votre familier pour être étudié.

Le plus important reste cependant que la femme accepte de participer à son jeu. Malgré ses paroles, l'homme est certain de l'avoir impressionner d'une quelconque manière. La preuve étant l'évident intérêt qui pousse son interlocutrice à continuer la conversation. Abel est bien connu pour ses manières cavalières et ses habitudes verbales très peu noble. Une femme qui n'en a que faire est pour la moins intéressante pour lui et tout autant pour la Lettre et le Venari.

''Sur mon honneur mademoiselle, je serais un bien mauvais gentilhomme si j'effectuais des recherches sur toutes les demoiselles intéressantes de ce monde! Simplement, comme vous en avez fait la remarque, je suis très observateur. ''

Main sur le coeur, l'homme sourit d'amusement.

''Certes, certes, d'une part il est vrai que je cherche à vous impressionner. Votre perspicacité n'à d'égale que votre prestance, mais permettez-moi de vous confier que vous avez tout de même tord sur la ligne directrice de mon intention initiale! Soyons honnêtes. ''

L'être dépose ses deux mains sur la table.

'' Seulement, vous et moi savons très bien que la majorité des gens ne sont pas aussi observateurs. Secret ou non, cette information est rarement partagée. De fait, j'aimerais vous faire part d'une autre théorie, cette fois au sujet de votre faux secret.''

Son expression change légèrement, passant de l'amusement au calme.

''Cette armure sera le sujet de mon étude. Le fait que vous êtes un golem est maintenant établi entre vous et moi. Suivant cette ligne, il est pour le moins étrange qu'un golem recherche la protection d'une armure. Décortiquons en trois points. ''


Ses yeux sont brillants tels ceux d'un enfant qui s'adonne à son activité favorite.

''Étrange certes, mais pourquoi? Mon premier point tient, excusez-moi de mon manque de tact, de la composition de votre corps. Je sais, un homme ne devrait jamais demander de quoi est composé une femme lors d'une première rencontre, mais vous en conviendrez, ceci est nécessaire pour l'élaboration d'une théorie tout à fait scientifique! ''

Son sourire franc revient trôner sur son visage illuminé.

''La principale raison qui pousserait une femme de votre qualité de porter une telle armure, me parait plutôt claire. Point un: la raison. Un golem n'à point besoin d'une armure puisque sont corps lui-même est une cuirasse. Les humains portes des armures pour se protéger et pour quoi encore? Il est aisé de cacher quelque chose sous une armure. Dans ce cas, l'armure peut devenir un masque. Cachant votre nature sans réellement le faire. Une personne normale vous voit comme une humaine ou une Nosphéra et ne pose donc pas de question, n'est-ce pas? ''


Pensif, son regard vogue un instant vers la fenêtre.

'' Un point intéressant, mais incomplet s'il en est. Deuxième point: votre identité. Cette armure est faite d'acier? Je ne suis point forgeront, mais je reconnaitrais le fil de l'acier aisément. Un choix intéressant pour sa solidité, mais peu utilisé pour son poids. Une telle armure attire inévitablement l'attention. Si vous cherchiez à vous cacher, vous opteriez surement pour quelque chose de moins voyant que le tissu bleu et l'armure d'acier. Mon point est tel que vous attirez l'attention sur votre armure et sur sa portance. De fait, vous devenez une guerrière puissante et mythique, une légende aisément reconnaissable, tout en restant caché derrière cette face. L'attention détournée de votre nature véritable, bien que non cachée, reste dans l'ombre. Première conclusion. Votre amure cache votre identité véritable en détournant l'attention, tout en vous rendant reconnaissable pour vos activités. Sans être un secret, vous protégez tout de même votre nature. ''

L'homme plonge son regard dans celui de la femme une nouvelle fois.

''Point trois: votre composition. Prenant pour vrai les deux premiers points, l'acier est un élément de choix pour vous. Je sais, excusez l'expression, par votre son, que vous êtes métallique. Un golem de métal ne porterait pas une armure de fer, s'il était en acier. Pourquoi? Simplement parce qu'un golem d'acier peut contrôler cet élément à volonté, mais ne le pourrait pas avec le fer. Contrôler son amure comme une extension de son corps est un avantage en soi. Mon hypothèse comme vous vous en doutez... Vous êtes faites d'acier.''

L'être tourne ses mains sur la table, paume vers le haut, puis vers le bas. Habitude ressemblant fort à celle d'un croupier jouant ses cartes.

''Où veux-je en venir avec mes trois points? Bonne question! Heureusement, j'ai une bonne réponse pour cette bonne question. Voilà qui est plutôt simple, ces informations me sont complètement inutiles pour obtenir quoi que ce soit de vous. Elles sont simplement intéressantes. Le fait que vous ne vous cachez pas réellement est la preuve évidente que malgré le fait qu'il faille réellement chercher la réponse pour comprendre qui vous êtes, le tout reste simplement caché directement sous le nez des gens. Mon intérêt? Vous impressionner? Non, certainement pas. Vous comprendre et vous divertir? Oh, certes! ''


Son sourire s'élargit de plus bel.

''Mon intérêt... Vous l'avez sans doute déjà compris, je suis simplement curieux. Curieux à propos de bien des choses d'ailleurs. Lançons une nouvelle théorie d'une simplicité débordante cette fois! Théorie qui servira aussi de question pour la suite. Cette créature n'est pas naturelle, elle est magique et très intelligente.''

Cour instant de silence, l'homme réalise son erreur et s'éprend d'un rire franc.

'' Ce n'était pas une question n'est-ce pas? Plutôt une affirmation! Voyons la chose sur un nouvel angle voulez-vous? Savez-vous d'oû vient-elle? Je pense que mes capacités de déduction ont été démontrées, je pourrais très bien vous aider à retracer la provenance de cet animal mystique. ''


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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptyMar 7 Jan - 4:22

Aciana l'écouta avec un tout nouvelle intérêt, malgré elle, cet homme lui rappelait Finil à sa propre manière. Était-ce cette étrange maladie de la curiosité ? Ce phénomène qui poussait les gens parfois à aller trop loin en oubliant les conséquences ? Autrefois, elle avait eu le même intérêt, elle voulait toujours en savoir plus sur tout ce qui l'entourait, pas que le professeur Finil n'aimait pas ceci, il y avait tout de même mit sa touche personnelle dans sa création. Mais l'homme devant lui, avait un sens de l'observation très poussé, il semblait analyser des détails que personne n'aurait réellement accroché ou porter la moindre attention. Elle devait avouer, il l'impressionnait un tout petit peu, elle avait tout de même déjà côtoyé beaucoup d'hommes dans le même style que lui.


Autrefois, elle en rencontrait à la dizaine pendant les travaux de son maitre, parfois, elle se prenait aux jeux, de vouloir faire comme eux. Elle observait beaucoup puis parlait à son tour, parfois les hommes la dévisageaient puis Finil finissait toujours par s'exclamer et reprendre ces mots, voyant exactement ce qu'elle voulait dire, mais c'était à une toute autre époque, et pour le moment, le jeune homme assit devant elle la divertissait bien. Il utilisait de belles paroles, embellissant souvent certain passage qui n'était pas nécessaire, mais qui pourtant était beau et agréable à entendre de nouveau, elle ne trainait plus avec les nobles depuis trop longtemps et avait perdu l'ouïe pour ce genre de langage, étrangement, elle se sentit soulager d'une certaine manière.

* Pourquoi donc petite Aciana ? * Pensa-t-elle d'elle-même.

Plus elle l'observait, plus elle réalisa qu'un tout nouveau intérêt grandissait en elle, depuis combien de temps ce n'était pas arrivé ? Des jours ? Des mois ? Non bien plus, des années même. À seulement côtoyer le bas peuple, les roturiers ou même au maximum les marchands, elle avait perdu l'habitude. Ils ne se posaient jamais vraiment de question sur elle, ils ne faisaient que s'exclamaient simplement qu'en voyant l'amure et en reconnaissant les couleurs. La vagabonde bleue, la femme qui parcourait les terres à la recherche de pierre, même elle, elle avait été surprise quand on l'avait interpellée ainsi dans la rue et maintenant, il était devenu son tout nouveau nom, mais au plus profond d'elle-même, elle aurait aimé que quelqu'un se souvienne de son nom.

Puis doucement, elle sentit tout au fond d'elle-même une nouvelle envie, à nouveau, elle était prise de curiosité, tout comme lui, elle avait envie d'en savoir plus sur son interlocuteur. À l'écouter parler, il en savait beaucoup plus sur elle que n'importe qui d'autre en ce moment, elle était quelque jalouse ? Elle ne dirait pas jalouses, envieuse était surement quelque chose de beaucoup mieux. Elle était envieuse qu'il en sache plus sur elle qu'elle sur lui. Et lui, qui était-il réellement ? Il n'avait pas beaucoup parlé de lui, que savait-elle de lui ? Il avait dit être un espion, et puis quoi d'autre ? Le marchand lui avait parlé d'un riche homme ? Et pourtant à le regarder, simplement vêtu de noir, il semblait simplement un homme parmi les autres et pourtant ses bonnes manières et ses belles paroles le fond se démarquer parmi les simples. Comme il lui fit par, un masque ? Tout comme elle, il serait caché derrière un écran qui lui permettrait de passer inaperçu aux yeux de tous ?


Un doux sourire illumina le visage de la demoiselle devant toutes ses prévisions qui étaient loin d'être fausses, et pourtant, parfois, il n'y avait pas de réelles raisons. Tout le monde avait ces secrets, autant, elle que lui, n'est-ce pas ? Tout comme à son inverse, l'homme était quelqu'un qui semblait énergétique, cultivé sur divers domaines, et rien ne semblait pouvoir arrêter sa intérêt. Mais c'était surtout toutes les calculs qu'il émettait en ce moment, il ne connaissait absolument rien d'elle, et pourtant en quelques minutes à peine, il avait su toucher juste à plusieurs reprises. Cet homme avait surement entendu parler des golems au paravent, ce qui lui confirmait qu'il avait un poste beaucoup plus important qu'un simple espion, qu'un riche homme ou même encore qu'un simple employé de l'état, comme il l'avait lui-même dit.

On ne peut pas toujours tout acheter avec de l'argent.


Si elle y allait avec l'histoire, elle n'avait jamais connu ou même entendu parler de golem comme elle, dans distinctes matières. Ce qui voulait dire, que d'une certaine manière soit elle était seule au monde, ou que certaines individus assez influentes ont voulu cacher le sujet à la face du monde. Il est vrai qu'il serait un désastre d'avoir une armée dans son genre. Mais un détail lui revenait toujours en tête, il parlait toujours, et ses paroles étaient toujours justes, mais il utilisait également certain mots que seul des professeurs, des scientifiques ou même des philosophes utilisaient, même un noble n'aurait pas un vocabulaire aussi poussé et cultivé, cet homme jouait la comédie à la perfection d'une manière, soit, s'il était bien un espion, il avait une connaissance poussée et était surement le meilleur dans son domaine, mais elle commençait à croire, qu'elle n'était pas la seule qui cachait quelque chose ici.

Et la déduction n'était pas un loisir offert à tous.

Et son regard, il avait cette façon de la dévisager quand il savait qu'il avait raison, il brillait d'une puissance, il savait que ces spéculations étaient surement vraies et ne pensaient pas une seule seconde qu'elle pourrait être incorrecte. Il était également passionné dans ceci, dans ce qu'il croyait, dans ce qu'il faisait maintenant, il aimait déduire à partir de rien, elle avait si souvent vu ce regard au paravent, il avait le même sens aiguisé, ce sens d'observation presque surnaturelle.


Et se fut son regard aussi brillant de passion et son regard franc qui le lui confirma.


Mais il n'y avait pas seulement ceci, il avait un contrôle parfait de lui-même, cette façon qu'il avait de partager et de filtrer les émotions qu'il passait sur son visage, cette manière qu'il avait en quelques secondes de faire passer une émotion et de l'effacer comme si elle n'était jamais apparue. Il savait très bien si faire pour jouer les émotions ou simplement pour bien les contrôler d'une manière que seuls les comédiens peuvent nous les faire transmettre. Parfois quand il lui offrait un sourire amusé ou même son regard remplis de passion, elle avait une soudaine envie de partager la même émotion, de savoir encore plus. Il savait très bien comment jouer et tromper à sa manière, mais en même temps, elle ressentait la sincérité et la réelle curiosité qui animait cet être, ces émotions n'étaient pas fausses, du moins ces ce qu'elle croyait.

Et le tout le lui confirma devant l'étrange fascination que le regard de l'homme lui offrit quand il vit sa petite boule de poil coloré. Un chercheur de connaissance, voilà ce qu'il était réellement, peut-être était-il réellement espion, homme aisé ou simple subordonné, mais au plus profond de lui, tout ce qu'il recherchait réellement n'était pas l'argent, la gloire ou même la renommée, mais la connaissance. Il était un homme de connaissance, il étudiait surement des choses enfuient et caché de tous, il avait surement accès à des sciences cachées ou même interdites. Pour le moment, tout comme elle, il utilisait une mascarade pour cacher les vraies apparences et réussir à arriver à ces fins d'une manière ou d'une autre. Elle n'aurait jamais cru revoir un tel regard aussi bas, tout comme Finil, cet homme vivait pour trouver, découvrit et connaitre ce qui était caché. Et elle était même prête à parier une pierre qu'il lui parlerait de son tout nouveau compagnon.

Et Bingo, elle avait mis dans le mille, dès qu'il avait vu l'animal, un tout nouveau intérêt était apparu et elle n'était plus le centre de l'attention. Elle laissa un lourd silence s'installer, l'observant de son regard couleur acier puis doucement, elle déposa les mains sagement sur ces cuisses, au même moment l'animal qui feignait de dormir sembla enfin porter attention à l'homme devant sa maitresse et posa ces deux billes encre encerclé d'oranger sur l'homme, effectivement, la petite créature était beaucoup plus intelligente qu'elle ne voulait le laisser penser. Elle sembla même pousser un soupir de déception ? Ayant inspirer une bouffée d'air puis l'ayant expulsa rapidement.

Le visage d'Aciana était tel une statue de marbre, indéchiffrable et sans la moindre émotion. Elle continuait de penser et puis elle éclata un doux rire, laissant l'étrange son cristallin métallique se rependre dans la bibliothèque déjà bien silencieuse. Il était bien rare qu'elle rît, la dernière personne qui l'avait entendu rire était Finil, et même l'animal qui connaissait sa maitresse depuis quelques années déjà sursauta devant les fines secousses qui traversaient le corps d'acier. Il sembla dévisager l'homme puis revient vers sa maitresse, ayant sauter sur ces cuisses pour ne pas tomber au sol. Son corps souple retomba finement sur les cuisses, elle écarta les mains pour les poser de chaque côté de lui avant d’ouvrir la bouche et d'ignorer complètement ces deux dernières phrases, il avait réussi à l'impressionner et a attiser sa curiosité.


- Vous m'avez eu, si j'avais un chapeau, je vous le lèverais, mais, je n'en ai point, ce qui est très dommage en ce moment. D'accord, vous devez surement le savoir que vous avez raison sur toute la ligne, mais tout comme moi qui porte un masque pour cacher les apparences, vous faites de même, je ne me trompe ? Vous ne pouvez pas être un simple espion, un riche ou même si vous-même vous l'utiliser, un simple fonctionnaire de seconde zone. Vous posez trop de questions, et surtout, vous parlez beaucoup trop bien et utiliser un vocabulaire beaucoup trop poussé pour les simples d'esprit.


Elle laissa un court silence s'installer avant de reprendre, cherchant ces mots. Elle ne se sentait incapable d'arrêter de parler en ce moment.


- Vous n'êtes pas le seul qui aime observer, nous n'observons surement pas de la même manière, mais ou êtes soit très intuitif, ou quelqu'un qui si connait qu'une certaine manière. Vous connaissez et avez assez à beaucoup de connaissances, vous avez eu la chance tout au long de votre existence de pouvoir remplir votre livre de divers sujets intéressants, ce qui explique l'expérience que vous avez pour arriver à facilement déduire et comprendre les sujets que vous croisez en les observants simplement.


Elle se tut à nouveau, elle voulait se taire, mais en même temps, une force intérieure la poussait à continuer, comme dans le temps, elle voulait savoir, comprendre, mais c'était surtout cette curiosité que lui avait offerte Finil. Elle reprit donc :


- Vous êtes franc et passionné dans ce que vous faite, vous aimer comprendre et connaitre, ce qui explique pourquoi vous avez demandé à rester un peu plus avec moi, parce que j'ai piqué votre curiosité, n'importe qui d'autre aurait tourné talon en croyant qu'il avait soit rêvé ou cru que j'étais sujette une quelconque substance. Vous êtes également un excellent comédien ou un très bon manipulateur, parce que vous contrôler parfaitement les émotions qui passent sur votre visage, vous avez voulu me cacher d'une certaine manière la curiosité que vous me portiez, mais très vite la vérité a refait surface quand vous avez vu ceci. Temina-t-elle en pointant la créature qui le fixait lui.

Cette chose comprenait parfaitement ce qu'il se disait, semblant tout comme eux observer et son regard noir brillait d'intelligence.


-Mais il n'y a pas que ceci, vous avez quelque chose de spécial que même un simple espion ne peut pas avoir même avec les longues années à travailler dans son domaine, vous êtes un chercheur de connaissance, n'est-ce pas ? Vous passez ou voué votre vie à chercher et découvrit des nouvelles choses ? Vous n'êtes pas simplement professeur, espion, chercheur, scientifique ou même philosophe, vous êtes un peu tous ces travail à la fois.

Son regard se fit vague, lointain à son tour, puis elle sembla murmurer :


- Autrefois, il y a bien longtemps de cela mon maitre était comme vous, un chercheur, un alchimiste, un magicien, mais avant tout, il aimait par-dessus tout découvrit, il voulait voir ce que personne n'avait vu.


Elle sembla revenir à elle, retourna son regard acier sur lui, l'observant et l'étudiant à son tour.


* Oh grande curiosité, si vilaine curiosité, pourquoi es-tu revenue ? *


- Alors, je vous pose la question en toute gentillesse, vous qui avez assurément plusieurs visages qui êtes-vous donc réellement ? Vous m'avez montré à votre manière que vous n'étiez pas simplement ce que vous avez l'air. Mais je dois avouer, que si je n'avais pas connu et côtoyer des hommes avec une telle soif de connaissance que vous, vous aurez très bien pu me berner.

Elle lui offrit un magnifique sourire à son tour, elle semblait visiblement fière d'elle-même en ce moment. Et pourquoi donc ? Elle l'ignorait, mais elle offrait le tout à l'expérience et à l'instinct ?


Dernière édition par Aciana Doryëen le Mer 8 Jan - 18:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptyMar 7 Jan - 23:47

Dans les yeux de la demoiselle d'acier perce un éclat brillant d'une intelligence millénaire et farouche. Ici, sur cette chaise dans un Fortin au milieu d'un pays en guerre civile, cette femme lui rappelle l'excentricité de certaines Lettres. Cette sagesse qui n'appartient qu'à la terre et au vent. Une puissance enfouie, endormie, qui ne demande que de briser ses barrières physiques pour déferler telle la tempête. Une brillance qui était, est et sera bien après lui. Momument du passé, enfant de la terre au coeur de pierre précieuse. Pierre philosophale, elle porte bien son nom, gemme de connaissance donnant vie aux éléments. Éveillant de ce même fait cette étincelle de beauté et d'intelligence contenue dans cette nature tourmentée. Dans sa forme primaire, malgré son âge et l'éternité qu'une simple pépite d'acier a vu passer, toutes les histoires qu'elle a vu défiler, l'histoire même de ce monde, cette dernière ne peut exprimer sa conscience antédiluvienne. Mais ici, de cette manière... Les Golems sont des êtres magnifiques. La conscience pure et intrinsèque de la nature.

Elle cogite tout comme lui le fait, l'homme réalise subitement que les Golems sont beaucoup plus complexes qu'il n'y parait réellement. Vivre de cette manière, à la recherche de la pierre maternelle, en quête de survie ou même d'un simple instant d'éternité. Un élan de tendresse pour cette femme de métal qui ne connait rien d'autre que la quête de survie. Les golems ne vivent pas, non. Ils survivent. Dans un tel chaos, dans un monde tourmenté, vil et crasseux... Cette splendeur qui ne ternit jamais, qui donne un sens à la vie de ces êtres d'exceptions. Pas un ne se complait simplement dans la soie, l'abondance, la luxure ou même la dépravation. Peut-être la forme de vie la plus pure de toutes. L'essence même de l'univers dans sa plus simple expression. Forme de vie créée de toutes pièces? Certes, mais néemoins la plus naturelle et la plus belle. Oui, les Golems sont des êtres magnifiques.

L'homme se sent scruté, retourné et étudié comme un simple objet. N'est-ce donc pas la comparaison même que l'être à utiliser quelques minutes plus tôt? Si l'immobilité des Golems tient du propre des objets, le fait n'est que subjectif dans l'oeil du chercheur. Ainsi, le sujet, humain ou Golem, devient rapidement l'objet d'une étude.  Force est de constater que la situation l'amuse. Abel l'espion, A la Lettre, Aleksandar le Venari, sous étude? Splendide! Honte qu'il soit impossible pour la demoiselle de découvrir tous ses visages.  Visages à jamais cachés de sa personne par une magie qui transcende toutes formes de connaissance ou de déduction.

Néanmoins, le visage d'Abel reste réel, ses habitudes, sa personnalité et son rôle sont quant à eux percale et étudiable. Jusqu'à quel point? Ah! Palpitante question! L'homme a proposé le jeu et doit donc se plier à ses propres règlements! Peut-être le temps est-il venu pour lui d'avoir un élève pour lui enseigner la déduction et les règles fondamentales de l'espionnage? La femme doit encore lui prouver sa capacité innée, mais déjà à simplement la regarder réfléchir, abordant le visage d'une statue impassible, l'homme réalise déjà qu'elle à du talent.

À nouveau l'immobilité de la femme vole en éclat, passant de monument du passé à être vivant et articulé de sa propre volonté. Le phénomène le fascine toujours autant que la première fois. Idiots sont les gens qui ne voient pas dans cette transformation la grandeur même de la nature et la beauté du monde.

Son rire résonne et vibre tel un fil d'acier pincé de la main experte d'un musicien de talent. L'homme comprend alors que la réponse à sa question silencieuse arrive. Le résultat des réflexions de la vagabonde bleue. De fait, ses paroles confirment le tout et déjà... Déjà le sourire de l'homme prend de l'expansion.

L'être ne se trompe que très rarement et cette fois encore son intuition lui a permis de voir juste. Du talent certes, mais un talent brut et qui demande d'être polis et soigné. Les grandes lignes sont dans le vrai, elle à vu juste derrière le masque, en partie... Intéressante! Tranchante comme l'acier, pur comme les neiges éternelles, belle telle une nuit d'hiver et aussi sage que la terre elle-même. Une merveille.

Riant lui aussi à son tour à la fin du monologue inquisiteur de la demoiselle d'acier, l'homme exécute sa première réponse, une main sur le coeur et les yeux pétillants d'une fausse gêne tout à fait calculée.

'' Mademoiselle, vous m'avez eu droit au coeur! Dois-je maintenant défendre mon honneur devant vous? Ou simplement prendre le tout comme l'expression de vos compliments les plus distingués? Vous qui m'avez laissé sans voix de cette tirade des plus perspicaces! ''

Posant à nouveau ses mains sur la table, le regard maintenant habité de quelque chose ressemblant à de l'amusement.

''En vérité mademoiselle, vous êtes trop bonne avec moi, mais je sais prendre un compliment quand il passe!''

Son expression se précise lentement, devant celle d'une forme de malice tout à fait innocente.

''Qui suis-je donc?''


Abel retire sa montre à gousset de sa poche et l'observe une seconde. Tic Tac, le son rassurant du temps qui s'écoule.

''Ne soyons pas si pressés. J'ai moi-même rendez-vous dans quelques minutes, mais le temps n'est pas encore venu n'est-il pas?''

Son sourire amusé trône sur son visage.

'Tout de même, vous allez droit au but! Je ne suis pas qu'un simple espion, mais j'en suis néanmoins un! Dans mon domaine, sans vouloir me venter, car un gentilhomme ne fait pas ce genre de chose, je suis bel et bien le meilleur. ''

Rapidement l'homme relève la main droite et la passe dans ses cheveux d'un geste nonchalant. Ceux-ci changent alors de couleur, passant du châtain au noir profond.

''Meister de surcroits.''


Riant à nouveau, l'homme reprend.

''Et expert en déduction. Tout comme vous venez de le faire avec brio, je vous avoue que j'ai effectivement usé de mon expérience pour vous percer.... Je crois qu'une théorie s'impose. '


Son regard amusé s'éteint pour redevenir sérieux.

''Je me dois cependant de défendre un point avant d'émettre ma théorie. Je ne suis ni professeur, ni même philosophe. Mon expérience est cependant des plus uniques. Sans entrer dans les détails j'ai vécu la vie d'un noble Nosphéra de l'Empire pendant plus de dix ans, usurpant son identité. Créant du même fait le plus vaste réseau d'espion et d'assassin dans tout l'ensemble. Pourquoi révéler pareille chose? Vous m'avez révélé votre passé. Peut-être est-ce idiot de ma part de vous dire ceci, peut-être vais-je un jour le regretter, mais... Mais j'en doute. Nous parlons depuis prêt de...''

Un nouveau regard à sa montre.

'' Quinze minutes. Temps cours certes, une parcelle infime dans la durée d'une vie et Pourtant... Pourtant, je pense que durant les dernières minutes j'en aie suffisamment appris sur vous pour savoir qu'une demoiselle dans votre genre est digne de ma confiance. Est-ce une autre de mes théories? Ou simplement une certitude qui transcende la raison? Un agréable mélange des deux, fort probablement. ''

L'être dépose la montre sur la table, mais garde la main dessus. Une simple montre? Non. Un objet impossible à séparer de lui. Un objet que l'homme ne peut se résoudre à lâcher.

'' Voici ma dernière théorie en un seul point. Bien que respectée, la ligne directrice de votre raisonnement a été faussée par un détail particulier. Vous me comparez à un homme de lettres et à un professeur, car je sais ce que vous êtes, n'est-ce pas? Ainsi, nous en conviendrons tous les deux, vous considérez appartenir à une race connue d'une poignée d'initié. De grands magiciens et de grands chercheurs tels que les Lettres peut-être? Effectivement, très peu de gens sont en mesure de créer un Golem, mais... ''


L'être s'humecte les lèves à nouveau, se demandant une fois de plus pourquoi aucune bouteille de vin ne se trouve à proximité.

''Vous vous trompez sur le fond. Un tel raisonnement est dû au fait que vous croyez être seule, non? Mais vous n'êtes pas seule. Je sais ceci sans être professeur. Vous n'êtes certes pas la première représentante de votre race que je croise, mais pour autant que je le sache, vous êtes de loin la plus belle et la plus intéressante.  ''

Une expression difficilement déchiffrable vient remplacer la précédente.

'' Cependant... Le temps commence à manquer et je n'ai toujours pas répondu à votre question n'est-il pas? Que suis-je si ne suis pas un professeur, un philosophe, un chercheur ou un simple espion? ''

Pensif, mais franc l'homme reprend.

''J'ai vu et entendu des choses que très peu d'hommes peuvent se targuer d'avoir même imaginé. Ce que je cherche ce n'est pas la connaissance en tant que telle, mais bien les secrets. Je suis un chercheur de secret. Je pense que les portes sont faites pour être ouvertes et non fermées. Je pense que la vérité est faite pour être montrée et non cachée. Pourquoi créer un cadenas avec une serrure? S'il existe une serrure, c'est qu'il existe une clé. S'il existe une clé, c'est que la vérité attend d'être révélée. Si je voulais réellement cacher quelque chose, je le détruirais. Je ne l'enfermerais pas dans un lieu accessible. Laisser ainsi une serrure et une clé... Une invitation à la découverte. N'est-ce pas la même chose pour vous et moi? Que cache réellement cette armure? Que cachent mes habits? Une vérité ombragée ne demande qu'à être amenée devant la lumière. C'est exact. Je suis un chercheur de secret. ''

Son regard se porte alors à sa montre.

'''Mademoiselle en vérité, je suis votre obligé. Bien que je voulais vous divertir, c'est bel et bien vous qui m'avez occupé l'esprit. Je vous suis redevable pour cette activité qui s'est révélée des plus divertissante et des plus enrichissante. Des gens de votre qualité, je vous le dis, il y en à peu. ''


Visiblement sincère, l'homme ne cache pas le plaisir que lui a apporté cette discussion.

''Et maintenant... Qui suis-je?''

La montre sonne.

''Ma foi! Il est déjà l'heure. Et bien, et bien. ''


L'être claque des doigts et sa chevelure reprend sa couleur original.

''Je suis le seigneur Abel Kiran, votre rendez-vous. L'entretien peut maintenant commencer. ''
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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptyMer 8 Jan - 19:42

* Meister ? *

Ce simple mot ne lui était pas inconnu, il était mage, mais en beaucoup plus puissant. Elle fut hypnotisée par le changement de couleur, voyant ainsi la magie opérer devant elle était étrange, mais combien à nouveau rassurant. Son créateur Finil était si elle ne se trompa pas un homme comme lui, parfois, il utilisait ce mot pour se caractériser ou bien souvent les autres membres lui offrant ce titre honorifique, mais il avait toujours préféré le travail manuel au fait d'abuser et de dépendre de la magie. Finil avait toujours été quelqu'un excentrique à sa manière, bien différente des autres scientifiques ou chercheurs qui travaillaient avec lui, ce qui avait surement dû attirer l'attention sur sa personne, mais c'était surtout son jeune âge qui avait fait le plus grand du travail. À peine avait-il une vingtaine d'étés dans son corps que déjà, le jeune Nosphéra avec l'expérience de plusieurs no reconnu dans les mêmes domaines que lui, mais il lui avait déjà avoué son secret.

Il lui avait expliqué, que ce soient Magiciens ou même Meisters, c'est gens avait un donc bien particulier et unique à leurs personnes. Une rune qui leur donnait un pouvoir unique, elle était aussi puissante que n'importer quel sort d'un très haut niveau, mais ce qu'il y avait de particulier avec elle, c'était comme son nom le dit, unique et si une personne la possédait ce style de pouvoir, personne ne pouvait l'avoir et surtout que personne ne pouvait voler cette rune au fait qu'elle était tatoué ou marquée sur le corps du possesseur. La sienne était une mémoire parfaite, mais également, elle lui permettait de diviser en plusieurs fois son esprit mental, lui permettaient ainsi de travailler sur plusieurs projets sans pour autant perdre du temps et il n'oubliait absolument rien, il disait parfois que même endormit son cerveau continuait de travailler, ce qui expliquait souvent ces réveils en sursaut la nuit quand il trouvait une solution ou une réponse.

Elle avait trouvé ceci phénoménal, c'était ivraie semblable au oreille de la demoiselle, mais à y bien réfléchir, elle devait remercie cette rune qui lui avait permis de lui donner naissance à la fois. Un doux sourire s'afficha sur le visage de la sculpture de métal, elle avait toujours les yeux rivés sur lui, au final, elle n'était pas tombée si mal.





Malgré le temps qui passait, les objets qui disparaissaient, les gens qui retournaient à la poussière, les années qui avançaient sans se soucier de quoi que se soit, elle, Aciana Doryëen restait la même, elle ne vieillissait pas et continuait d'avancer et de voir des évènements qui continueraient à changer le monde, à voir de toutes nouvelles personnes à tous les jours, mais pourtant, elle aurait pu changer à son tour, mettre son grain de sel dans cette guerre, elle aurait pu être utile, alors pourquoi n'avait-elle pas participée ? Parce que c'était précipitamment à ce moment-là qu'on l'avait lâchement assassiné, parce qu'il avait refusé de donner Aciana pour la guerre, avait refusé de donner la recette de ça confection au gouvernement et depuis ce jour fatidique, elle c'était promis de ne plus combattre dans un guerre, restant neutre devant tout ceci et elle c'était mis à offrit son aide au travers le continent.

* Finil, tu me manque tellement. *

Elle reporta son attention sur l'homme à la chevelure d'ébène, tout comme elle, il avait ces secrets, elle avait eu envie de discuter avec lui, elle avait soudainement eu envie de parler, de dire sa pensée, de partager à nouveau un moment avec quelqu'un, mais elle ne le connaissait point ? Et alors ? Ça ne l'avait pas empêché de le faire et de partager moment avec lui, de mettre sur la table des cartes qu'elle n'avait jamais offert, dès le depuis elle avait jouer cartes ouverts, ne cachait rien de son propre jeu. L'animal magique se reprit, en sautant à nouveau sur les épaules de la demoiselle avant de se jeter tête première dans le capuchon qui reprit forme, décidément, il avait tout autant été joyeux de cette rencontre.

Décidément, elle aimait bien discuter avec lui, aurait-elle la change de le faire une tout autrefois et de partager encore bien plus avec cet homme ? En espérant cette fois-ci de bien rencontrer l'homme derrière le masque aux mille visages. C'était bien sure une manière de parler, elle se doutait bien qu'il ne pût bien y avoir autant de visage sous un masque, mais il faillait bien garder un peu de mystère à la scène ici présente.


* Le temps lui manque ?Il est vrai que cette chose futile pour moi ne l'est point pour les humains de ce monde *

Elle avait jeté un coup d'œil à l'extérieur, le ciel était devenu d'un encre bleu foncé, touchant presque noir, il semblerait que l'heure de son rendez-vous approchait aussi à grand pas, mais elle ne sans souciait guère à vrai dire, le temps avait toujours été un fait éphémère pour elle, le temps n'avait pas d'emprise sur sa personne et n'en n'aurait jamais non plus. La seule chose qui avait de l'emprise sur elle était l'objet de sa convoitise, les aigues-marines. Ils étaient la seule chose qui pouvait la tuer et la sauver à la fois, ceci et sa pierre philosophale, mais cette dernière était une tout autre histoire. Elle revient à lui, décroisant les jambes en se réinstallant sur sa chaise, dos droit, et mains sur les cuisses, elle avait parfois une impression de déjà vu, dans ces manières d'apporter des faits, de les expliquer, elle se sentait nostalgique en ce moment, propulser dans de loin souvenirs. Ce fut un simple mot qui la ramena à l'instant présent.

* Un chercheur de secret ? *

Elle aima bien le terme employé, effectivement, il pouvait y avoir différente manière de qualifier un chercheur, il y avait aussi bien de manière d'amener le mot chercheur et bien des manières de l'exercer. Elle remarqua aussi les attentions qu'il portait à sa montre de poche, un objet simple, mais qui pourtant lui était chère à la manière qui la maniait. Un cadeau d'un ami cher ? D'une épouse ou même une amante très proche ? Elle se trompait peut-être aussi, il pouvait très bien l'avoir eut d'un être défunt. Ou c'était quelque chose d'autre qu'elle ne comprenait pas très bien. Mais elle ne chercha pas plus loin voulant offrit toute son attention à la suite, elle sentait le suspense prendre fin, il allait répondre, puis comprit que tout était fini quand la montre se mit à sonner et qu'il redonna d'un claquement de doigts, qui fit sursauter l'animal de surprise, que leur discutions était terminé et que soit il prendrait congé ou qu'il allait apporter un tout autre sujet sur la table.



* Abel Kiran ? Le seigneur du grand fortin ? *

Il la surprit, mais rien ne parut troubler l'eau dormant qu'était Aciana, elle ne fit que rester silencieuse quelques secondes puis se leva doucement. Elle étira le bras doucement, replace son capuchon sur sa tête sans pour autant cacher son visage de porcelaine de métal et sa chevelure aussi blanche de la neige, la laissant cascader sur sa personne avant d’offrir un regard brillant à seigneur de l'endroit. Elle ne mélangeait jamais travaille et vie personnelle. Mais pourtant, un léger sourire vient avec la plus grande des délicatesses s'étirer sur les lèvres rosées.

Elle redevient sérieuse à son tour, posa une main à plat sur la table, avant de pencher un peu son corps vers l'avant, offrant ce qui pouvait se présenter une salutation polie pour un noble avant de laisser sa voix reprendre :


- Enchanter de faire votre connaissant Seigneur Abel. En quoi puis-je vous être utile ?


Il y avait bien longtemps qu'elle avait et aurait travaillé pour un noble et encore plus pour un seigneur. Il était rare qu'elle soit convoquée aussi haute, d'ordinaire, c'était des marchands, des bourgeois ou de tout petit noble, mais jamais de bien aussi gros, un seigneur. Elle avait toujours évité d'aller plus haut également, bien souvent, il voulait toujours plus, devenant demandant et croyant qu'on leur appartenait parce qu'on effectuait du travail pour eu, et parfois même, il prenait certaine chose pour acquis. Mais après avoir discuté avec Abel, elle se sentait en confiance.

* Étrange, en si peu de temps, et pourtant. *

Peut-être pourrait-elle le prendre comme ''patron'' ? Non, même s'il était agréable, il était beaucoup trop tôt pour prendre une telle décision, elle pouvait faire divers travaux pour lui, et apprendre par la suive, voir comment les évènements allaient évoluer et ensuite prendre une décision ? De toute façon, rien ne pressait, elle vagabondait depuis des décennies à la recherche de quelqu'un et rien ne c'était montrer encore, elle pouvait bien attendre encore un peu. Elle finit par se rassir sur la chaise, croisant à nouveau ses jambes d'une blancheur pure puis attendit la suite, qu'allait bien donc lui offrit le seigneur des lieux.


Dernière édition par Aciana Doryëen le Mer 22 Jan - 16:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptySam 11 Jan - 5:55

Il y a deux raisons pour lesquelles le seigneur Abel Kiran n'à pas révélé son identité au début de la conversation. Sincèrement, il y a dans ce monde peu de gens qui parlent vrai et avec franchise avec un seigneur ou un futur employeur. Par expérience, l'homme sait très bien que le masque que portent les gens en public ou en privé est bien différent. Évidence que voici, se démontrant sous son nom de seigneur, l'homme est difficilement capable de juger le réel caractère des gens, caché sous une armure factice de tromperie. N'est-ce pas normal de se protéger des gens qui détiennent le pouvoir? Certes, certes. Voilà bien la raison qui le pousse à vouloir rencontrer des gens de potentiel qui ne le connaissent pas. Sans quoi l'homme ne peut savoir que ce que ses probables futurs employés veulent bien montrer et non ce qu'ils sont réellement. L'être cherche à s'entourer des meilleurs en termes d'habilité et de personnalité. Rien de tel qu'une rencontre conviviale pour obtenir pareil résultat.

La seconde raison quant à elle tient de l'heure. Un homme tel que lui n'aime pas perdre son temps et possède généralement un horaire chargé. La chose est encore plus vraie à son sujet. Quittant son bureau, l'homme prend congé de l'Alliance et redeviens Venari ou Lettre. Ses tâches sont multiples et son temps calculé au compte goute. Si Abel a rendez-vous à une heure, alors son rendez-vous est à une heure. Pas avant, pas après. Habitude de l'homme qui se cache derrière Abel. Sa montre n'est-elle pas un mémento de son obsession pour le temps? Avec lui, il n'y a pas de supposition. Que des faits.

Peut-être le destin y joue-t-il un quelconque rôle? Non, évidemment. Une telle chose n'existe pas. Malgré ses paroles, pas un instant l'homme ne croit aux sybilles, aux oracles ou à quoi que ce soit du genre, la divination n'existe pas, c'est un fait établi de la magie. Sur ce point, une Lettre ne peut se tromper non? Une situation se reproduisant une fois était due au hasard, deux fois à une coïncidence et trois fois à  un complot. Idiot faut-il être pour laisser quoi que ce soit au hasard! Les coïncidences calculées et les complots sont tellement plus agréables et intéressants. Chose encore plus vraie quand appliquer à lui. Un homme maitre dans l'art de la conspiration, des machinations et des manigances. La ruse est un atout qui est son propre. Un espion qui conjure pareil plan, l'être est le meilleur faute de terme plus précis.

Sans aucun doute ses pensées sont vraies. Aussi vrai que ce qui se déroule devant ses yeux. La femme d'acier ne bouge pas, son visage impassible ne reflète rien pour un simple profane. Mais l'homme n'est pas profane, l'homme est Lettre. Dans les yeux de la demoiselle, une étincelle lui révèle le fond  d'une pensée. Déjà les expressions vides de la femme lui sont connues. Un visage dénué de la moindre émotion, véritable masque de métal, ne saurait tout de même tromper les vérités révélées par les fenêtres de son âme, ses yeux.

À son regard l'homme comprend aussi avoir vu juste sur un autre point. Une femme de cette qualité n'est clairement pas intéressée par un seigneur normal. Cette conversation d'affaires n'est possible que grâce à cette introduction peu orthodoxe. C'est ainsi que des liens de confiance et de complicité se tissent et d'aucunes autre manière. Du moins, lorsqu'il est question d'affaire. Une relation de confiance est préférable à une relation de respect réservé qu'un patron éprouve pour un simple subordonné. Le caractère d'un homme se juge à ça ses réactions et actions et non à ses paroles qui peuvent être vide de sens.

''Merveilleuse question! Droit au coeur une fois de plus. Dites-moi, vous ne perdez pas de temps n'est-ce pas? Et bien et bien, mademoiselle, il y a une foule de choses que vous pouvez faire pour moi! Bien que peu d'entre elles vous siéraient, il va de soit que vous êtes d'un rare talent! Me voilà dans l'obligation de moi-même entrer dans les détails compliqués des méandres de la bureaucratie. Si j'espérais commencer par vous donner de petites missions bien simples pour tester votre bravoure, votre force et votre caractère, me voilà néanmoins déjà convaincu.''

L'homme réfléchit un instant en observant les alentours, ses doigts frappent distraitement la table, signe d'un léger agacement.

''Évidemment sans mes papiers... ''

Le Venari repousse sa chaise et se relève promptement.

''Veillez m'excuser une nouvelle fois, cette table manque horriblement de vin.''

Le seigneur se retourne et marche à grands pas vers le corridor, tombant nez à nez avec un serviteur une seconde plus tard.

'' Jeeves!''

''Seigneur Kiran! Je vous cherchais, il n'est pas dans vos habitudes d'être en retard à un rendez-vous! Que faisiez-vous donc? ''

''Je cherchais du vin.''


''Du vin monsieur? Votre bureau en est plein! Bureau dans lequel vous devriez être depuis déjà quelques minutes.''


'' Quinze pour être exacte. Mais ce n'est pas la question n'est-ce pas? Jeeves, vous êtes un brillant secrétaire et vous avez raison cependant... J'aimerais éviter de me faire gronder comme un gamin, justement devant mon rendez-vous!''

Le serviteur penche la tête sur le côté et regarde par-dessus l'épaule de son maitre.

''Ah! Ainsi donc, vous avez déjà fait la connaissance de la demoiselle. ''

''Certes, certes. Comme vous le savez, j'ai bien des défauts, mais je ne suis jamais en retard à un rendez-vous!''

''Des défauts? Mon seigneur ne parlez pas ainsi de vous.''
Fait simplement l'homme en souriant.

L'être le regarde en riant et reprend.

'' Que de vérité! Sur cette note monsieur Jeeves, j'aimerais avoir une bouteille de vin ainsi que... ''

Soudainement la Lettre se retourne vers sa précédente interlocutrice, une expression légèrement confuse et inquisitrice. Les Golems boivent-ils?

''Deux coupes? Une coupe?... Mhm... Deux coupes! Oh et une assiette de... ''


Un regard lancé à la petite créature.

''De... Viande? Fromage?... Les trois! ''

''Les trois mon seigneur? ''

''Si, si les trois. ''

''Quel est le troisième objet de votre commande?''


''Mes documents évidemment! Jeeves, tout de même!''

Le serviteur sourit, étant tombé dans le piège du maitre qu'il connaissait depuis l'enfance.

''Il en sera fait selon vos désirs seigneur. Avez-vous besoin d'autre chose? ''

L'homme lui fait signe que non et retourne s'assoir, alors que le serviteur s'éloigne.

''Un brave homme ce Jeeves. Où en étions-nous déjà? Ah oui, le contrat. ''

Avec le plus sérieux du monde, l'être plonge son regard dans les yeux de son interlocutrice.

''Le sable et les vents chauds peuvent-ils vous faire oxyder?''


Dernière édition par A. le Lun 20 Jan - 7:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptySam 11 Jan - 23:09

Elle avait été surprise, il était rare qu'elle pût travailler au compte des nobles, et encore plus de seigneurs. Elle avait toujours eu une certaine haine, gardant une restriction envers ces gens qui se prenant bien souvent pour trop haut de leur réelle petite personne. Dans le fond, ces personnes étaient nées chanceux, placées sous l'étoile d'une titre fictif. Les titres seigneurs, barons ou même paysans ne représentaient absolument rien pour elle, ils n'étaient que des mots employer pour créer un poste plus important, mais qui dans le fond ne changeait point la personne qui le possédait.

En général, ils n'étaient que de sang et de chair.

Mais elle ressentait cette haine due au douloureux souvenir que lui apportaient la présence et la richesse des nobles. Elle se souviendrait toujours de leur méchanceté envers autrui. Vu leurs titres honorifiques, qui les plaçaient au-dessus de bien des têtes, ils se croyaient indispensable à la vie de quiconque, et ils se permanent tout.

Un seul noble avait osé croire qu'elle lui appartenait, voulant la faire sienne, elle avait passée à deux doigts de le tuer, et depuis ce jour, les nobles avaient toujours eu peur d'elle et de son maitre, elle avait été un coup dur dans sa réputation, mais à partir de ce moment-là, on les avait respectées et laissés tranquilles. Elle avait trouvé dommage qu'elle avait dû utiliser la force et la peur que pouvait dégager son apparence de golem pour leur faire comprendre.


Mais au plus profond d'elle-même, elle avait toujours gardé une infime crainte, c'était de leur faute s'il était mort. Malgré sa force surhumaine, elle n'avait pu le protéger.

Mais elle leva les yeux vers Abel, il semblait un peu différent, même s'il avait le titre de seigneur. Si elle n'avait point eu la possibilité de discuter un peu avec lui, elle n'aurait surement jamais accepté l'offre en savant qui il était, un seigneur. Très rare étaient ceux de son calibre, très rare étaient ceux qui étaient tout simplement différents.


Il avait probablement eu raison de vouloir la rencontre bien avant, n'utilisant pas son titre en partant la discutions, mais bien avec cet étrange jeu. Elle avait eu du plaisir, et même s'il croyait qu'il avait été le seul distrait, il avait tout autant réussir à attirer son attention et à l'amuser, du fait qu'elle lui laisse la chance de pouvoir continuer en tant que seigneur maintenant. Elle voulait en apprendre un peu plus sur cet homme maintenant. À lui seul, il avait réveillé une bien vieille envie d'apprentissage et de curiosité.



Mais à peine avait-il commencé à parler qu'il était visiblement distrait, agité et cherchant visiblement quelque chose ou même quelqu'un qui lui arriva sur les bras tel un miracle de la vie. Un mince sourire s'étira sur ces lèvres, visiblement l'homme avait tout ce qu'il désirait ? Un serviteur, non quelqu'un de beaucoup plus proche du seigneur visiblement. Il semblait connaitre son emploi du temps, le secrétaire de l'homme, ce qui lui fut confirmé quelques minutes plus tard.

Du vin ? Le seigneur Abel recherchait du vin ? Après tout, on ne pouvait pas enlever certain traits des nobles.

L'animal réagit fortement aux paroles d'Abel, sans se rendre compte, l'homme venait de gagner son cœur, le fromage avait toujours été le pêché mignon de cette créature magique. Parfois, Aciana se demandait jusqu'à quel point cet animal pouvait être intelligent et surtout comprendre les paroles des gens. Mais bon, elle l'avait acceptée tout comme lui l'avait adopté, surtout après avoir comprit leur ressemblance magique.

Quand Abel fit référence au vin et à la nourriture, Aciana voulu l'avertir qu'elle ne mangerait point, n'ayant as ce besoin essentiel qui était propre aux créatures de chair. Mais elle ne dit point un mot, remarquais déjà que l'homme aimait contrôler et faire faire ces choses à la lettre. Ça ne la dérangeait point, il pouvait bien faire ce qu'il voulait tant qu'il ne dépassât pas la limite du bon sens, qui était relativement variable et selon son humeur.

Mais elle était contente, alors il ne devrait point y avoir de nouvelle.

Elle ne fit d'un hochement de tête pour le second homme, offrant au passage un léger sourire, salutation polie pour la situation. Malgré le fait qu'ils gardaient un franc parlé poli, elle comprit dans certaines manières et expression qu'ils devaient se connaitre depuis bien longtemps déjà, au moins l'homme semblait gentil, voyant comment son serviteur le rassurait où ce n'était qu'elle qui se faisait des idées de la scène.



Puis son employeur revient vers elle, reprit place et à nouveau son visage sérieux revient, elle en conclut rapidement que la discutions pour le futur travaille allait donc commencer. Elle se redressa quelque peu, puis posa les mains à plat sur ces cuisses en écoutant attentivement l'homme.

Le vent et le sable ? Il y avait très peu d'endroit qui avait du sable, Ushiu ? Parlait-il de l'envoyer là-bas ? Mais pour quelle raison l'envoyer aussi loin ? Elle en apprendrait bien assez tôt.

- Ne vous inquiéter point de ce qu'il pourrait m'oxyder ou non, j'y suis déjà allée, il y a bien longtemps et je crois que je suis toujours en parfaite état, non ?

L'animal dans son capuchon remua, puis sorti son visage pour venir poser son regard sur l'homme. Il se tenait en équilibre parfait, légèrement pencher vers l'avant, mais ces pattes étaient accrochées sur l'armure. Il semblait tout autant intéressé par la discutions que les deux personnes ici même. La maitresse d'acier vient passer une main délicate sur sa tête, remontant sur son corps à découvert, regardant l'homme, elle finit par dire :

-Vous êtes une des rares personnes à autant attirer son attention, d'ordinaire, il ne sort que très peu de mon capuchon. Je suppose que vous n'êtes pas une si mauvaise personne.

Elle reposa sa main, sur son propre corps, puis porta une toute nouvelle attention sur l'homme, le regard brillant. L'animal en profita pour sauter sur elle à nouveau, quémandant visiblement ça main pour de nouvelles caresses. Elle lui fit une place, et entreprit de passer ces mains sur lui, massant, caressant et grattant son corps pâle. L'Animal magique penchait la tête de gauche à droite, puis, un ronronnement digne d'un gros chat commençait à s'élever dans la pièce.

-Alors, pourquoi le désert d'Ushiu ? Vous m'envoyer assez loin, s'imagine que c'est plutôt dans une de ces villes.

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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptyMar 21 Jan - 22:05

Et si le temps est un concept qui peut sembler abstrait pour tout Golem qui se respecte, pour l'homme la chose est bien différente. Le tic tac caractéristique de sa montre le rassure d'une certaine manière. Avoir emprise sur le temps, avoir emprise sur cette chose immuable qui retourne chaque objet, chaque personne à la poussière originelle. Pas même, un Nosphéra n'est immortel. Bien qu'il s'écoule différemment pour tout le monde, le temps n'en reste pas moin la main qui conduit l'univers, la force du mouvement. Une force qui parfois endormit se met subitement en marche, vibrant au son des engrenages de l'horloge du destin. En ce jour, le temps de l'homme s'éveille à nouveau, un nouvel acteur entre sur scène et le cours des choses change à jamais. Où cela peut-il les conduire? Rien n'est moins certain, cependant... Rien n'est jamais gâcher, aucun talent, aucune vie. En ce jour, la femme devient un quartz, donnant le momentum à une nouvelle aiguille sur son horloge universelle. Le temps bien que défini sur un cadrant ne tourne pas, il suit une ligne droite et continue et rien, non absolument rien ne l'arrête. Et si l'homme est le temps, alors l'homme ne s'arrête pas. Et si l'homme ne s'arrête pas, alors les aiguilles le suivent à jamais.

Le temps est un mouvement et même mort, il continue. Sur Cyres, le cimetière du temps, les traces de ce dernier n'en restent pas moin visibles et définies. Défini ou infini? Si chaque histoire à sa fin, ce n'est que pour amener le début de la prochaine. Les causes précèdent-elles les effets? Quand tout s'enchaine, quand tout se suit. L'engrenage tourne, entrainant les aiguilles, entrainant la vie. Une histoire écrite par des gens, part des morts. Une histoire qui s'étend et qui s'étend, enflant tel un océan grondant de puissance et de vie! L'histoire des Hommes, l'époque des changements, celle du temps. Et si c'est bien l'époque du changement et si l'homme est le temps, alors... Inconnu, anonyme, cet homme est le A. L'Auteur.

Tic Tac.

La femme parle, sans plus d'information sur sa destination elle sait déjà. Intelligente s'il en est, l'intérêt est certain. Que cachent les dunes? Par expérience l'homme sait. Sait qu'un simple grain de sable peut briser le plus efficace des engrenages. N'est-ce pas là ironique? Les sables du temps brisant les rouages d'un autre temps. Dans ce désert se trouvent des sables qui doivent être maitrisés, n'étant pas part d'une horloge, mais bien d'un sablier, ceux-ci sont volatils et libres. Est-ce le jeu du destin qu'un sablier soit composé de verre et donc de l'élément qu'il contient? Dans ce désert se trouvent un sablier, un temps qui doit être contrôlé.

L'acier est une composante intéressante, des engrenages solides et résistant au coeur de pierre précieuse. Une horloge. L'oscillation d'une aigre marine n'est ceste pas optimal comparé à la pureté vibrante d'un quartz, mais le temps est variable et modulable. Une nouvelle unité de mesure, une nouvelle manière de fonctionner, certes, mais le concept n'en reste pas moins le même. Et si un grain de sable peu briser une horloge, voyons voir ce que la pression engendrée par le poids d'une horloge d'acier peut accomplir. Sable contre Acier, Sablier contre Horloge.

Tic Tac.

L'homme sourit d'un amusement non feint, les paroles de la statue d'acier sont dégraissantes. Une perle rare, c'est un fait indéniable.

''Pas une si mauvaise personne? Mademoiselle! Voilà qui est froissant! Ma réputation est-elle en si mauvais état qu'il vous parait certain que je couvre de sombres desseins? ''

Abel rit de bon coeur, alors qu'au fond de lui, une entité cachée par une magie impénétrable, sourit de l'ironie de cette situation.

''Ushiu, c'est exact. Je ne peux décidément rien vous cacher. Soit! Je vous fais confiance pour la rouille. Une fois de plus, vous m'en voyez, désolé d'utiliser ce genre d'expression peu convint, à utiliser lors de la présentation des qualités d'une femme aussi majestueuse que vous. Quel gentilhomme je fais à vous demander si vous oxyder? ''


La lettre balaie l'air de la main gauche, sourire aux lèvres.

'' J'ai bien peur que votre petit ami me trouve moins intéressant après une balade sur les routes brulantes d'Ushiu. J'y suis moi-même allé une fois ou deux et à chaque fois couvert de souvenir douloureux. J'aime le soleil, je suis humain après tout, mais... Les brulures qu'il laisse sont plus ou moins agréables!''


L'être tourne la tête vers le petit animal à l'étrange physionomie et lui dirige quelques mots.

''Cette capuche te sera très agréable petit bonhomme! L'ombre est une alliée fidèle dans ce genre d'endroit! ''

Même avec toute l'étendue de ses connaissances, l'homme n'à pas la moindre idée de ce qu'est cette créature. Néanmoins, la Lettre en lui reste certaine que la créature comprend très bien les paroles humaines.

Relevant la tête, son expression redevient légèrement plus sérieuse.

''Oui, donc Ushiu. Ou plutôt devrais-je dire Ushiushen, la plus puissante des cités états du désert. Comme vous le savez sûrement, l'Alliance dépend énormément du commerce avec Ushiu. Géographiquement parlant, la forêt d'Eriat empêche la traite avec Occei et faire affaire avec l'Empire est impossible, et ce, pour des raisons évidentes. Toutes marchandises en direction du Fortin doivent impérativement transiter par le désert d'Ushiu. Désert qui est ma foi fort dangereux. Entre les bandits et les monstres, peu de route sont sécuritaire. ''


Un regard porté à la montre à gousset toujours fermé sous sa main droite.

''Les routes de Soldars sont les plus sécuritaires. Un cours d'histoire s'impose peut-être ici. Soldar Kassam était le nom du fondateur d'Ushiushen. Un criminel recherché qui avait fui dans le désert après la création du Grand Pacte. Personne ne sait comment, mais il a réussi à construire une ville dans les dunes et à la faire prospérer à un point difficile à imaginer. Les routes de Soldars, sont l'une des choses qui font de cette cité la première en importance dans le désert et... Oui, comme le nom l'indique, elles appartiennent à la famille royale d'Ushiushen. Des gens peu commodes qui en demandent toujours plus... Après tout, soyons réalistes, on ne devient pas riche à ce point en étant honnête! Et puis, l'Alliance est la continuité du Grand Pacte, acte qui a banni ledit monsieur Soldar Kassam quelque quatre cents ans plus tôt. Les vieilles rancunes ne... ''

L'homme arrête de parler, sans bouger la tête, l'évidence tombe simplement. L'être écoute, vieille habitude d'espion, les bruits de pas sont synonymes de dérangement. Des pas que le seigneur reconnait cependant très vite. Les premiers appartenant à Jeeves le secrétaire. Les seconds lui sont inconnus, un assistant probablement.

Comme de fait, Jeeves apparait, des documents en main, suivis d'un jeune homme d'une dizaine de printemps, portant bouteille, coupes et assiette.

''Vous voilà donc Jeeves! Ma pauvre gorge commençait à craindre que vous n'arriviez jamais!''


Les paroles sont empreintes de taquinerie.

''Peut-être aurais-je dû vous apporter de l'eau mon seigneur? Les cuisines sont plus prêt de votre réserve personnelle et soif telle que la vôtre doit être étanchée efficacement.''

''De l'eau?''


Une grimace amusée change les traits de l'homme.

''Vous avez bien raison, l'attente vaut bien le bon vin! Vous pouvez déposer l'assiette devant ma belle invitée, comme vous le savez Jeeves, je ne me nourris que de documents. ''


''Et de vin mon seigneur.''


L'homme rit à la remarque du serviteur. Le secrétaire frappe dans le mille une fois de plus, une complicité respectueuse qui dure depuis longtemps. Le vieil homme ayant pratiquement élevé le jeune seigneur dans son enfance. Dabord précepteur, maintenant secrétaire.

''Vous avez bien raison Jeeves! Petit, ne prends pas exemple sur cet homme! Nous n'avons que faire des subordonnés à la langue bien pendu! ''


Le Venari ponctue ses paroles d'un clin d'oeil à l'intention du petit page avant de glisser une petite pièce dans sa poche. Les biens répandus comme il se doit sur la table et la bouteille ouverte, le vieillard et le garçon sortent de la pièce en saluant respectueusement le seigneur et la demoiselle.

Reportant son attention sur son interlocutrice, l'homme reprend visiblement de bonne humeur.

''Je suppose que vous ne buvez pas du tout n'est-ce pas? Votre ami aimerait-il gouter? ''

Les deux coupes sont remplies à la moitié, l'usage veut qu'un verre ne soit jamais tout à fait plein! L'homme prend la coupe et d'une gorgé, sens sa langue se dénoué et ça gorge s'irriguer.

''Ah! Merveilleux. Je vais vous faire une petite confidence. Le vin impérial est et sera toujours le meilleur. Certes, je vous ai dit plus tôt qu'il est impossible de faire des affaires avec l'Empire, dans les grandes lignes c'est tout à fait vrai! Mais un espion connait toujours un ou deux fournisseurs peu scrupuleux! ''


Souriant de toutes ses dents, visiblement fier de son acquisition, l'homme poursuit.

''Oui donc! Comme je disais, les vieilles rancunes ne s'effacent malheureusement pas en quatre cents ans, et ce, bien que les principaux acteurs soient tous morts. Bref, depuis quelques mois, de petites tensions se font sentir et nous avons besoin de stabiliser nos relations commerciales.''

Prenant les documents, le Venari les glisse vers son interlocutrice.

''Des contrats, des lettres et des pots de vin. Tout ce qu'il faut pour remettre nos relations en ordre. Après tout, Ushiushen sait autant que Teiseith que les relations commerciales sont profitables aux deux cités. Une fois de plus, ce n'est que de la bureaucratie, des non-dits et autre absurdité aristocratique. J'ai besoin d'un émissaire, ou d'une émissaire de confiance pour régler nos affaires. ''

Le regard pétillant, l'être relance un nouveau sourire.

''Évidemment, vous vous demandez pourquoi ne pas utiliser un homme de mon réseau pour faire le travail. Pourquoi vous? J'ai des intérêts particuliers qui bien qu'innocent, ne sont pas nécessairement en lien avec la moindre affaire royale. J'ai besoin de certaines choses qui demandent des capacités qui dépassent celle de la moyenne des humains. Le désert regorge de surprises et de secrets. Hélas, je suis coincé ici par mes responsabilités et vous me semblez vous-même une jeune femme curieuse. ''

Une nouvelle gorgée de vin.

'' Et puis Ushiu est un pays très dangereux et il faut des nerfs d'acier po... Nerfs d'acier? Oh! Mais pardonnez-moi pour cette réplique, je n'y avais pas vraiment pensé! Bref! Oui, donc des nerfs solides! Et puis le fait que vous n'avez pas besoin de boire et que la chaleur ne vous indispose pas vraiment... Peu de dunes sont à votre épreuve! ''

Son regard plonge dans sa coupe durant une seconde, puis glisse à nouveau vers la femme.

''Vous avez sans aucun doute raison, pour les affaires royales je vous envoie en ville, mais de manière plus personnelle, j'aimerais que vous alliez faire un tour vers les ruines de Jeroteth. Selon les livres d'histoire, autrefois avant le cataclysme, Jeroteth était la capitale des Nosphéras. La plus grande et la plus avancée des cités jamais créées. Je sais déjà que l'endroit a dû être pillé de très nombreuse fois, nous parlons quand même du désert d'Ushiu ici! L'endroit le plus réputé pour sa population majoritairement composé de brigands et de voleurs. Néanmoins, je suis certain qu'il y reste un ou deux secrets... ''

La Lettre dépose sa coupe.

''Si au départ je me posais de réelle question sur les raisons de vos demandes de paiements particulière, maintenant la réponse est claire. Sans avoir à faire recours à un autre petit jeu, tout le monde sait que vous avez un penchant pour les pierres précieuses et plus particulièrement pour les aigres marines et je suis prêt à parier que ce n'est pas à cause de la couleur de celles-ci! Je vais aller droit au but ici.''


L'homme pose ses mains sur la table, exposant ses cartes.

''Obtenir des aigres marines n'est pas un problème pour moi. Si vous acceptez le contrat pour cette mission, vous ne serez très certainement pas déçue et ça, je peux vous le garantir!''
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Aciana Doryëen
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MessageSujet: Re: Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. )   Un travaille, une rencontre et puis quoi encore ? ( A. ) EmptySam 25 Jan - 15:06

L'homme semble réfléchir devant elle, et la petite poule de poil coloré recherche toujours plus ces caresses. Elle aime passer ces doigts sur son pelage, il est soyeux, doux, et elle a toujours cette étrange sensation de passer ces mains sur de l'herbe fraiche. C'est un contact léger et délicat, elle ne sait réellement comme l'expliquer, mais elle le sent sur ces mains d'acier, elle n'est tout de même pas dépourvue de sensation. Elle ressent tout, quels que soient la chose, le vent sur son visage, le pelage trop soyeux de la créature contre sa nuque, le cuir de ces vêtements, le simple tissu. C'est toujours lisse, mais parfois, elle a l'impression que ce ne son que des rêves, ou de lointain souvenir pour d'autres sensations.

La voix de l'homme s'élève, visiblement amusé par cette dernière. Mais elle ne fait que sourire légèrement, ne répondant pas à sa question, de toute façon, elle ne pourrait point, elle n'écoute point les rumeurs qui circulent en se bas monde. L'homme rit gaiment, laissant aller son bruit dans toute la pièce, un rire, cet homme rit beaucoup.

Comme qu'elle s'ennuie du rire de son amant.

Sa voix était chaude, grave et agréable, parfois, il pouvait être bourru, mécontent de lui-même et sa voix changeait de ton, devenant plus grave, mais restait tout de même chaude. Mais les moments qu'elle appréciait davantage étaient ces longs moments tranquilles, installés confortablement dans la chambre, assit devant le feu. Il lui faisait la lecture, et le ton de sa voix changeait toujours, voulant toujours donner vie aux personnages des contes. Ce n'était jamais des contes qui finissaient bien ou même des contes à l'eau de rose, dans quelques rares cas, il y avait une histoire d'amour entre le personnage principal et la belle, mais c'était toujours des livres vrais, qui dévoilaient le vrai visage de ce bas monde.

Elle se sentit nostalgique, plus elle l'entendait parler, plus certains vieux souvenirs refaisaient surface, elle ne pensait pas que c'était dû à l'homme en particulier, loin de là, mais plutôt à la situation actuelle. Elle c'était si souvent retrouver assit devant son maitre, discutant du travail qu'il effectuait, elle l'entendait se plaindre de l'incompétence des hommes ou du merveilleux projet qu'il avait mis en route. Lui aussi aimait le vin, sur tout celui de l'empire, le meilleur dans tout le pays disait-il si souvent. Une ombre passage sur son visage, quelques secondes à peine puis tourna la tête vers l'animal en question.

Ce dernier avait rapidement réagi quand l'homme lui avait adressé ces paroles, se redressant pour plonger le regard dans celui de l'homme. Ces oreilles c'étaient quelque peu relevés, donnant la confirmation à l'homme qu'il avait compris. Puis, il regarda sa maitresse, décidément, cet animal la surprendra toujours. Elle vient caresser son visage, descendant sur son corps pâle puis retourna son regard sur Abel.

Elle aimerait en apprendre un peu plus sur cette créature et elle n'était assurément pas la seule à le penser.

Abel parle, rapidement, mais ces sa façon de parler depuis bien longtemps, il lui explique gentiment, même si elle connait les lieux et les déserts et les routes de Soldars, elle ne l'arrête point, elle aime bien qu'on lui fasse un peu d'histoire, ces comme se faire compter une vielle histoire. Ces manières l'amusent, cet homme doit certainement être à l'aise avec elle pour autant être transparent. Elle remarque son coup d'œil à ça glousse et qui pourtant reste fermer, et le petit animal sur ces cuisses entend très rapidement les pas des nouveaux venus, redressant la tête quelques secondes à peine avant Abel fixant un point dans son dos. Mais Aciana fixe Abel, cette manière qu'il a d'analyser en restant aussi immobile et silencieux, digne des espions, mais aussi autre chose, elle ne saurait dire. Mais elle comprend rapidement que ce son des gens qu'ils connaissent, vu l'agissement de Cyan qui se détend quelque peu, tout comme la posture du seigneur quand il comprend qui approche.

La dame bleue à envie de rire, plus elle observe le seigneur, plus elle réalise qu'il est quelqu'un de nerveux, toujours sur ces gardes à analyser le moindre son, papier ou même ''intrus'' ou même personne qui se présente à lui, mais ce qui est normal pour un espion, on ne veut surtout pas se faire prendre de dos. Mais ces surtout que soit le seigneur réagit comme un animal qui est beaucoup trop intelligent et qui semble toujours sur ces gardes ou ces la petite créature sur ces cuisses qui est beaucoup trop intelligente pour être qualifiée de ''créature''. Elle ne peut s'empêcher de l'observer comme la fait Abel plutôt, se posant à son tour plusieurs questions, mais son visage se tourne vers elle, lui offrant son grand regard noir, aillant remarquer que sa maitresse l'observe.

Elle le caresse doucement puis relève le visage.

Deux personnes rajoutent au lot, le même homme connu sous le nom de Jeeves et un jeune garçon. Elle lui offre un doux sourire, puis observe les deux autres discuter gaiment entre eux, tout ce qu'elle voit est une complicité, un lien les relit, leurs offrants, cette familiarité un envers l'autre. Elle comprend rapidement, et ne se pose point plus de questions. L'homme terminer puis revient à elle, offrant au passage du vin à son petit compagnon.

* Est-ce une bonne idée ? *

Mais elle laisse le choix à son compagnon poilu, il est tout de même assez grand pour prendre ces responsabilités. L'animal coloré ces déjà redresser, regardant l'assiette, recherchant peut-être ce qu'il va prendre puis semble jeter son dévolu sur un morceau de viande, mais semble se rétracter. Il observe la coupe, regarde sa maitresse qui ose un sourcil avant d'avancer la main pour la prendre. Elle la dépose ensuite sur sa cuisse, ou l'animal vient la sentir, puis vient y glisser la langue, enfonçant un peu de son visage dans le verre.

Il semble savourer tout comme Abel avant d'avancer son corps vers l'avant et choisir un morceau de fromage fort et un petit fruit, oubliant la viande. Il prend une bouchée de l'un, mâche un peu puis prend une bouchée de l'autre mâche à nouveau avant d'avaler. Il prend à nouveau une gorgée de vin puis semble satisfait, puis reprend son manège.

Aciana reste surprise et un sourire amusé marque son visage, mais ne dit point un mot, retournant à la conversation d'Abel.

Il lui demande le tralala habituel des seigneurs, des contrats à aller faire signer, des discutions pour des pots-de-vin aussi, et remettre des lettres, rien de plus facile pour la jeune femme, mais elle reste perplexe, pourquoi elle ? Mais rapidement, il lui répond, la rassure et explique pour en venir au fait de cette discussion, il veut l'envoyer dans un lieu de secret ? Alors c'était une double mission ? Une pour affaire royale et l'autre personnelle, tout le monde pouvait bien avoir leurs secrets et envies. Elle hocha doucement la tête, lui montrant qu'elle écoutait toujours et comprenait la situation.



* Les ruines de Jeroteth ? Qu'est que je pourrais bien trouver là-bas ?*

Elle se souvenait parfaitement de Jeroteth, elle y avait tout de même habité il y a bien longtemps avec son maitre, c'était une des raisons sur le pourquoi elle avait quitté le désert bien au paravent. C'était là-bas qu'il c'était fait tuer, c'était de vieux souvenirs flous et douloureux, elle avait voulu oublier tout simplement ceci. Mais elle se rappelle tout de même de la beauté reconnu qu'avait été cette ville Nosphéra. Mais s'il l'envoyait là-bas, c'est qu'il avait une bonne raison, ce n'était certainement pas une visite de courtoisie.

Allait-elle accepter ou non ?

Un silence s'installa entre les deux personnages qui s'observaient. Elle semblait réflexive si elle prenait le contrat ou non. Le fait de retourner à la vielle ville ne la dérangeait plus en soit, ce n'était plus la même splendeur d'autrefois, mais quand bien même, elle avait un peu plus de difficultés avec les pots-de-vin et les lettres, les contrats à faire signer passaient, mais elle avait toujours cherché à éviter tout ce qui touchait de prêt ou de loin à la bureaucratie. Elle ferma les yeux quelques secondes, laissant à nouveau entrevoir la statuette d'acier plutôt avant d’ouvrir à nouveau les fenêtres qui menaient à l'océan de sa vie, calme et agitée à la fois.

-Ne pensez pas parce que vous pouvez m'offrit tous les aigres-marines voulus que je puisse facilement me faire avoir, le tout dépend toujours du travail offert. Je ne suis pas si gourmande. Mais passons au plus intéressant.

Elle laissa un nouveau silence, puis déclara doucement :

- D'accord, ça ma l'air amusant et il y a longtemps que je n'ai pas revu ma bonne vieille amie, mais dite-moi, que rechercher vous spécialement à Jeroteth ? Il doit bien y rester quelque chose pour que vous m'y envoyer ?

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