Premières impressions (PV Athar)

J’y étais. J’étais maintenant dans cette ville de ce que j’avais toute ma vie appelé des traitres. J’étais maintenant en train de marcher dans les rues d’une ville où on m’avait inculqué que seule la vermine y vivait. Une ville pleine de ce qu’on m’avait enseigné à voir comme de la simple nourriture. Et maintenant, mon père envoyait sa fille ainée dans cette ville de vermine. Theiseth. Jouer à l’espionne ne m’effrayait pas. Cependant, allais-je être capable de ne pas hurler lorsqu’un humain m’approcherait pour autre chose que pour me nourrir? Serais-je en mesure de laisser tomber mes préjugés? Ou à tout le moins, de les cacher…

Je savais que les humains pouvaient être très forts. Je l’avais appris à mes dépends, deux fois plutôt qu’une. La simple pensée de ces deux défaites consécutives m’enrageait. J’avais envie d’égorger la première personne que je verrais. Évidemment, je ne le fis pas. Autrement, j’aurais perdu ma couverture, et toute chance de réussir à m’infiltrer chez la princesse Katerina… D’ailleurs, j’avais un peu peur de sa réaction. J’appréhendais notre prochaine rencontre. Comment pourrais-je ne pas m’en faire? Elle avait été emprisonnée par mon père, et j’avais tué les soldats de son père de sang-froid. Non, je ne pouvais pas me présenter à elle dès maintenant. La nuit était encore là, et je pouvais toujours attendre une autre journée… Je devais me préparer mentalement à lui parler, à elle, et à ses alliés. Et je devais m’habituer aux autres êtres humains. Si je voulais être en mesure de faire ça, je devais ne pas avoir l’envie de les poignarder à chaque fois que j’en voyais un…

Alors je déambulais dans les rues de Theiseth, m’habituant à cette présence d’humains libres. Je tentais de m’habituer aux autres idées qui étaient véhiculées dans cette ville. Je n’arrivais que très peu à m’y faire. Et la soif qui me rongeait de plus en plus… Pourquoi? Je m’étais abreuvé à un passant, et je l’avais vidé complètement, avant de cacher son corps. Je l’avais vidé. C’était amplement suffisant pour un Nosphera normal. Alors pourquoi étais-je en permanence en manque? J’avais parfois l’impression que j’étais incapable de me satisfaire. C’était depuis cet évènement, où j’avais rencontré la folie… C’était probablement lié. Très probablement.

Je m’aventurai dans une ruelle, pour éviter les regards des autres. Il y faisait sombre, et il n’y avait personne. Je retirai le capuchon de ma cape, avant de m’appuyer contre un mur de pierre, haletante. Je me penchai vers l’avant, en ayant l’impression que mes entrailles brulaient. J’avais soif. Horriblement soif. Je fermai les yeux, en murmurant pour moi-même.

« Comment... Comment est-ce possible…? Comment faire pour me sustenter… »

Je me relevai un peu, ouvrant les yeux. Ma vue était trouble. Les formes étaient floues. Je voyais cependant bien une forme humaine arriver dans MA ruelle. Que faisait cette personne ici? Je n’en avais aucune idée. Mais je devais me redresser. Je ne devais pas avoir l’air de ce que j’étais en ce moment.

Je me redressai donc, retirant ma main du mur, respirant doucement. La soif n’était pas partie, mais j’étais calme, et je réussissais à la contenir. Un léger sourire se déposa sur mes lèvres rouges. Ma vue revenait à la normale. Maintenant, je m’approchais de la personne devant moi en me demandant si je l’utilisais comme nourriture, ou si je tentais de m’habituer à la présence humaine… Déjà, j’avais imaginé quatre façons de tuer cette personne…

Après avoir rencontré Sélinia pour la deuxième fois et avant de repartir pour Ushiu, je décidai d'explorer TOUS les recoins de la ville. Elle était immense. Je me promenais, cherchant un peu la bagarre pour me dégourdie. De plus en plus que je m'enfonçais dans la ville, elle devenait de plus en plus sombre pauvre. La pauvreté s'installait. Il y avait un vieillard affamé. J'u pitiés et je lui tendit une pomme, mais je me suis vite rendu compte qu'il n'était pas seulement affamé.

Les hommes sans travaille, les mères mourant de faim par leur générosité partait en premier, tandis que les égoïstes, eux, survivait. J'étais là. Je mangeais ma pomme et buvait une grande poche remplie d'eau et je contentais les merveilles des dieux. Une grande ville qui vivait dans la pauvreté.

Mon regard balayait et j'ai remarqué une dame. Plutôt jeune, elle avait l'air mal en point. Mais elle se déplaçait drôlement vite. Elle avait l'air plus riche que les autres passants. Je la perdis de vue lorsqu'elle tourna vers UNE ruelle. Gentleman que je suis, ne pouvais pas laisser un être à l'apparence aussi délicat... je me suis approché de la ruelle tout en observant ce qu'il se passait. Ils n'étaient pas communs de voir une personne à l'apparence plus riche de la place et qui entrai dans une ruelle en se tenant le ventre. Tout en restant sur mes garde, je vis qu'elle n'allait pas bien du tout. Elle s'était appuyée contre le mur.

J'u l'impression que même sans me voir ou sans me regarder, elle avait détecté ma présence. J'avais l'impression que je la dérangeais sans même lui parler, mais je ne pouvais pas la laisser dans cet état. Je me suis approché et je lui tendis la main avec une pomme tout en lui disant : NOU-RRI-TURE. Je ne savais pas si elle parlait ma langue.

Il s’approchait. Il s’approchait, et je marchais dans sa direction. Ma démarche ne laissait pas présager une quelconque attaque de ma part… En fait, j’étais encore hésitante. Devais-je le tuer? Devais-je m’abreuver à lui, et assouvir une soif qui semblait ne jamais disparaitre? Peut-être devrais-je essayer de la contrôler, au contraire. Cependant, une autre envie que celle de boire son sang vibrait dans ma tête. Celle de la mort.

Au fond, qu’avais-je à risquer? Un de plus, un de moins, qu’est-ce que cela changerait? Personne ne verrait la différence. En le voyant mort, les gens se diraient qu’il a été tué par un voleur, ou quelque chose du genre… Je pouvais le tuer dès maintenant, utiliser mon bras, ou sanguine, peut-être même à main nue. Il ne se souciait pas du tout de ce qu’il avait en face de lui. Le savait-il seulement? Je devais le tuer rapidement. Un pas de trop, et il serait trop tard. Si ce n’était pas celui-ci, ce serait le prochain.

Puis, il me sorti de ma torpeur, avec des paroles qui me parurent des plus étranges. Non seulement je revenais à la réalité, mais aussi avais-je été accueilli par des mots dont je ne comprenais pas le sens. Il me tendait une pomme, en disant nourriture. L’expression d’incompréhension sur mon visage devait être bien évidente. N’avait-il jamais vu un Nosphera dans sa vie? Pour toute personne normale, il aurait bien vite comprit que la pomme n’était pas l’objet de mes pensées.

« Cesses tes idioties, imbécile! Pourquoi t’adresses-tu à moi de la sorte? Et pourquoi me présentes-tu cette pomme? Seulement en me voyant, tu devrais savoir que ce qui m’intéresse probablement se trouve dans ton corps, et pas dans ce fruit ridicule! »

Je soupirai, plaçant ma main sur mon front. Peut-être avais-je été trop dure. Sûrement, en fait. Moi qui espérais passé inaperçue, je venais de crier sur un homme qui tentait de me venir en aide. Certes, il ne s’y était clairement pas prit de la bonne façon, mais l’intention était là, tout de même… Je baissai ma main, pour le regarder de haut en bas. C’était probablement un soldat. Son arme, son armure… l’air qu’il avait. Probablement avait-il vu plus d’un combat. Et peut-être qu’il n’avait jamais vu de Nosphera… ce qui m’étonnait grandement. Néanmoins, je lui devais des excuses, pour mon attitude quelque peu exécrable.

« Pardonnez mon amertume. La route a été longue, et me faire aborder ainsi n’est pas dans mes habitudes… Me faire aborder tout court n’est pas dans mes habitudes, d’ailleurs… Enfin bref. Vous ne venez probablement pas d’ici, je me trompe? »

Discuter avec un humain. Voilà une chose qui, si on me l’aurait prédite, m’aurait bien fait rire. Je parcouru son corps de haut en bas avec mes yeux rouge. Il n’était pas laid du tout, en toute franchise. Le clignai des yeux, balayant cette idée de ma tête. Je n’étais pas là pour ça. Tout d’un coup, j’étais curieuse à son sujet. Peut-être avait-il voyagé? Moi qui était resté en Ansil’Lith toute ma vie, j’aurais bien aimé savoir de quoi avait l’air le reste du monde… mais pour une Nosphera, le reste était plutôt, disons, hostile. Main sur la hanche, je levai mon autre main vers lui, la lui tendant.

« Je suis R… Raven. »

J’avais eu une hésitation sur la possibilité de dire mon vrai nom. Puis, je me rappelai que de toute façon, personne ne connaissait ce nom.

« Et vous? »

Ma surprise qui n'en était pas vraiment une, face à la première réaction de la dame était... surprenante. Incertain de bien savoir ce qu'elle était, je décidai de lui offrir la pomme pour voir sa réaction. La réaction de la femme allait me dire quelle race elle était, Car quelle femme affamé crachera sur une belle pomme gratuite comme celle-ci.

-Et si vous vouliez quelque chose qui était à l'intérieur de moi, il ne fallait que demander ! lui répondais-je avec un grand sourire.

Sa devait être la semaine des blagues de mauvais goûts et personne ne m'avait averti... Son pardon par contre, avait l'air sincère.

-Raven? Voilà un nom bien peu commun, mais qui avec vos yeux rouge et vos longs cheveux noirs, a été parfaitement choisi. Moi, je me nomme Athar, je suis humain et je vois très bien que vous n'êtes pas dans votre ''assiette''.

je pouvais m'imaginer un soupir et une expression de découragement sur son visage. Je ne vis pas sa réaction, son visage était caché dans l'ombre.

-Je sais que pour vous nourrir, cela vous prend quelque chose que moi, je refuse de données, mais je peux tout de même vous aider. Dans cette ville, il y a beaucoup de personnes faibles et qui souffre de la famine et qui mouront bientôt. Vous pouvez vous nourrir avec? Ça les soulagera et ça vous soulagera pour un moment.

Et je lui tandis cette fois, une main vide pour l'aider à se lever.

La première phrase complète qu’il me dit me fit ciller. Avais-je bien entendu? Essayait-il de faire une plaisanterie? Dans d’autre circonstance, je l’aurais probablement trouvé plus drôle. Je pris la peine de repenser à ce que j’avais dit, et j’avais laissé une porte grande ouverte pour un commentaire du genre. Il l’avait seulement prise. Personnes ne m’avait jamais fait de sous-entendu aussi peu subtil, cependant. Évidemment, personnes ne m’approchait, avant. J’eus un petit sourire, qui disparut presque instantanément.

Il se nommait Athar. Et au final, il savait que je n’étais pas humaine. Peut-être n’avait-il pas vu de Nosphera, avant. Peut-être était-ce pourquoi il ne m’avait pas reconnu comme un membre de cette race. Peu importe, au moins, maintenant, il me parlait normalement.

Je croisai mes bras sous ma poitrine, en m’avançant vers lui. La lumière de la rue m’éclairait faiblement, mais suffisamment pour qu’il puisse voir précisément à qui il parlait. Il me proposa de me servir sur les gens malades, et qui souffraient. Certes, j’aurais coupé leur souffrance, mais mourir vidé de son sang n’est pas exactement une mort douce non plus.

« Disons que je préfère essayer de ne pas faire de vagues. Tuer des humains libres est mal vu, surtout pour une Nosphera qui dit avoir quitté l’empire… Peut-être que je leur ferais une faveur, effectivement. Mais seraient-ils d’accords pour accepter une telle mort? Que penseraient leurs proches…? »

Je baissai les yeux. Qu’avais-je dit à l’instant? Que je me souciais des proches de mes victimes? Et depuis quand? Qu’est-ce qui m’arrivait, soudainement? Pourquoi avais-je envie d’épargner des humains, alors que toute ma vie, on m’avait dit qu’ils n’étaient que de la nourriture? Et puis, j’étais une assassin… Les ailes écarlates, même! Je ne m’étais jamais attendrie sur aucune de mes victimes!

Mais cette fois c’était différent. Je devais faire profil bas. J’avais entendu parler qu’on se servait des criminels pour nourrir les Nospheras de Theiseth. Peut-être y avait-il un lieu où je pourrais… « Acheter » la vie d’une victime? Je secouai doucement la tête.

« Et de toute façon, j’ai déjà bu pour ce soir. Reprendre du sang ne ferait qu’aggraver ma soif. »

Je décroisai mes bras, les laissant retomber de chaque côté de mon corps. Je le contournai pour regarder dans la rue, qui était bondée. Une personne de plus ou de moins… Je mordis ma lèvre inférieure, en pensant à ce que je pourrais attraper, en utilisant mon tentacule pour agripper une jambe, un bras… Je tournai la tête vers mon interlocuteur.

« Il me semble que le procédé que vous me proposez n’en est pas un très… Éthique. Ce qui m’amène à me demander pourquoi tentez-vous de m’aider? »

Lorsque je la vis sortir de l’ombre, je remarquai sur le champ ce que je n’avais pas vue au premier  coup d’œil. Son teint plus blanchâtre, ses yeux rouge pouvais réellement me laisser croire qu’elle n’était pas humaine. Haa… petite ombre, quelle cachotière tu fais en cachant tout ce qui est dans ton espace.

-Certes, ce faire vidé de son sang n’est pas agréable mais, ses toujours mieux que de souffrir pendant des mois parce qu’il est malade ou qu’il n’a presque plus rien à manger. Nous somme dans une société ou que l’argent est presque tout. Ils ont abandonné leur chance. Il y existe plein de ressource pour ce faire de l’argent, pas nécessairement légal, mais toujours mieux que rien. Regarde, ils sont là. Agonisants, la faim et la soif les envahisse. Il ne leur reste plus beaucoup de temps. Douleur ou non, ils seraient libérer de cette souffrance interminable.

Je pointais même plusieurs malchanceux qui souffrais, qui mendiait* et même quelques-uns qui essayait de survive. Ici, dans les taudis, la vie est horrible et injuste.

-il te suffit que  dans prendre un.

Un sourire apparu sur mon visage suivi d’un léger rire. Je ne croyais pas un jour, imaginer un prédateurs, pensé à la famille des victimes.

-Je vous aide parce que j’aime aider. Du moins… Aujourd’hui

Une phrase me resta en tête, j’étais incertain d’avoir bien compris.
-Vous avez bien dit «avoir quitté l’empire »?
Peut-être que la formation de la phrase, les choix de mots avaient été mal choisi, mais tout dans cette phrase me laissais pensé qu’elle faisait encore partit de l’empire.
-Les Nosphera d’ici ne sont pas supposé d’avoir déjà quitté l’empire?



Ce texte n'a pas été corriger. le temps manquais a l'école.

Le raisonnement de cet homme était, bien que cela puisse paraître étrange, plutôt Éthique. Certes, la mort, ce n'est jamais une issue joyeuse. Mais comme il me l'avait si bien dit, un homme condamné reste condamné, peu importe la façon dont il meure. Si sa mort pouvait être utile à quelque chose, en ce cas présent, me nourrir, c'était l'occasion rêvée. Et pourtant, même si mon corps en entier frémissait à l'idée de simplement goûter au sang d'une autre personne, même si chacune de mes pensées n'étaient occupées que par l'envie de tremper mes lèvres dans la coupe de sang de l'un d'entre eux... Je ne pouvais m'y résoudre. Mon corps en entier me suppliait, me hurlait d'aller chasser là, maintenant, dans les rues de Theiseth, alors que je devais rester le plus tranquille possible. Et cet homme qui, soudainement, semblait s'être rangé de mon côté pour la cause... Quel plaisir y avait-il, pour lui, de s'associer au prédateur, de le regarder achever une victime? Car certainement, si je tuais, ce ne serait pas après avoir attendu sagement qu'il soit partie.

Alors que mes yeux fixaient la ruelle, tentant de dénicher l'un d'entre eux qui serait plus vulnérable et moins à la vue que les autres, les paroles d'Athar résonnèrent dans ma tête, en un écho interminable. Un seul. Un seul ferait l'affaire. je n'avais besoin que d'une autre victime. Qui s'en soucierait? Un seul être humain parmi tant d'autre. Quelle vague est-ce que cela pourrait faire? Dans les taudis, tous les drames semblaient se produire quotidiennement. Une seule victime à mettre à mort, une seule bougie à éteindre. Une seule étincelle d'espoir à achever, à broyer, à réduire à néant. Qui s'en soucierait, de toute façon? Même moi, je n'aurais pas le moindre remord à achever une vie aussi misérable.

Toutes les fibres de mon corps avaient été atteintes par ce qu'avait dit Athar. Mais il y avait encore un problème. Si jamais on découvrais qu'une personne avait été tuée et vidée par un Nosphéra, et que soudainement, la fille de l'empereur se présentait comme pacifique, il y aurait certainement un lien à faire. Je me crispai, serrant les dents, fermant les poings. je ne pouvais pas me permettre de vider quelqu'un. Je ne pouvais pas me permettre d'éteindre une vie ce soir.

"Le choix qui se présente à moi n'est pas simple, Athar. Il ne s'agit pas de tuer ou de ne pas tuer. Il s'agit de tenter ma chance, ou de faire profil bas."

Je me retournai vers lui, un léger sourire au lèvres.

"Certes. Les Nosphéras de Theiseth ont généralement déjà rejoins l'alliance. Mais qu'adviendrait-il si une ancienne noble de l'empire décidait que ses anciens idéaux n'étaient plus les siens? Si cette Nosphéra décidait que l'Alliance lui convenait mieux? Devrait-elle errer sans but, plutôt que de venir rejoindre une cause? Ne devrait-elle pas plutôt fournir les informations qu'elle possède au groupe le plus en mesure de les utiliser? Et si, cette Nosphéra, qui vient tout juste de quitter l'empire, devait tuer un humain, même dans les taudis..."

Un rire las s'échappa de ma bouche.

"Comment croyez-vous que la garde, que la reine réagirait? Croyez-vous, Athar, que j'aurais la moindre chance d'aider dans ce conflit?"

Je fis un pas dans sa direction, toujours souriante.

"Tous n'est pas blanc ou noir, je crois que vous le savez déjà. Oui, je viens tout juste de réaliser que mes idéaux n'étaient pas les miens mais ceux... de ma famille."

Pensais-je vraiment ce que je disais? D'habitude, j'avais une étonnante difficulté à mentir. Mais alors que je lui disais cela, tout coulait parfaitement, sans même que j'ai à me donner l'air sincère. Mon regard tomba sur le sol.

"Je ne peux définitivement pas tuer ce soir."

Je portai mon regard dans celui d'Athar.

"Mais je n'ai pas besoin de tuer pour me nourrir. Et vous m'avez si gentiment dit que si quelque chose en vous m'intéressait, que je devais le demander, n'est-ce pas?"

Un sourire s'afficha sur mon visage, mais cette fois, ce n'était pas un sourire comme à mon habitude. Il s'agissait d'un sourire plus... sournois. Athar était de loin celui qui était le plus intéressant dans le coin. Lui était en forme, et il avait de quoi me nourrir amplement, sans même que j'ai à le vider. Ma première idée fut de me jeter sur lui, pour le mordre à la gorge, et ainsi m'abreuver, mais je me retint. Après tout, je le lui avais demander, il serait donc très impoli de ne pas le laisser dire. Il s'Agissait de lui, et pas d'une autre personne quelconque. Peut-être que sa vision des choses allait changer?

Les paroles de la Nosphera trottaient dans ma tête.

- Ma mère me disait que je ne devais jamais parler avec des étrangers qui m’abordais et qui semblais être recherché, mais je suis moi même un hors-la-loi. Je suis recherché dans une ville… Peut-être deux. j’ai arrêté de compter.

Un léger courant d’air froid se levas. Le jours allait se coucher pour donner la place à la nuit.
Tout en écoutant Raven parler, je me retourna, pris mon épée et fit un petit trous.

Un léger murmure ce fit entendre. la température ambiante diminua de quelque degré. Ils purent alors voir mes yeux briller comme de l’or incandescent, mes mains quant à elle, rougir et un mystérieux liquide consistant ce mit a couler de mes main. Au tout début quelque goûte seulement coulais, mais lorsque celle-ci firent recouverte en entier, la température commença a ce réchauffer puis un jets de magma tomba dans le trou qui s'emplit  rapidement. Mes magnifique yeux redevinrent normal la magma disparue de sur mes main puis retourna a la normal.

*J’aurrais tellement aimé de voir son visage après mon incantation. Si cela ce trouve elle n’avait jamais vu un magmancien a l’oeuvre. *


- La Nosphera dont tu parle, la noble qui aurais ‘’quitter’’ l’empire, il s’agit de toi?


J’ouvrit mon sac et je pris deux morceau de viande que j’avais acheté plus tôt pour manger avec Sélinia. Ils n’étais pas encors cuit et ils étaient très saignant et je luis tendit le plus gros.

- Si tu en veut, prend le. aujourd'hui je me sans généreux. ce qui n’est pas normal.


Je pris mon morceau de viande viande et le tremper de le magma en fusion.

- Quel conflit dont tu parle? Je tes offert a mangé, j’aimerais que tu répond moins a une ou deux question que je te pose.


Après quelque bouche de mon steak, je réalisent finalement quelle me demander de la nourrir avec mon sang, et non de la viande… Sûrement que je pourrais en tirer quelque chose.

Qui est tu réellement? D'où viens-tu?