Eleirya
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 Kumiko Ayumi

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Kumiko Ayumi
Mains Sanglantes
Kumiko Ayumi


Messages : 11
Date d'inscription : 16/01/2014

Feuille de personnage
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MessageSujet: Kumiko Ayumi   Kumiko Ayumi EmptyJeu 16 Jan - 16:24

Nom:
Kumiko bien que celui-ci n’ait plus vraiment d’importance depuis des décennies, elle continue de le porter puisqu’il ne lui pose pas de réel souci et lui rappelle d’une certaine manière ce qu’elle a été.

Prénom:
Ayumi, mais il est fort probable que vous la connaissiez sous le nom des « Mains Sanglantes » ou que vous ne la connaissiez pas du tout.

Âge:
Née d'un vingt et un décembre -ou du moins en a-t-elle décidé ainsi- Ayumi a seize ans... d’apparence.  

Sexe et Orientation sexuelle :
De la gente féminine, éprouvant de la répulsion pour tout être qui vive à l’aspect humanoïde, considérant ces créatures comme faibles et indignes de son intérêt.  

Race:
Humaine, autrefois, aujourd’hui elle est incertaine de ce qu’elle est, certains la nomment Ascet, d’autres monstre, la vérité est qu’elle n’y accorde que très peu d’importance, quoi qu’elle soit aujourd’hui lui convient.  

Pays d'origine et pays de résidence actuel:
Son pays d’origine, elle l’a oublié, ou plutôt elle ne cherche pas à s’en souvenir, quant au lieu où elle réside actuellement…. Probablement dans votre esprit…

Classe sociale (Roturier, noble, etc.):  
Cela est une étiquette futile car sa grâce est de la noblesse mais c’est dans une vie modeste, presque de pauvresse qu’elle trouve son contentement.

Profession (Chasseur, forgeron profession mondaine, autres.):
Difficile à dire, il se pourrait bien qu’elle soit un assassin, ou juste un fauve en liberté.

Faction:  
Pourquoi s’encombrer d’une telle chose ?

Plus grande peur & faiblesse personnelle:

Peur… Avoir peur… Tout aussi grand guerrier soit-on, ce sentiment est toujours là, même bien enterré, il réside, elle ne le sait que trop bien, elle en est après tout experte. Peur est un mot qui lui est inconnu car elle ne se rappelle pas avoir éprouvé une telle émotion. Bien des choses la répugnent, l’agacent, l’excitent, l’emplissent de haine et de mépris mais de peur ? Si peut être bien caché quelque part, une crainte qui gît mais encore méconnue, celle d’être réduite à néant, de n’être plus qu’une âme dans un corps brisé et de perdre ainsi son unique raison de vivre : combattre.
Quant à sa faiblesse, elle ne la connait que trop bien et s’est infligée bien des entraînements pour compenser cette erreur de la nature : la fragilité de ses yeux. Sa vue étant quasiment nocturne, pour une raison inconnue, elle ne supporte que très difficilement la lumière et ce depuis qu’elle existe.

Chose la plus précieuse à vos yeux:
Shieien, sa moitié, son unique et tendre compagnon.

Armes & description des armes:

Michi est un tessen que la jeune fille range de manière à ce qu'elle puisse en user fort rapidement afin de se défendre ou d'attaquer.
Lorsqu'il est replié cet éventail est aperçu entièrement noir avec gravé sur la monture le nom du propriétaire : Ayumi.
Lorsqu'il est déplié, l'éventail sur une face présente en argent le symbole de la mort au cœur des douze animaux zodiaques ainsi qu'un autre détail plus discret qui est gravé sur chacune des arrêtes métallique : le nom d'un mois. Quant à l'autre face, l'objet présente -toujours en argent- le court texte suivant : Une défaite n'est rien si tu sais l'apprécier. Ainsi, si ton adversaire te laisse la vie, remercie-le et apprend ; sinon livre ta tête et sourit à la mort.    
Ce tessen est un bien précieux car c'est une arme discrète, pratique et efficace.

Shieien est un sabre qui ne quitte sous aucun prétexte la jeune fille. Si jamais une séparation venait à avoir lieu, Ayumi se plongerait dans une humeur des plus sombres et elle réduirait les pays à feu et à sang jusqu'à ce qu'elle ait retrouvé cette arme puisque, bien que leur relation ne soit pas toujours d'une harmonie parfaite, elle ne saurait vivre sans Shieien qui est une part d'elle-même.  
Enfermé dans un fourreau d'apparence modeste -entièrement noir avec seulement une patte de tigre gravé juste au-dessus du kojiri et orné d'un cordage de couleur gris argent- Shieien est un magnifique sabre parfaitement équilibré de cent dix centimètres dont la lame mesure quatre-vingt-cinq centimètres. Affûtée à la perfection sous les plus grands soins de la guerrière, les caresses de la lame sont si délicates et précises que les personnes touchées ne le réalisent qu'au mouvement suivant, parfois même bien après selon leur constitution.
La tsuba (la garde) de cette arme représente du côté de la tsuka (la poignée) un tigre prêt à bondir sur sa proie, et de l'autre côté le même majestueux félin se montre la gueule grande ouverte, sa patte écrasant sa malheureuse victime qu'il s'apprête à dévorer. Ce petit rond de métal montre que le duo Shieien-Ayumi est sûr de lui : il guette, traque et abat sa proie, sans état d'âme.

Pouvoir en lien avec le drain :

Humaine, Ayumi s’amusait souvent avec les émotions des gens, elle trouvait que c’était  tout un art que d’user de la faiblesse d’autrui pour gentiment les pousser à imploration, elle aimait ressentir leur peur à travers leurs gestes, leurs expressions, leurs voix. La jeune fille se délectait de cette auto destruction et plus l’âme avec laquelle elle souhaitait jouer résistait, plus cela l’amusait de la voir s’effondrer par ses propres sentiments lorsqu’elle appuyait sur le point sensible. Humaine, elle était vraiment douée pour cela, pour cerner une personne, découvrir en quelques mots son passé, ses craintes et faiblesses mais aujourd’hui elle peut encore plus se divertir car sa condition le lui permet et ce fut une des premières choses qu’elle découvrit, il y a fort longtemps…

La guerrière faisait face à son adversaire, ce dernier avait eu  la folle audace de la provoquer, encore une âme qui cherchait à embrasser la mort bien avant son heure, avait-elle pensé le regard plongé droit dans le sien. Alors que les deux protagonistes se fixaient, la jeune fille sentait naître en elle une énergie nouvelle, une énergie qui ne ressemblait en rien à l’excitation d’un affrontement, une énergie qui s’emparait de tout son être, éveillait ses sens, lui insufflait une sensation de puissance, de renaissance… Comme si elle drainait d’elle ne sait où cette énergie…
Puis vint un étrange évènement, une douleur soudaine qui la frappa, des images qui lui traversèrent l’esprit, des émotions qui la saisirent sans réelle signification, son corps qui frissonne sous une telle pression, elle percevait une multitude de choses qu’elle ne connaissait pas et cru d’abord que son adversaire usait d’un quelconque sort mais le fixant à travers son mal, elle ne percevait rien qui puisse trahir l’usage de la magie, et pourtant elle en avait été familière, qu’est-ce donc tout cela, elle ne comprenait pas d’où venaient ses visions, d’où venaient ses émotions…. Pourtant, elle avait comme une étrange impression, ce qu’elle ressentait…. Ce doute, cette incertitude… se lisait dans le regard de l’homme qui lui faisait face. Etait-ce possible que…. Non… tout de même pas…. Et pourtant tout semblait coïncider…. Un rictus se dessina sur son visage de glace, alors cela était intéressant, pouvait-elle à présent ressentir… non voir les sentiments des gens dans leurs propres souvenirs ?

Description psychologique (5 lignes minimum):

Un joli fruit pourri de l'intérieur, voilà ce qu'est Ayumi.
Renfermée sur elle-même, la demoiselle ne parle jamais de sa personne. D'ailleurs elle ne parle que très rarement et généralement lorsqu'elle le fait ce n'est que pour prononcer quelques rares mots froids, cassants, blessants. Sa parole n'existe que pour heurter autrui, éventuellement pour l'avertir (entendre par là, pour le menacer) mais rarement, voire jamais, pour l'aider. Bien qu'elle possède une empathie particulièrement développée qui lui permet de deviner avec une justesse surprenante les sentiments d'autrui, elle n'éprouve ni pitié ni compassion. Au contraire, elle se sert de cette faculté pour jouer avec les sentiments des autres 'parce qu'ils sont faibles', et que s'il y a une chose que la demoiselle déteste par-dessus tout ce sont les faibles. Dommage que cette terre en soit peuplée...
D'un bout à l'autre du monde la jeune fille ne voit que des misérables, des chiens qui tendent la patte à un maître et qui font le beau dans l'espoir d'être récompensés, des gens futiles et sans intérêt. Elle les méprise du plus profond de son être et n’éprouve que le désir de torturer ces malheureux jusqu'à ce qu'ils lui implorent pitié, et ceci afin qu'elle puisse les détruire encore plus. Elle est complètement détachée des sentiments d'autrui, n'éprouvant rien pour eux si ce n'est de l'indifférence, au mieux du mépris.

Ayumi est une créature rongée par le mal que rien ni personne ne saurait sauvée-en même temps rien n'indique qu'elle en ait besoin ou qu'elle le veuille- néanmoins, certaines personnes pensent, à tort ou à raison, que la cruauté de cette enfant n'est pas naturelle, pas avec une telle apparence. Selon eux, cette méchanceté n'est qu'une manière de se protéger : se protéger d'un passé trop douloureux ou d'un présent trop noir, se protéger des blessures que les gens pourraient lui infliger si jamais elle se révélait telle qu'elle est vraiment. Ces personnes pensent sincèrement que l'enfant attend une main chaleureuse pour la secourir et ils essayent de le faire. Cependant toutes les tentatives ont actuellement été vaines et n'ont eu pour seul résultat qu'un terrible spectacle.
Il semblerait que la jeune fille prenne un malin plaisir à torturer les pauvres créatures qui tiennent à lui venir en aide. Est-ce parce qu'elle veut leur prouver que lorsque le mal est là, il n'y a plus rien à faire ; ou est-ce parce qu'elle se renferme de plus en plus sur elle-même par crainte d'être blessée ? Les innocents opteront pour cette seconde solution, trop aveuglés par leur volonté de voir une once d'humanité en tout être donc en elle. Malheureusement pour eux, Ayumi le prend comme une insulte. Être considérée comme le commun des mortels l'enrage et la dégoûte, elle qui est si... unique.

Constamment au bord de la folie, Ayumi plongerait assurément si elle se devait de passer un jour sans s'entraîner, combattre ou faire couler le sang. Elle a besoin de se sentir en vie, de ressentir l'excitation d'un duel ; seul moment où elle se sent en harmonie avec elle-même. En effet, dans une journée, elle ne trouve qu'un seul instant de paix et ce n'est guère lorsqu'elle dort puisqu'elle ne dort jamais : elle sommeille, restant constamment consciente du monde alentours. Dormir pour la jeune fille se traduit que d'une seule manière : reposer le corps mais non l'esprit. Celui-ci reste actif, prêt à faire réagir la machine en cas d'évènement imprévu, notamment d'attaque. Une attaque qu'elle espère toujours pour éviter de ressentir l'ennui qui la dévore : Ayumi bien qu'excellente combattante et guerrière capable de savourer le calme et le silence de la nature, éprouve parfois un manque qui lui gâche ses plaisirs.
La jeune fille espère et attends avec impatience des adversaires qu’elle pourra enfin reconnaître et respecter et peut être aussi une personne qui pourra lui expliquer un peu plus ce qu’elle est, une humaine ? Un monstre ? Un Ascet ? Ou bien une quelconque autre abomination qui peut exister en ce bas monde.

Description physique (5 lignes minimum):

La jeune fille n'a pas à se plaindre de son apparence, bien au contraire, elle est belle et elle le sait. Vous aussi vous le savez ou vous le saurez. Vous le reconnaîtrez, vous ne pourrez que le reconnaître puisqu'elle est sublime...

Une harmonie se dégage du visage de la jeune fille dont les traits sont finement taillés et naturellement doux et fluides. Ce dernier représente la beauté. Il incarne la sérénité. A l'image d'un jardin zen, il apporte la paix intérieure, la méditation. A la hauteur d'un chef d'œuvre, il est agréable à observer, désirable à posséder. En effet ce visage est un petit joyau, un trésor. Les gens -que ce soit par jalousie de sa beauté ou jalousie de la partager, ou que ce soit encore par désir de l'admirer ou désir de lui nuire- aimeraient garder cette demoiselle pour eux. Ils voient en ce visage un bien admirable qu'ils veulent obtenir ; les raisons ne regardant qu'eux.
Ce visage, au teint diaphane et à la peau lisse, est une beauté qu'il faut savoir conserver, dévoiler, ou bien cacher, peut-être même détruire. D'autant plus à cause de ce regard obscur et profond qui noie volontiers toute personne qui ose s'y plonger. De fait Ayumi possède deux ébènes si sombres que même les abîmes des océans paraissent illuminés de mille feux à côté d'eux. Son regard attire naturellement l'œil. Il cherche à envoûter, à piéger les âmes qui lui font face et généralement il y parvient.

Une soyeuse chevelure noire aux reflets flamboyants orne le haut de sa tête, soulignant la beauté de son visage en rehaussant la blancheur de sa peau et l'obscurité de ses yeux. Cette chevelure est constamment coiffée en queue de cheval haute, serrée par un ruban argent, et est portée particulièrement longue puisque même coiffée ainsi elle se termine au creux du dos. Deux mèches lui encadrent le visage.

Ayumi est d'une silhouette agréable. Bien que ses vêtements larges souvent de couleur noire cachent ses membres aux muscles finement dessinés, une large ceinture de tissu couleur argent souligne les courbes de sa taille svelte et la rondeur de sa poitrine. La jeune fille ne découvre rien de son corps mais tout se devine. Un peu d'imagination suffit à faire fantasmer quelques esprits aux idées souvent mal placées.
En ce qui concerne l'allure générale de la demoiselle, elle est irréprochable, transpirant l'éducation guerrière qu'a reçue la mortelle tout au long de son enfance. En effet Ayumi se déplace la tête droite et haute. Elle se tient les épaules basses et son dos est constamment redressé, droit comme un I.
Pour la jeune fille, il est impensable d'avoir une allure négligée, nonchalante, si celle-ci ne lui permet pas de réagir au quart de tour -et même avant. Cependant, contrairement à d'autres, ce maintien parait naturel chez elle. Il n'y a en effet aucune rigidité comme celle qui peut se retrouver chez les gardes ou certains combattants, au contraire, son pas aurait tendance à traduire une certaine souplesse, agilité. L'allure naturellement guerrière de la demoiselle renforce un charme qu'elle a déjà de trop.  

Ayumi ne fait usage d'aucun artifice, elle n'a besoin ni de poudre ni de rouge, ni d'or et d'argent pour être belle. La nature la gâtée, elle le sait et elle sait en profiter, parfois. Son seul regret néanmoins est sa taille... La jeune fille estime que quelques centimètres de plus n'aurait pas été de trop. De fait la demoiselle est de petite taille. Haute d'un mètre cinquante-cinq, elle paraît souvent ridicule face à ses adversaires qui font forcément une dizaine de centimètres de plus qu'elle si ce n'est largement plus. Bien qu'elle sache pertinemment que les apparences ne font pas tout, elle ne peut s'empêcher de vouloir compenser sa petitesse par des sandales composées de deux plaques de bois -celle-ci ajoutant un plus à son allure puisqu'elles démontrent l'équilibre parfait de la guerrière. Haute de cinq à dix centimètres, la montrant ainsi d'une taille plus convenable ; pourtant cela n'empêche pas les regards de supériorité à son égard. Est-ce si difficile de prendre une petite jeune fille au sérieux ? Son air devrait pourtant les convaincre...

De fait, attention ! Ayumi a beau être naturellement belle, magnifique, sublime, parfaite... jamais ô combien jamais vous ne la verrez le visage doux, serein à moins qu'elle ne dorme... En effet, les traits naturellement agréables de son visage sont endurcis, déformés par le mépris, le dégoût, la froideur ou bien tout simplement l'indifférence avec lequel elle vous accueille. Son regard ébène vous observe d'un air glacial. Elle vous refroidirait sur place si elle le pouvait. Ce qu'elle pense de vous ? Vous n'en saurez rien mais vous penserez sûrement qu'elle vous hait ou qu'elle désire tout simplement vous voir mourir. Ce qui est certainement vrai.
Espérer un sourire chaleureux et sincère de sa part, c'est espérer contrôler l'univers. Ayumi n'est pas une personne expressive. Son caractère gâche -pour certains- le chef d'œuvre qu'est son apparence. Pourtant la beauté de ses traits et la dureté qu'elle leur donne, ont un certain charme. Elle le sait puisqu'elle est constamment énervée par les remarques faites à ce sujet. Pourquoi ces minables veulent-ils la complimenter ? Qui sont-ils pour le faire ? Ils ne sont que des adversaires, et encore... s'ils en ont le niveau....

Signe particuliers :

A jamais gravé en encre noire sur la blancheur de sa gorge, à gauche, se distingue un petit symbole guerrier barré d'une longue cicatrice fine. Cette distinction a plusieurs significations pour la jeune fille.
En dehors des apparences directement visible, il y a un autre petit détail qui ne sera découvert que par ceux qui auront la chance de la voir nue ou partiellement dévêtit. En effet, cachée sous ses habits repose une cicatrice non négligeable -parmi d’autres bien plus discrètes- qui débute du bas de son flanc droit et se termine juste en dessous de sa poitrine. Cette cicatrice lui rappelle une situation durant laquelle elle fit preuve d'inattention, cela lui servit de bonne leçon puisqu'elle est à présent constamment sur ses gardes.

Histoire du personnage (10 lignes minimum):

Du sang, du sang, une soif de sang, une soif grandissante, une envie terrifiante ; du sang chaud, scintillant, se déversant lentement, du sang, car ce monde n’est fait que de sang et il n’y a rien de plus amusant.

Haut perchée sur la branche d’un arbre, deux yeux observaient avec attention la scène qui se situait à ses pieds. Un rictus aux lèvres, la jeune fille appréciait le spectacle. Elle avait toujours trouvé cela fascinant de traquer un Nosphéra en chasse ; elle aimait découvrir leur stratégie, leur art de séduction ou tout simplement leur bestialité, elle y trouvait un grand enseignement.
Tandis qu’elle détaillait la situation qui se déroulait la guerrière se remémorait sa vie passée.

« Ayumi, il faut que tu comprennes que tu es née humaine, tu ne possèdes ni la force ni la vitesse ni tout autre capacité que les autres créatures de ce monde ont. Tu seras toujours faible, misérable, et une proie facile, c’est une vérité que tu dois accepter. Cependant, j’ai la possibilité de t’apprendre à survivre, à devenir plus forte, plus agile, à compenser la différence qu’il existe entre ta nature et la leur. Je peux t’enseigner l’art de la guerre, de la traque, de la magie, je peux t’enseigner tout ce que tu dois savoir mais le chemin sera dur et la moindre erreur pourrait être fatale. Serais-tu prête à changer ta destinée ?
- Oui, père. »

L’homme sourit et tapota la tête de sa fille cadette, il était fier d’elle ; de ses deux enfants elle était la plus téméraire, la plus entêtée, avec une volonté d’acier et une certaine confiance en elle.

Après ce discours, la vie de la gamine ne fut plus jamais la même, elle subit un entrainement digne des feux de l’enfer, mais le plus effrayant était qu’elle traversait chaque épreuve avec une certaine facilité, démontrant ainsi son talent caché, sa nature de guerrière née. La partie la plus difficile fut de loin celle de lui apprendre la maîtrise de sa magie, elle contrôlait l’élément d’eau et son père de feu, et si la théorie était la même sur le basic, elle différait sur la pratique. La jeune fille n’ayant pas pour habitude de poser des questions à son aîné, n’avait pas cherché à comprendre pourquoi elle était la seule à maîtriser l’aquamancie, tandis que sa sœur, elle, était de la même spécialité que leur père. Ce ne fut que plus tard, qu’elle comprit.

Ayumi se souvenait de tous ses entraînements, et la technique qu’elle observait à présent, celle que le Nosphéra utilisait, était tellement répandue qu’elle en était dénuée de tout intérêt. Elle s’en alla en toute discrétion, estimant qu’elle trouverait une proie plus amusante que celle-ci, continuant de farfouiller dans ses souvenirs en chemin :

Il y avait tout d’abord la découverte d’une faille dans son éducation magique, quelques petits détails que son père s’était bien tenu de lui apprendre et qu’elle était à présent en âge de comprendre. Cette vérité lui fit alors réaliser qu’elle n’était pas du même sang…. Qu’elle était une enfant adoptée. Puis vint la mort de tous les membres de sa famille, du moins la seule qu’elle n’ait jamais connue et qu’elle élimina sans le moindre regret, sans l’ombre d’un sentiment ; le disciple avait dépassé le maître, elle n’avait donc plus besoin de ses enseignements, plus besoin de ces liens inutiles et agaçants, cependant elle eut tout de même une pensée pour eux, une petite après tout, ces personnes l’avaient tout de même accueillit, élevée et formée, elle leur devait bien un hommage.

Après cet événement tragique vint son premier réel affrontement, un humain réputé dans quelques recoins pour avoir une tête solide et des nerfs en acier mais surtout d’être un excellent soldat. La jeune fille put alors connaître l’extase d’un duel, la jouissance du rythme qui se ralenti, des sens en éveils, du corps tout en alerte, des sensations bien différentes vis-à-vis des combats qu’elle avait pu mener face à son père ou sa sœur ou bien toutes autres créatures faibles et brisées qui lui avait servi d’entraînements. A ce moment-là, elle prit plaisir à détruire son adversaire et à baigner dans son sang, à ce moment-là elle sut qu’elle était née pour ça, et que c’était la seule chose qui lui manquait depuis des années : tuer.

Les années passèrent et elle évolua guerrière assoiffée de sang, créature abominable sans la moindre pitié, adorant la torture sous toutes ses formes, un être naturellement doué pour la cruauté mais des changements s’effectuaient en elle… Sa rune s’évinçait peu à peu, l’usage de la magie devenait un véritable calvaire, l’appel du sang se faisait plus fort mais surtout plus savoureux, une fatigue certaine s’instaurait en elle, puis un jour la rune disparue complétement et sa magie aussi et c’est à ce moment-là qu’elle commença à découvrir de nouvelles capacités….

« Shieien, je ne comprends pas bien ce qui m’arrive, je me sens différente … » Murmurait-elle, le regard plongé dans le courant d’une rivière. Ses mots trouvèrent réponse dans une pensée, un souvenir lointain :
A force de renier leur nature, ils se transformèrent, ils évoluèrent sous une autre forme pourtant semblable à celle d’origine mais malgré tout opposé…

Ayumi esquissa un rictus à ce souvenir, ah qu’elle était jeune à cette époque-là ! Aujourd’hui elle en savait un peu plus sur sa condition, elle avait appris à utiliser ses nouvelles capacités, regrettant parfois les anciennes mais faisant son possible pour se divertir avec ce qu’elle avait. Aujourd’hui elle savait qu’il lui fallait tuer un sang pur et boire ce liquide qu’elle adorait tant si elle désirait vivre….. Et puisqu’il en était ainsi elle irait chercher le sang le plus pur qu’il soit….


De qui ou d'où avez-vous connu le forum? :  
D’un harceleur qui ne peut pas se passer des raclées d’Ayuyu
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A.
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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi   Kumiko Ayumi EmptyJeu 16 Jan - 18:32

Un harceleur tu dis? Je vois... Fiche refusé accepté!

Sur ce, bienvenue parmi nous et surtout, surtout... N'essaie pas de me tuer d'est le début!
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